Lara Diégo - Musee La Villa Des Peintres — Attraction in Montauban

What a find! A huge collection of brilliant works curated by the passionate and knowledgeable Diégo, it is an intimate setting and an opportunity to get really close to many of the area’s best artists. I was really taken with the work of Marcel-Lenoir after discovering the Chateâu in Montricoux and Diégo’s museum is also an extensive dive into the artists ouvre with over 150 works. Beyond that, Diégo takes you deep into the history of the artists he exhibits with precious photographs, fascinating biographical insights and a plethora of related artifacts. An...

Autant qu’une collection d’œuvres, La Villa des peintres est une nécessité dans l’institution de la muséographie. Elle continue ce que les grands musées ont abandonné en se rénovant. Tous ont refoulé dans leurs réserves des artistes qui, accessoirement, sont des artistes régionaux mais, essentiellement, des artistes de talent. Ils ont fait une carrière marquée par une région mais c’est une pratique traditionnelle de l’art que la nouvelle muséographie leur reproche. Il n’y a pas si longtemps dans les musées prestigieux de Montauban, d’Albi, les Marcel-Lenoir, François Desnoyer, Lucien Cadène, Lucien Andrieu, Henry Ramey et d’autres encore avaient leur salle d’exposition. Il n’y sont plus et c’est à la Villa des peintres - mais aussi à d’autres musées semblables d’esprit – qu’échoit maintenant le rôle de dire qui ils furent. Ces beaux tableaux si proches de nos vies, ces portraits de femmes et d’enfants, ces coins de village, et même ces peintures religieuses, sont un enchantement. Ce n’est pas la peine de chercher plus loin leur raison d’être. Conserver cet art est une proclamation, un manifeste. Il est une part de la sensibilité de chacun et, plus massivement, une expression de toute une époque. Faut-il au nom d’Ingres, de Bourdelle, de Toulouse-Lautrec, au nom de la loi de la nouveauté permanente, le mettre sous un boisseau, écraser sous l’indifférence de l’institution des milliers d’esprits ? Bien sûr que non. Cette création-là exprime notre sensibilité commune. Elle doit être montrée. La nouveauté est nécessaire mais, en son nom, on ne doit pas condamner à l’oubli ce qui n’est pas elle, ce qui demeure...

Venus dimanche 7 juillet pour le vide grenier, et le musée annoncé sur internet, nous avons eu le plaisir et la surprise d'une très belle découverte ! Ce musée a trouvé sa place dans une bâtisse ancienne de Montricoux que DIEGO, le propriétaire, a retapée au fil des ans. Cette maison à colombages est le cadre idéal pour les tableaux régionaux qu'elle recèle. Les amateurs de belles oeuvres régionales seront servis ! Diégo Lara est intarissable sur les peintres et leur histoire, et livre à notre curiosité, au fur et à mesure de la visite, les parcours atypiques de ces artistes. Diégo connaît les liens d'amitié et familiaux de chacun, et nous raconte passionnément l'histoire attachée à chaque tableau. Nous avons été subjugués, émerveillés par ce grand tableau de Bruniquel, par la personnalité de Marcel Lenoir (Jules Oury) et ses portraits, par la finesse des paysages du Tarn et Garonne... Visiter ce musée a été une parenthèse hors du temps, grâce aux précisions de Diégo et au talent indéniable de ces artistes reconnus. Diégo, d'origine Espagnole comme moi, m'a aussi touchée par son histoire personnelle et nous avons échangé sur nos parents émigrés. Dommage que l'on ne puisse "pousser les murs" car ce musée mériterait un espace beaucoup plus grand. Pour finir, le village de Montricoux est une bastide ancienne, à visiter absolument. N'hésitez pas à sonner à la porte du musée de Diégo, il n'attend que les visiteurs pour faire briller leurs yeux d'étonnement et de ravissement !...