Kasbah et bivouac Aladdin — Hotel in caïdat de M'Hamid

Arranged a 2 night desert tour via email with Ali. V professional and helpful, was able to make it exactly how we wanted. This included a night stay at the kasbah before and after the tour. Our mud hut was charming, the shared bathroom clean and had hot water. All meals provided were excellent and dining outside was great. Ahmed who ran the kasbah was so lovely and friendly, he legitimately wanted to ensure you were 100% happy. We were picked up late at night when our bus arrived and were dropped back for a 6am bus which was greatly appreciated (the location of the kasbah is very isolated).||The tour itself was great and our guides lovely, however as we only speak english it was sometimes difficult to communicate. The only real negative to our experience was when we payed Ali. All prices had been quoted in euros so we converted that amount to dirhams. We handed over more than what was owed due to it all being in 200 notes however no change was even considered to be given. It is unfortunate that this left a sour taste. We felt that the price was reasonably high however were happy to have payed the amount for the amazing desert experience and the hospitality of Ahmed. Would definitely recommend however just be aware of our story - we take full responsibility for having not asked for the...

Le chat dort à l’ombre des murs de terre ocre, le petit âne Zeitoun, passe son museau par la lucarne du grand salon de plein air, des cris d’enfants et les sons étouffés des djembés parviennent jusqu’à moi. Je suis à M’Hamid, l’ancien dans une jolie palmeraie du Draa au bord du désert, chez Ali, touareg né au village et Christiane, hôtelière de profession, et plus précisément à la kasbah Alladin. ||Ici, tout est quiétude, comme si le désert aux portes de la kasbah nous dictait déjà sa loi. Des tapis multicolores, des coussins bien ventrus et la chaleur de l’après-midi incitent à la paresse et à la méditation.||Tout est hospitalité aussi, Youssef et Omar à la cuisine préparent le tajine traditionnel avec beaucoup de légumes, on peut jeter un œil derrière leur épaule pour connaître le secret des épices qui donnent un si bon goût, les grenades au sang rouge s’égrainent dans le plat de terre coloré, fabriqué à Tamgroute, à quelques kilomètres de là par les artisans. Bientôt le repas ; on se rince les doigts, comme il se doit ici, au filet d’eau issu d’un joli récipient argenté. Les convives prennent place, Ali et Christiane vérifient que rien ne manque. Minna, toute en couleur vient du froid, de la belle ville de Besançon, Algérienne d’origine, elle a entrepris de m’apprendre quelques mots de Darija, la langue parlée ici ; Aziz, musicien professionnel est venu pour le Festival de musiques nomades de Tarragalte, qui se tient chaque année près d’ici, dans les dunes ; il nous régale de belles envolées de djembés accompagné d’Ali, de Christiane et de ceux qui ont envie de s’essayer ; Claude, adepte du yoga est prêt à redresser notre dos, et notre posture à tout moment, et hop !... Convivialité et gaieté règnent tout autour des tables.||Ce matin on s’est promenés dans le ksar, le vieux village dont l’entrée se trouve juste en face de la kasbah. Difficile de s’y risquer sans guide, car c’est un véritable labyrinthe de ruelles qui s’enfonce dans l’obscurité de la terre et parfois le halo de lumière de l’extérieur ne pénètre que faiblement. Les maisons en pisé sont encore très authentiques, les terrasses de chaque maison surplombent la palmeraie et le désert ; des silhouettes se dessinent derrière les moucharabiés, des femmes chargées de fagots de palmes pour faire cuire le pain se déplacent sans bruit dans les méandres du ksar. Le muezzin appelle à la prière depuis la mosquée toute proche.||Cet après-midi, nous faisons la fête avec les enfants du centre de loisirs créé par Ali et Christiane. Ils dessinent, jouent à des jeux de société, chantent, font de la musique, et font aussi leurs devoirs d’école… Chaque jour, ils attendent avec impatience l’ouverture du centre situé dans une grande maison de terre à côté de la kasbah. Les gens de passage participent volontiers aux activités, le temps d’un jeu ou d’une danse. ||Demain, c’est le départ pour le bivouac de Chegaga, à 70 km. Cette fois-ci on part en 4X4, vers les grandes dunes, la prochaine fois nous irons avec les dromadaires, 3 à 4 jours, selon les marcheurs. Je me réjouis de prendre la piste, de voir les troupeaux de dromadaires, les chèvres et les plantes du désert, d’écouter les récits et explications d’Ali autour du feu et aussi de regarder la voie lactée et la pluie d’étoiles filantes.||Une semaine dans cet univers simple, mais non sans confort, près de gens chaleureux et soucieux de nous faire partager leur conception de la vie et leur culture permet de renouer avec le sens profond de l’existence. « Ma kain mouchkil « : ça veut dire, il n’y a pas de problèmes. Cette expression a marqué mon séjour à...

Avis Kasba Aladdin

Arrivée à M’Hamid l’ancien, le temps s’arrête. La kasbah Aladin est là au bout du vieux village à l’entrée du désert, tout est couleur sable sauf le ciel, cette unicité m’emporte à l’instant même dans un autre temps, celui du désert. Mon cœur se met à battre lentement, lentement, … Accueillie chaleureusement par Christiane et Ali, j’entre dans cette maison à ciel ouvert ou le silence est prégnant. Le ciel, sans trace d’avion, diffuse une luminosité sans faille et mes pas prennent le rythme du lieu. Tout est harmonieux dans cette kasbah, simple, lumineux et confortable. Cet endroit propice à la contemplation, à la méditation au retour sur soi est aussi un lieu convivial favorisant les échanges et le partage, je vais en faire l’expérience durant tout mon séjour.

Chaque coucher de soleil, chaque lever de soleil est une cérémonie qu’il ne faut pas rater, le spectacle est magistrale et je me sens vivante et si humble devant ce spectacle.

Le vieux village, si proche est silencieux. Enfoui dans ces murs faits d’argile et de terre couleur sable 800 personnes vivent là. J’ai envie d’aller me perdre dans ces rues étroites et sombres et d’en ressentir l’atmosphère sans déranger la vie de ses habitants. Nous aurons la grande chance de faire une visite discrète avec comme guide le frère d’Ali. Il nous conduira à travers quelques rues et quelques maisons inhabitées du Ksar…

A proximité du village, nous faisons nos premiers pas dans les dunes. Nous sommes frappés par l’avancée du désert sur le village, le recul de la palmeraie et la domination de la sécheresse sur chaque élément : rues, maisons, système d’irrigation sont envahis par le sable. Nous n’osons pas nous éloigner lorsqu’Ali ou Christiane ne sont pas avec nous, le minaret nous donne un repère.

La vie à la Kasbah est un délice : au petit soin Ali et Christiane veillent sur notre bien-être, la nourriture est excellente, Youssef et Omar sont à la cuisine, la musique très présente remplie nos soirées, on tisse facilement des liens avec les convives au fil des jours. Ce séjour est une expérience unique ! il se poursuit par une sortie au bivouac des grandes dunes de CHEGAGA, (distant de 70 km de M’Hamid). Nous passerons la nuit à regarder le ciel, à recevoir une pluie d’étoiles filantes. Nous serons éblouis par la voie lactée après avoir été bercés au rythme des djembés.

Et quelle chance d’être là pour le festival de TARAGALTE, situé à peine à 3 km de la kasbah d’Aladin : un festival en plein désert qui propose un répertoire musical qui puise ses sources dans les chants et contes traditionnels sahraouis. A ces rythmes traditionnels, viennent s'ajouter des sonorités blues, Jazz et rock. J’ai passé une soirée à ce festival et j’ai adoré ces 3 groupes qui se sont produits : Aziz Sahmaoui & The university of Gnaoua, Tarwa N Tiniri, Salome Dembele,

Un séjour qui en appelle un autre : je...