Gorodka — Attraction in Sarlat-la-Canéda

Répertorié dans le livret "Itineraire d'art singulier en France", Gorodka le village de Shasmoukine est un lieu que nous voulions absolument visiter lors de notre passage en Dordogne. Nous n'avons pas été déçus par l'univers incroyable et foisonnant de l'artiste, sa créativité sans limites et son humour grinçant. Nous avons eu la chance de faire la visite à la nuit tombée avec sa sœur Catherine, mémoire vivante du lieu et soutien indéfectible de Pierre Shasmoukine, pleine de vivacité et d'anecdotes amusantes (ou étranges, c'est selon !) Nos deux garçons de 7 et 10 ans ont été conquis, notamment par les sculptures illuminées la nuit, à partir d'engins militaires. En revanche nous avons été très étonnés de l'absence de communication autour de ce lieu atypique et unique dans la ville de Sarlat et les brochures touristiques. Peu d'indications, et presque impossible à trouver sans GPS. C'est extrêmement dommage que les institutions ne s'emparent pas de lieux d'arts singuliers tels que celui-ci, comme c'est le cas dans d'autres régions de France où les arts bruts sont reconnus et valorisés. Avec un peu d'aides et de moyens, ce lieu pourrait devenir une véritable valeur ajoutée à la ville, un lieu culturel certes moins institutionnel que les châteaux et jardins, mais totalement iconoclaste et propice à de magnifiques actions culturelles. Bravo à Catherine pour son engagement et à toutes les personnes qui font vivre vaille que vaille ces œuvres rares...

Visite faite à 3 adultes et 2 enfants un soir d'été. Accueil déplorable, par l'artiste et sa famille en train de prendre l'apéro qui ont envoyé une enfant de 6ans nous recevoir. Pas un sourire ni un mot pour les visiteurs. Tarif annoncé par la soeur de Pierre avec froideur et absence de sympathie : 10 euros par personne, même tarif pour les enfants (12ans). Etonnant pour un tarif officiel sur Internet et sur les guides de 8 euros .... Explications du site données par Eva, seul point positif de la visite, car sincère et accueillante ! N'arrêtait d'ailleurs pas de s'excuser de l'absence d'entretien. En bref, on est loin de découvrir les 2 hectares et les 400 oeuvres annoncées : on parcourt des terrains en friche, à l'abandon dont la plupart des sculptures sont à rénover, avant de rentrer dans des "galeries", ou plutôt des salles poussiéreuses, où s'amoncellent tableaux cassés, moisissures et installations électriques dangereuses. Et pendant que toute la famille fait un barbecue à l'extérieur, c'est donc à nous, visiteurs, d'allumer et d'éteindre toutes les lumières ... Les 50 euros étant censés financer l'entretien du site, nous avons surtout l'impression de participer financièrement à leur apéritif, sans pour autant y être invités ... Parlons des "illuminations" qui n'apportent pas grand chose car soulignent surtout l'état de délabrement des oeuvres et la saleté ambiante !!! Conclusion : lamentable,...

C'est la première fois de ma vie que je découvre, en France, un lieu aussi mystique. Tout l'Être d'un artiste s'y trouve et ça vous envahit l'esprit de questions. Le cerveau fume et les yeux s'éveillent. Réponses que l'ont retrouvent, facilement, ou non, dans les méandres illuminés du parcours "galeries/nature", dans les "archives" mentales et psychédéliques de Pierre Shasmoukine, ses galeries, ses œuvres. En parlant d'archive, c'est bien ça qui, pour moi, a été le petit plus inattendu qui a complété l'envolé artistique: Gorodka n'est pas seulement un lieu de "folies plastiques", il a ses racines, son histoire et ses espoirs; des archives qui expliquent sûrement une partie du top départ français d'un sujet très actuel, le développement durable. Gorodka a aussi bien interpellé mes yeux d'adulte, par son information, que mes yeux d'enfant, par...