La Grande Mosquée Roi Fayçal de N'Djaména-Tchad 🕌 🕌 🕌 🕌 🕌 🕌 🕌 🕌 🕌 La présence de l'islam au Tchad remonte à Oqba Ibn Nafi Al Fihri, dont les descendants se sont installés dans la région1. Avec le temps, les migrants arabes venant de l'Est au xive siècle furent de plus en plus nombreux. La foi islamique était bien établie. Le Tchad est devenu musulman de façon graduelle, par le jeu de l'expansion de la civilisation islamique2. Le premier roi musulman des terres qui sont le Tchad actuel était le roi du Kanem Oumé ibn Selma3 qui a régné de 1086 à 1098.
Le Conseil supérieur des affaires islamiques (CSAI), présidé par Hissein Hassan Abakar (1991-2018) puis par Mahamat Khatir Issa (depuis 2018), est l'organe affilié au pouvoir chargé du champ religieux musulman4.
Ce champ s'articule autour d'une composante soufie d'une part, constituée essentiellement de la Tijaniyya et de la Tarbiyya, auxquelles s'ajoute une confrérie endogène nommée Fayda djaria dans le Sud du Tchad5, et d'une composante réformée d'autre part4.
Le mouvement Tabligh est entré au Tchad vers 19774.
En 1972, le président François Tombalbaye entreprend une politique de rapprochement avec les pays arabes et musulmans qui entraînera l'envoi par ces derniers d'un certain nombre d’enseignants étrangers, surtout égyptiens, et d'offres de bourses d’études pour les universités islamiques d’Égypte et Arabie saoudite. La grande mosquée de N’Djamena est également construite sur financement saoudien. Le mouvement salafiste se structurera vraiment avec le retour de ces étudiants en 1982-1984 puis la fin de la dictature d'Hissène Habré4.
Les Kreda sont en grande partie à l’origine de la diffusion de la doctrine salafiste au Tchad. Dans les années 1930, quatre hommes du Bar El Gazhal sont partis en pèlerinage. Parmi ceux qui reviendront, le cheikh Mahamat Saleh Ahmat, connu sous le nom de Saleh Qoremi, a constitué un cercle de fidèle et entamé un travail de réislamisation, et dont l'œuvre sera poursuivie par ses successeurs dans les années 1960 et 1970. Beaucoup partiront dans ces années-là, pour des motifs économiques ou universitaires, en Arabie saoudite notamment. Le retour des étudiants, majoritairement ouaddaiens et kreda, aboutira à la création de l’association Ansar al Sunna al...
Read moreJ’ai aimé la nouvelle version de 7 mosquée c’est jolie
La présence de l'islam au Tchad remonte à Oqba Ibn Nafi Al Fihri, dont les descendants se sont installés dans la région1. Avec le temps, les migrants arabes venant de l'Est au xive siècle furent de plus en plus nombreux. La foi islamique était bien établie. Le Tchad est devenu musulman de façon graduelle, par le jeu de l'expansion de la civilisation islamique2. Le premier roi musulman des terres qui sont le Tchad actuel était le roi du Kanem Oumé ibn Selma3 qui a régné de 1086 à 1098.
Le Conseil supérieur des affaires islamiques (CSAI), présidé par Hissein Hassan Abakar (1991-2018) puis par Mahamat Khatir Issa (depuis 2018), est l'organe affilié au pouvoir chargé du champ religieux musulman4.
Ce champ s'articule autour d'une composante soufie d'une part, constituée essentiellement de la Tijaniyya et de la Tarbiyya, auxquelles s'ajoute une confrérie endogène nommée Fayda djaria dans le Sud du Tchad5, et d'une composante réformée d'autre part4.
Le mouvement Tabligh est entré au Tchad vers 19774.
En 1972, le président François Tombalbaye entreprend une politique de rapprochement avec les pays arabes et musulmans qui entraînera l'envoi par ces derniers d'un certain nombre d’enseignants étrangers, surtout égyptiens, et d'offres de bourses d’études pour les universités islamiques d’Égypte et Arabie saoudite. La grande mosquée de N’Djamena est également construite sur financement saoudien. Le mouvement salafiste se structurera vraiment avec le retour de ces étudiants en 1982-1984 puis la fin de la dictature d'Hissène Habré4.
Les Kreda sont en grande partie à l’origine de la diffusion de la doctrine salafiste au Tchad. Dans les années 1930, quatre hommes du Bar El Gazhal sont partis en pèlerinage. Parmi ceux qui reviendront, le cheikh Mahamat Saleh Ahmat, connu sous le nom de Saleh Qoremi, a constitué un cercle de fidèle et entamé un travail de réislamisation, et dont l'œuvre sera poursuivie par ses successeurs dans les années 1960 et 1970. Beaucoup partiront dans ces années-là, pour des motifs économiques ou universitaires, en Arabie saoudite notamment. Le retour des étudiants, majoritairement ouaddaiens et kreda, aboutira à la création de l’association Ansar al Sunna al...
Read moreOne of the few places you’d actually want to visit if you’re in Chad.
Didn’t go inside, just passed by—but it stood out. Big, calm, and almost timeless in the middle of a dusty, chaotic street.
Not a touristy country. Not many landmarks. But this mosque feels like a symbol. Of faith, of routine, of community.
If you’re in N’Djamena, this is probably one of the very few places worth stopping for—even just to observe...
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