Tout d'abord, étant végétalien ne m'interdit aucunement de m'intéresser à cette race bovine en élevage bio et à l'histoire des hommes ici bien que donner 5 € d'entrée n'était pas pour moi ... Notez que le veau assiste et participe à la traite et donc se nourrit naturellement ... très loin des procédés industriels et horribles extrêmement majoritaires dans le secteur ! Cette qualité d'élevage et de procédés ancestraux permettent de créer un fromage fermier AOP Salers délicieux et bluffant 😋 !
Donc merci à tous ces éleveurs, et plus particulièrement à Raymond, qui m'ont fait partager leur passion et savoir 🐂 !
Encore une journée mémorable où j'ai énormément appris autour de la fierté du Cantal, cette vache "Salers" érigée en symbole de la région.
Une origine ancienne et encore incertaine :
L’historique des hommes de la zone "berceau" de la race Salers, montre que le premier peuple connu de cette région était constitué d’un mélange de Celtes et d’Ibères. L’existence de cette souche ibérique laisse penser qu’une migration de population a eu lieu à une époque lointaine, migration qui se faisait systématiquement accompagnée du bétail.
Le milieu du 19e siècle est une grande époque pour l’amélioration des races françaises ; c’est l’apparition des méthodes de sélection anglaises, avec un vaste échange d’idées entre les propriétaires avertis. Deux tendances se dégagent alors en race Salers. La ferme école de St Angeau (Cantal) tente des croisements avec les races anglaises de Devon, Durham et West Highand, mais les sujets produits meurent de phtisie (tuberculose pulmonaire). Vers les années 1850, Tyssandier d’Escous est officiellement considéré comme le "fondateur de la race Salers". Farouche adversaire de la contribution des autres races pour l’amélioration de la Salers, Tyssandier d'Escous prêche la sélection par l’accouplement des meilleurs sujets entre eux et l’amélioration de l’alimentation. Mettant en pratique ses théories sur les domaines de la région de Salers (village du Cantal), recrutant en permanence de nouveaux adhérents à ses méthodes, il réussit très vite à donner un grand renom aux animaux provenant du canton de Salers. Il rend ainsi inattaquable l’appellation de Race Salers qui succédait à celle de Race Auvergnate.
Puis dans les années 60 arrivent le début de la mécanisation mais aussi et surtout les races laitières spécialisées. La race Salers est alors délaissée, et la production fromagère locale voit ses cours baisser. De plus, le système traditionnel (qui nécessite la présence du veau pour la traite) est trop générateur de main d’œuvre et fait de moins en...
Read moreNous sommes venus en Juillet 2018. Nous pensions apprendre des tas de choses sur la vache Salers. Mais.... Vous entrez et ... personne. En effet la personne qui fat la caisse s'occupe aussi de la dégustation (à l'étage à l'autre bout du bâtiment). Certes il faut faire des économies mais un petit mot à l'entrée permet de se dire qu'on ne fait pas une erreur! Les panneaux du début vont BEAUCOUP trop vite pour lire et expliquer aux enfants (et même pour des adultes) Certains panneaux ne fonctionnaient pas (on excuse pour a gêne occasionnée) Le reportage date de... 1980... oui oui, on nous montre des agriculteurs allant au salon de l'agriculture. Le "cinéma". Pas de chance, quand nous y sommes allés les 2 rétro étaient cassés, nous avons donc regardé le reportage sur 1/3 de l'écran. Et le reportage est lui aussi ancestral.
Conclusion: c'est très cher (18 € 50) et peu instructif. Nos enfants n'ont rien compris! le site n'est pas du tout ludique est adapté aux enfants. Certes il y a une table ou ils peuvent dessiner mais bon, dans la salle d'attente du docteur il y a pareil, et on n'était pas venu pour dessiner. Nous avons fait la visite en 20 minutes dont 10 à table! A l'époque d'internet et de la profusion d'informations, il est dommage de se déplacer et de voir ça.
Nous ne recommandons pas du tout et c'est bien dommage.
A la rigueur, restez sur le parking et le chemin qui mène à la maison, vous apprendrais plus de choses. La note de 2 est pour la dégustation...
Read moreNous sommes venus pour le Festi'vaches, et nous avons été déçus. Le droit d'entrée est celui du musée qui est plutôt cher (7€ adulte, 4€50 enfant), mais il y a en fait assez peu d'animations, et surtout quelques artisans (bijoux, gravure) qui n'ont pas grand chose à voir avec les vaches de Salers Le musée est relativement pauvre (même si quelques trucs sympa comme les archives de l'INA, etc.) heureusement qu'ils ont amené 5-6 vaches au moment où on partait car on aurait pu réussir l'exploit d'aller au Festi'vaches sans voir une seule vaches. Nous n'avons pas fait la dégustation car il nous a semblé y avoir déjà trop de monde (pour être honnête on a fait 1/2 tour avec les enfants sans vraiment essayer), ça aurait peut-être permis d'en "avoir pour son argent". Dommage qu'il n'y ait pas plus de producteurs locaux (miel, confitures, viande, fromage, etc.) qui expliquent leur travail, font gouter et vendent leurs produits : j'aurais certainement plus dépensé tout en ressortant plus satisfait ! Bref, je soutiens l'initiative mais je pense que cela pourrait être organisé bien...
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