I reviewed this castle 10 months ago, and gave it 4 stars for the reasons listed below. However, it comes to mind more often than any other place I went to in the Loire Valley and I think of it when I visit house or castles in other countries because it really is one of the most impressive places I've been to. For that reason, I've upped it to 5 stars.
I loved the castle rooms without the furniture because you can appreciate the space, walls, floor and ceilings so much more. Many other castles have furniture. We basically had the place to ourselves which made it special too (I don't think it gets that busy during the week in September). However, I would agree with comments from others:
2018, retour un an après : Un bel écrin qui met bien en valeur des artistes contemporains. Le château est superbe vu de l’extérieur, quelques salles de galeries peintes sont intéressantes, le cabinet des curiosités (d’un artiste contemporain) rend hommage au propriétaire du château au 16eme siècle, un bel escalier .... tout cela donne bien le ton de l’époque à l’intérieur. Il est cependant clair que le château est d’abord consacré à l’art contemporain, d’où l’incompréhension de certains visiteurs et leurs commentaires rageurs. D’autres monuments (l’abbaye de Fontevraud pour ne citer qu’un exemple) abritent aussi de l’art contemporain, mais le château d’Oiron lui acccorde la primauté. Après, on peut penser, non sans justesse parfois, que certaines œuvres exposées relèvent du « foutage de gueulle », mais en apprécier aussi bien d’autres. La mise en place des œuvres est bien faite, la présence d’artistes reconnus comme Annette Messager, Daniel Spoerri, Christian Boltanski .... atteste de leur intérêt pour le site, la chambre d’un animal fabuleux, le Cocatrix, est marrante, le film d’animation « le Cours des choses » (der Lauf der Dinge, 30 mn, 1987) est un chef-d’œuvre....Au total, une très belle visite - et j’aime aussi les châteaux de la Loire, ce n’est pas incompatible, ils sont proches de chez moi (d’ailleurs Chambord a exposé longuement l’an dernier la collection personnelle de Georges Pompidou et Chaumont abrite régulièrement des expositions d’art contemporain et son parc est parsemé de sculptures actuelles).
Souvenirs de 2017 : Un grand bravo pour ceux qui ont osé. Un château magnifique, voir sublime tant l'arrivée dans la cour est impressionnante et charmante, espace immense qui invite à regarder et à chercher un détail qui puisse guider. Parfait pour exposer des artistes trop souvent parqués chez les "spécialistes" Tout ce que j'ai vu ou croisé m'a dérangé ou enchanté. Pour être sincère trois œuvres m'ont laissé indifférent, jusqu'à une prochaine visite, un autre moment, d'autres émotions et réflexions. J'ai adoré me perdre dans cet endroit magique et merci pour l'accueil chaleureux des personnes qui m'ont reçu dans ce lieu du...
Read moreImaginez un magnifique château XVIè - et surtout XVIIè siècle, sauvé de la décrépitude et le délabrement par les monuments historiques depuis bientôt un siècle, qui possède l'une des plus grande galerie d'Europe (55m), aux murs peints à fresque et au plafond tapissé de centaines de tablotins évoquant différents genres. Ce serait déjà une bonne raison de faire le déplacement dans ce coin un peu reculé des Deux-Sèvres. Mais la plupart des visiteurs viennent pour une toute autre raison: certaines personnes ont eu l'idée géniale et décalée - et trop rare! - d'y faire naître un projet d'art contemporain permanent investissant le château ("Curios & Mirabilia" rappelant l'esprit curieux de la Renaissance), soutenu également par des expositions temporaires. Et cela fonctionne à merveille, nous rappelant au passage, que tous les propriétaires qui s'y sont succédés ont eu à coeur de montrer eux aussi l'art de leur temps. Pour ne citer que quelques uns: Les irrévérencieux Trophées de Daniel Spoerri raviront les pourfendeurs de l'Ancien Régime! Les fauteuils de John Armleder marqués au sceau suprématiste de Malevitch donne l'illusion de la présence des anciens occupants. Les panneaux de cire de Wolfgang Laib invitent à une fascinante expérience sensorielle à la fois visuelle et odorante. Les spectaculaires tableaux en limaille de fer de Nicolas Daubanes magnétisent le regard. Mais si je ne devais retenir qu'une oeuvre, ce serait les chevaux du plasticien allemand Georg Ettl (mort en 2014) qui galopent sur les murs de la grande galerie extérieure: ils sont si vivants et si majestueux qu'ils semblent jaillir de leur support pour mieux rappeler que le roi Henri II avait à Oiron, comme inscrit sur le haut d'une arcade, l'une de ses plus grandes ecuries. Cette rencontre réussie entre l'ancien et le contemporain montre que des décisions intelligentes aboutissent à la préservation et la pérennité du...
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