Chief’s camp est l’un des lodges les plus onéreux du Botswana. Passez votre chemin, c’est une escroquerie.||Je lui attribue 3* par honnêteté intellectuelle et par respect pour notre guide, Sky, et la réserve de Chief’s Island où nous avons effectué de beaux safaris qui méritent 5. Mais le camp lui-même mériterait 1 au vu de ses prestations, et de loin.||Chief’s Camp vit sur une réputation usurpée. Je ne comprends absolument pas les commentaires 5* sur Trip Advisor dont ce lodge bénéficie depuis 2 ans de la part des touristes anglo-saxons sinon que nous, français, avons sans doute une idée plus exigeante et raffinée du luxe. Je ne comprends pas plus ceux de Chris McIntyre dans son Botswana safari guide, qui est pourtant l’ouvrage de référence – mais qui date de 2018 - de tout voyageur sérieux. Jugez par vous -même.||Nous sommes arrivés en fin de matinée sur l’airstrip de Chief’s Island en provenance de Selinda Great Plains après un vol de 45mn et un stop à Kwara. L’airstrip se situe à 40mn du lodge. Pour la petite histoire, l’airstrip historique était à 5 mn du lodge. Mais il a été inondé par des pluies torrentielles et des crues en 2011, si bien qu’ils ont décidé de le délocaliser. Depuis, la région connaît une baisse régulière du niveau des eaux et une sécheresse croissante pendant la saison sèche. L’ancien airstrip serait tout à fait praticable toute l’année.||Comme il est d’usage, nous sommes accueillis par notre guide, Sky, qui va nous accompagner pendant 3 jours en safari privé. Après 40mn de piste, nous voilà arrivés au pied du lodge, accueillis comme il se doit par la serviette et la boisson rafraîchissantes, et les chants de circonstance du personnel qui manquaient de conviction.||Nous sommes conduits par l’une des guest relation managers sur la terrasse du bâtiment principal pour un topo rapide.||Première déception : le lodge donne sur une prairie sèche et non sur un marais en eau comme sur les photos du site internet. La saison des pluies dure d’octobre à avril et la saison sèche de mai à septembre. Après discussion avec notre guide, il apparaît que dès le mois de juillet les marais devant le lodge sont asséchés. Il ne reste plus qu’un water hole où les animaux viennent boire en matinée ou en soirée. Les photos du site internet sont donc de la publicité mensongère.||Seconde déception : en réponse à mes questions, la guest relation manager nous annonce qu’elle n’a pas trace de notre réservation d’un véhicule privé pour les safaris ni d’un scenic flight en hélico au-dessus du delta Okavango. Nous lui avons demandé de vérifier rapidement ces deux points auprès de sa directrice avant de faire intervenir notre agence de voyage. Ce commentaire n’a pas dû lui plaire car elle a renoncé à nous accompagner à notre villa, comme il est d’usage, déléguant cette mission à notre femme de ménage qui n'était pas préparée à ce type d’exercice. Affligeant. Il aura fallu attendre la fin du déjeuner pour qu’elle vienne nous confirmer que nos réservations avaient bien été effectuées, sans qu’elle s’excuse pour autant.||Troisième déconvenue : pendant les 3 jours 3 nuits de notre séjour le lodge était privé de wifi malgré l’intervention d’un technicien envoyé spécialement depuis Maun. A entendre notre guide, cela arrive souvent. Consternant.||D’emblée nous avons compris que nous avions fait un très mauvais choix en venant au Chief’s Camp. Quand on a séjourné précédemment dans 3 lodges Great Plains (Mpala Jena, Duba Plains et Selinda), le contraste est saisissant. On est passé du luxe intimiste au moyen de gamme sans âme.||Le lodge comprend 12 villas réparties de part et d’autre du bâtiment principal. Les villas sont spacieuses (140 m2) et fonctionnelles. Mais leur architecture est trop contemporaine, la décoration intérieure est inexistante, le mobilier est digne d’Ikea et elles sont alignées les unes à côté des autres comme dans un lotissement. On a l’impression d’être dans un resort à l’américaine, certainement pas dans un lodge de luxe au milieu des marais du delta de l’Okavango. On est loin des « stylish luxury bush pavilions » décrits sur le site internet : il y a tromperie sur la marchandise.||Le bâtiment principal abrite une piscine et des transats à l’abri de grands jackalberry qui hébergent une armée de babouins qui n’hésitent pas à venir boire dans la piscine et à souiller les transats qui ne sont pas protégés. On est loin de la front page idyllique du site internet.||La salle de restaurant ressemble plus à un réfectoire, une salle impersonnelle où les tables sont alignées les unes à côté des autres. On est loin du « safari chic style » vanté sur le site internet. Heureusement le lodge était à moitié vide. Il était occupé par un groupe très sonore duquel nous avons pu nous isoler.||Il n’y a pas de breakfast in the bush. Le petit-déjeuner est servi sur un buffet quelconque digne d’un Best Western ou d’un Holiday Inn : les jus de fruit sont coupés avec de l’eau, les fruits sont sans saveur, les pâtisseries ne sont pas moelleuses, il n’y a ni fromages ni charcuteries raffinés, le café est mauvais. On peut juste avoir des œufs à la commande.||La cuisine n’est pas en reste. Soyons honnêtes : elle est bonne mais basique. Mais on ne vient pas dans un lodge de luxe pour manger des pâtes bolognaises, des pizzas, ou du poisson pané, ni même un filet de bœuf enseveli sous une sauce au vin, ou une souris d’agneau archi cuite. Il n’y a ni cave, ni wine list, encore moins des vins français : 1 seul vin sud-africain par cépage (merlot, sauvignon, chardonnay, …) qui ne brille pas par ses arômes.||Le pire est à venir : le service. J’ai rarement vu une personne aussi antipathique que la barmaid. Mieux vaut éviter d’être servi par le maître d’hôtel d’une hygiène douteuse. A une exception près, les serveuses du restaurant sont rustres et maladroites. A titre d’exemple, elles vont vous servir le vin à ras bord avec moult éclaboussures sur la nappe sans pour autant s’en émouvoir.||D’une manière générale, ce lodge a une équipe catastrophique qui n’est pas en phase avec le positionnement luxe ni même haut de gamme auquel il prétend. Le personnel n’est ni souriant, ni éduqué, ni formé, à l’exception de 3 personnes : la responsable du spa, la vendeuse de la (belle) boutique et une guest relation manager, que nous n’avons pas eu la chance de rencontrer le 1er jour. Quant à la directrice du lodge, elle n’est pas au niveau et on ne la voit jamais. Elle va vous répéter pendant trois jours la phrase qu’elle a bien apprise : « I am happy if you are happy ». Elle est pathétique.||La bonne nouvelle est que nous avons pu surmonter rapidement notre déception grâce à la qualité des safaris.||Notre guide, Sky, est un guide expérimenté avec un coup d’œil très exercé. En revanche, il manque d’empathie et a du mal à sourire. Il devrait s’inspirer des qualités de son épouse qui sert au restaurant, ou suivre un coaching.||Mais grâce à lui nous avons pu enfin voir le seul animal qui manquait à notre tableau de chasse photographique depuis le début de notre voyage au Botswana : le guépard. Dès le 1er safari de l’après-midi, nous sommes tombés sur une mère et ses deux fils. ||Le matin du 2nd jour, nous avons pu les retrouver et les suivre seuls pendant deux heures dans la lumière matinale. Contrairement aux lions ou aux léopards, les guépards sont rarement résidents dans une réserve : ils suivent des parcours de migration. Nous avons donc été chanceux de croiser leur route. L’après-midi du deuxième jour, nous avons fait une excursion en mokoro. C’est agréable et paisible, mais un peu frustrant parce qu’on ne voit ni hippos ni crocos, pour des raisons de sécurité bien compréhensibles. Ensuite nous avons terminé la journée par un sundowner drink devant une hippo pool de toute beauté, bordée de palmiers, où nous avons vu passer trois lycaons en train de chasser. Bref une journée de safari bien remplie.||Le 3ème jour, nous avons opté pour un full day safari avec un lunch in the bush. En matinée, Sky a repéré un léopard au milieu des herbes hautes, que nous avons pu suivre quelque temps. Plus tard nous avons assisté à un combat de girafes, très rare : elles s’entrelacent avec leur long cou et essaient de faire plier l’autre. Pour le déjeuner, Sky avait sélectionné un superbe spot, à l’ombre d’un jackalberry, devant une hippo pool où des crocodiles se doraient au soleil. En revanche, le buffet froid était très décevant à l’image de la cuisine au lodge. Il n’y avait pas de barbecue.||Chief’s Island est un territoire étendu qui comprend de vastes plaines d’herbes hautes qu’affectionnent les guépards perchés sur leurs « termite mounts », des forêts de mopanes, d’acacias, de « sausage trees » et de jackalberry où se cachent parfois les léopards avant de se laisser tomber sur les impalas au pied de l’arbre, et des lagons et marais irrigués par l’Okavango qui serpente à 10 km à l’ouest du lodge. Mais depuis une dizaine d’année, le débit de l’Okavango baisse, ce qui provoque l’assèchement des lagons et des marais très tôt pendant la saison sèche, à commencer par celui devant lequel Chief’s Camp a été construit. Ce qui conduit également à une raréfaction progressive de la faune. Chief’s Island n’est plus ce qu’elle était. D’ailleurs, le 3 ème jour de safari, après le lunch in the bush, nous avons roulé pendant 3 heures sans voir le moindre animal. Chief’s Island n’a pas ou n’a plus la densité de faune que l’on trouve par exemple à Duba, en amont du delta, ou à Selinda, en bordure de la rivière Linyanti.||Pour compléter nos safaris dans Chief’s Island, nous avions donc réservé un scenic flight d’1 heure en hélico. C’est clairement un must do ! Le pilote démonte les portes afin de faciliter la prise de vue. L’hélico réalise une route triangulaire en 3 points : Xigera à l’ouest, en plein milieu du delta, Mombo au nord, en bordure du delta, avant de redescendre sur Chief’s Camp. C’est le seul moyen d’avoir une vue globale de l’Okavango serpentant au milieu de forêts sèches de mopanes et d’acacias, laissant dans son sillage, marais et lagons, où s’égaient des centaines d’éléphants et de buffles. Nous avons même survolé une île où une famille de lions se prélassait au soleil avec nonchalance. Parfois le pilote met un point d’honneur à suivre des escadrilles d’oiseaux migrateurs : émotion garantie ! Pour les plus snobs, l’hélico peut même faire un stop champagne d’1/4 d’heure sur une île !||En synthèse, vous l’aurez compris, Chief’s Camp est très éloigné de la promesse client « luxury, naturally » du site internet du groupe britannique Sanctuary Retreats qui opère ce lodge. On est plus proche d’un Best Western 3 étoiles facturé au prix d’un lodge de luxe. En 2023, Chief’s Camp était l’un des lodges les plus onéreux du Botswana. En français, c’est une arnaque. C’est la double peine. Non seulement vous êtes furieux parce qu’on vous vole délibérément, mais surtout, vous êtes frustrés parce que vous ne pouvez pas vivre pleinement l’expérience de 3 jours de safari à cause de la qualité déplorable du service, de l’hébergement et de la restauration. On vous vole votre temps de vacances.||Quant à la réserve Chief’s Island, on y fait encore de beaux safaris, mais pour combien de temps ? La baisse régulière du niveau de l’Okavango, constatée par les guides sur le terrain, est pour le moins...
Read moreSanctuary Chief's Camp was our first camp/stop during a 3 week tour of Botswana and Zambia. We had stayed at nearly every Sanctuary camp in Uganda, Kenya & Tanzania, so we knew that we were in for an amazing experience, but Sanctuary Chief's Camp took it to a whole new level.||||We have been planning this trip for over three years (thank you COVID) and the reservation people at Sanctuary could not have been more accommodating or helpful. In fact, they actually upgraded us to the Kent Suite while here at Canctuary Chief's Camp for our two nights and that experience alone made our vacation.||||The camp is exceptionally beautiful and well laid out with a central "lobby/restaurant" camp/tent and then individual cabins spanning out on each side. The Kent Suite was the last cabin down the row, with an amazing view of the mud pits and local watering hole. We were immediately greeted in our cabin by a family of elephants playing in the mud...an amazing first sight!||||The entire facility is amazing and exceptionally well maintained. The rooms are beyond spacious, with every possible amenity that anyone could want. The food at every meal out did the one before and all were beautifully prepared, exquisitely presented and perfectly balanced with favor and spices.||||But what truly separates Sanctuary Chief's Camp from all of the other camps available in the area is the staff. It starts at the top with Bonnie and Basadi, the managers who greeted us (along with the chorus) when we immediately arrived. They both was terrific! Katherine, the night manager was equally as wonderful...professional, friendly and always available. Our waitresses, Tisidi and Connie were excellent. They knew the menus like the back of their hands and always had great suggestions of what items on the menu were the best (a difficult decision at every meal). Monk, the bartender, was always at hand, ready for a refreshing cocktail after a game drive (or sometimes ON a game drive!) ||||We had some amazing spa appointments with Ver, who gave us both massages...and we agreed that they were probably the best massages we've ever had. ||||And then there are the animals and the drives. The sightings and experiences were simply amazing and exceeded our wildest dreams. The professionalism and sighting of the animals, as well as the excellent handling of the vehicles and (ultimately) our safety rested in the hands of Noria, who was beyond excellent. His knowledge, friendly personality and excellent skills made our vacation at Sanctuary Chief's Camp a life-long memory.||||Thank you to everyone at the Camp for an experience that we beyond fantastic and one that we will treasure forever. We hope to be able to come back and visit...
Read moreI will run out of superlatives by the time I’ve finished this review. This was about the most amazing place we’ve ever stayed on our many international trips. We loved everything about this magical camp. The main lodge is beautifully appointed with a view over grasslands and a watering hole where we watched many different animals come to drink or wallow in the mud there.||Our ‘room’ was an individual building with thatched roof in the African style. It was incredibly spacious with every convenience imaginable, even two showers – one indoor and one outdoor. Although it was cold at night, we had our own heating system and the electric blanket on the bed as well as luxurious bedding meant we slept soundly despite the background noise of animals occasionally interacting outside.||I thoroughly enjoyed my spa treatment with the lovely Kami. She gave the best back massage I’ve ever had.||The food was extraordinary – so good and so much of it and always served with dazzling smiles.||We saw some amazing things on safari with our wonderful guide Martin. There were lots of lions and they came so close to the truck, but we felt perfectly safe at all times. There were giraffes, elephants, hippos, impala, kudu and other antelopes, a multitude of birds (so many species), mongooses and even a monitor lizard. A highlight was finding the rarely seen wild dogs with their distinctive coats – each one is different.||I can’t say enough good things about the staff who went above and beyond to make our stay not just enjoyable, but so memorable with many ‘wow’ moments throughout the time we were there. They sang on our arrival and waited on us hand and foot at every opportunity. So much attention to detail and so warm and kind. When we went on the mokoro boat trip (highly recommended), they even set up seating, an umbrella, champagne and nibbles on the water’s edge. It was very special.||I have forgotten some of the names, but huge thanks to the wonderful manager Lops, his fabulous deputy Catherine and Wame, Tshidi, Girlie, Lolly, Connie, Bonnie, Gao and Anoli (sorry if I’ve forgotten anybody – you were all fantastic!). I wish I could give this place 10 out of 10 stars as they are off-the-charts amazing. Highly recommended –...
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