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Aux Petits Oignons — Restaurant in Jodoigne

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Aux Petits Oignons
Description
Nearby attractions
Art Sanctuary
Art Sanctuary, Rue du Tilleul 22, 1370 Jodoigne, Belgium
Nearby restaurants
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Espace Tello
Rue des Prés 4, 1370 Jodoigne, Belgium
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Aux Petits Oignons
BelgiumWalloon BrabantJodoigneAux Petits Oignons

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Aux Petits Oignons

Chau. de Tirlemont 260, 1370 Jodoigne, Belgium
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attractions: Art Sanctuary, restaurants:
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auxpetitsoignons.be

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Quelques mises en bouche (enkele proevertjes). calamar / pomme verte / curry vert (calamar/groene appel/groene curry)
Moule Et Homard (Mossel En Kreeft)
Quelques mises en bouche (enkele proevertjes). fenouil/ basilic thaï / piment (venkel/thais basilicum/piment)
Langoustine (Langoustine)
Combava / passion / argousier (combava/passievrucht/duindoorn)
Gambero Rosso (Gambero Rosso)
Risotto / sobrasada pamplemousse rose (risotto/sobrasada roze pompelmoes)
Turbot (Tarbot)
Lard de colonnata / artichaut / couteau et crevette grise (colonnata-spek/artisjok / scheermes en grijze gamaal)

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4.6

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Avenue du Jardin Botanique, Ottignies-Louvain-la-Neuve, 1348
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Candlelight: Queen vs. ABBA
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Sat, Dec 13 • 9:00 PM
Janseniusstraat 1, Leuven, 3000
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Céline BolkaertsCéline Bolkaerts
Une visite au restaurant étoilé Aux Petits Oignons à Jodoigne. Une cuisine fusion qui met en avant des ingrédients de saison et une superbe mise en place. La salle a été rénovée récemment et on peut dire qu'on a gagné en confort et en luminosité. On se croirait dans un boudoir parisien grâce aux couleurs poudrées beiges et rosées et des canapés tout en rond et en velours qui apportent une certaine douceur. Nous avons également vue sur les cuisines ouvertes immaculées de blanc où l'on peut observer les chefs au travail e attendant nos plats. Je commencerai par l'apéritif maison qui n'a pas changé, à base de vodka, de fruits de la passion et de blanc d’œuf fouetté comme un nuage posé sur le cocktail. Il est toujours aussi rafraîchissant et joli à regarder. Pour accompagner celui-ci, le serveur nous propose un premier service d'amuses bouche. La première bouchée est composée d'un tartare de veau extrêmement bien assaisonné sur un tacos surmontée d'un crémeux à l’ail des ours qui relève encore le tartare. Ensuite, un croquant de patate douce et pour le côté onctueux une crème au yuzu renforcée par une pincée de piment d'Espelette. Un mix de goûts audacieux qui provoque un feu d'artifice en bouche. Et pour terminer ce premier service, une tartelette garnie de fromage frais, de basilic frais et d'un émincé d'oignons. Mais, ce n'est pas tout, à notre grand étonnement, une deuxième salve de mises en bouche plus sucrée salée fait son apparition. Plus conséquente, on pourrait penser à une première petite entrée. Ce deuxième service est constitué de deux assiettes à base de crabe. Une raviole de crabe avec un coulis de mangue épicée servie sur un crabe et un émincé de crabe recouvert d'un voile de betterave rouge et d'une fleur de kumquat. Ce crabe en deux façons est servis avec de la focaccia maison et du beurre de ferme graphique pour saucer et ne pas en laisser une miette. Le tout est très coloré et annonce le ton d'un bon repas dans une cuisine fusion avec des ingrédients locaux et une touche asiatique. Après ces bouchées, nous n'avons qu'une envie, goûter au reste du menu. Nous avons choisi le lunch, l'entrée et le plat nous sont donc imposés. Pour l'entrée, le chef nous propose un maquereau mariné au kimchi (chou fermenté) au centre de l'assiette posé sur un voile de sauce aigre-douce légèrement pimentée. A nouveau, on retrouve ici la cuisine fusion du chef avec des connotations asiatiques. Je n'étais pas certaine d'apprécier cette entrée car j'étais sceptique sur le maquereau mais il était tellement bien préparé que je l'ai trouvé délicieux. Pour le plat, ici aussi, place à l'étonnement grâce à la cuisson au barbecue du bœuf wagyu et à la sauce barbecue qui l'accompagne ainsi qu'une mousseline de pomme de terre et des champignons shiitakés. La viande et la sauces sont pleines de goût et la viande hyper tendre. Elle fond en bouche. On termine par une note sucrée retour en enfance en trempant le bâtonnet vanille fève de tonka dans la sauce au caramel un peu comme un Magnum artisanal et les différentes garnitures graphiques au chocolat qui accompagnent. Et la touche finale, le thé et ses mignardises : une tartelette banane, un cône mousse chocolat-orange et une sucette chocolat-cassis. Du fruit, du fruit, du fruit et du chocolat pour cette dernière note sucrée. Sincèrement, dès qu'on passe la porte des Petits Oignons, on comprend pourquoi ce restaurant est étoilé. Tout est parfait que ce soit le service, la décoration de la salle, les arrangements de mets, les goûts, les assaisonnements ou la présentation des différentes assiettes....
Giulia GuastiniGiulia Guastini
Mon avis concernant cet établissement étoilé est plutôt mitigé. Côté cuisine, c’est (presque) un sans faute. Nous avons opté pour le menu « Inspiration » 5 services, une sélection de vins pour mon conjoint et deux verres de vin blanc pour moi pendant le repas. Pour l’apéro, j’ai pris un verre de bulles (produit belge) et mon conjoint un Negroni blanc. Très bon choix pour ma part. Le Negroni était très bon mais le verre très exiguë )plus de glaçons que de produit). Après le dessert, nous avons opté pour un irish coffee (Monsieur) et un thé (moi) pour les mignardises. Tout était délicieux et chaque plat bien équilibré et correctement présenté. Mention spéciale pour le pigeonneau qui fondait littéralement en bouche. Côté service et ambiance, je suis globalement déçue de la prestation. Tout d’abord, le restaurant est assez petit. Cosy et bien décoré, certes, mais les tables sont très (trop) proches. De plus, niveau sonore, j’étais très surprise du brouhaha. Je ne sais pas si c’est un souci d’insonorisation ou de proximité de tables mais on ne s’entendait pas parler. Et, surtout, on n’entendait pas le sommelier quand il présentait les vins. Ensuite, le service était à la fois nonchalant et expéditif. L’eau était servie de manière très brusque, les plats étaient repris à la seconde où on terminait la dernière bouchée… Par contre, l’épisode le plus étonnant pour un restaurant gastronomique ça concerne les verres. En effet, on nous a servi à boire dans des verres qui sentaient très mauvais. Je ne sais pas à quoi cela été dû mais c’était vraiment désagréable, surtout pour boire du vin. Au troisième verre qui puait, mon conjoint a fait la remarque au sommelier. Le sommelier a mis son nez dans le verre et il nous a confirmé qu’effectivement le verre avait été probablement séché avec un vieux chiffon. Ensuite, au lieu de nous servir un nouveau verre de vin, il a vidé le mauvais verre dans un autre (propre). Nous avons trouvé cette pratique très bizarre pour un restaurant de standing. C’était déjà assez difficile de faire la remarque sur les verres, nous avons laissé tomber. Vraiment dommage parce que la sélection de vin aurait pu être un 5/5. Et, d’autant plus que, pour le prix (50€ la sélection du menu 5 services) ce n’est pas acceptable. Je sais que le gérant de l’établissement répondra à mon commentaire en me disant qu’on aurait pu faire le feed-back au premier verre. C’est vrai, mais cela n’est pas toujours évident puisque le souhait n’est pas de mettre le staff mal à l’aise. On peut aussi être compréhensifs en tant que clients. Pour conclure, cuisine au top, service et accueil à revoir. Je ne suis pas sûre d’y retourner.
Nicolas BNicolas B
Dès notre arrivée, l’ambiance a posé le ton : un brouhaha constant, rendant difficile toute conversation fluide. Si le cadre se voulait chaleureux, il aurait gagné à mieux gérer l’acoustique pour offrir une expérience plus immersive. Le menu chasse en cinq services (plus amuses bouche), accompagné d’accords mets et vins, promettait une aventure gustative. La qualité des plats s'est révélée inégale. Certains plats touchaient presque à l’excellence, comme le chevreuil, malheureusement légèrement trop cuit. Dommage, car sa cuisson parfaite aurait permis de sublimer cette pièce maîtresse. À l’inverse, d’autres mets restaient corrects sans provoquer d’émotion notable. La sauce champignons-café accompagnant le faisan était une belle surprise : une alliance audacieuse, exécutée avec justesse. Malheureusement, cette originalité n’a pas été la règle sur le reste du menu, où les saveurs semblaient souvent se superposer sans harmonie. Les ingrédients, pourtant de qualité, ne parvenaient pas à dialoguer entre eux, laissant une impression de confusion. Une cacophonie gustative où le plaisir s’éparpille. Les accords vins-mets, un critère essentiel pour ce type de menu, étaient globalement décevants. Si le vin accompagnant le chevreuil était bien pensé, le reste des choix semblait manquer de finesse, se contentant de suivre des règles générales sans réelle réflexion sur les saveurs. Côté service, les présentations manquaient de profondeur. Aucune passion dans la description des plats. Les vins nous étaient décrits à la manière d’une étiquette de bouteille : cépage, appellation, localisation. J’aurais apprécié un discours plus vivant, une évocation de leur personnalité ou de leurs subtilités aromatiques. Cela aurait donné une dimension supplémentaire à l’expérience. Enfin, un détail qui tranche 😁. Le petit pain, servi maladroitement coupé en quatre pour être partagé, manquait de raffinement. Ce n’est pas tant la qualité du pain qui est en cause – correcte, mais rien de mémorable – que la manière. Une telle présentation est davantage attendue dans un bistrot qu’au sein d’un établissement gastronomique. En conclusion, et même si j'ai passé un moment agréable, Aux Petits Oignons n’a pas su pleinement me convaincre. Si l'on salue certains plats et associations audacieuses, le manque de cohérence et de maîtrise sur l’ensemble empêche de véritablement marquer les esprits. Une belle promesse, mais qui reste encore à affiner.
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Une visite au restaurant étoilé Aux Petits Oignons à Jodoigne. Une cuisine fusion qui met en avant des ingrédients de saison et une superbe mise en place. La salle a été rénovée récemment et on peut dire qu'on a gagné en confort et en luminosité. On se croirait dans un boudoir parisien grâce aux couleurs poudrées beiges et rosées et des canapés tout en rond et en velours qui apportent une certaine douceur. Nous avons également vue sur les cuisines ouvertes immaculées de blanc où l'on peut observer les chefs au travail e attendant nos plats. Je commencerai par l'apéritif maison qui n'a pas changé, à base de vodka, de fruits de la passion et de blanc d’œuf fouetté comme un nuage posé sur le cocktail. Il est toujours aussi rafraîchissant et joli à regarder. Pour accompagner celui-ci, le serveur nous propose un premier service d'amuses bouche. La première bouchée est composée d'un tartare de veau extrêmement bien assaisonné sur un tacos surmontée d'un crémeux à l’ail des ours qui relève encore le tartare. Ensuite, un croquant de patate douce et pour le côté onctueux une crème au yuzu renforcée par une pincée de piment d'Espelette. Un mix de goûts audacieux qui provoque un feu d'artifice en bouche. Et pour terminer ce premier service, une tartelette garnie de fromage frais, de basilic frais et d'un émincé d'oignons. Mais, ce n'est pas tout, à notre grand étonnement, une deuxième salve de mises en bouche plus sucrée salée fait son apparition. Plus conséquente, on pourrait penser à une première petite entrée. Ce deuxième service est constitué de deux assiettes à base de crabe. Une raviole de crabe avec un coulis de mangue épicée servie sur un crabe et un émincé de crabe recouvert d'un voile de betterave rouge et d'une fleur de kumquat. Ce crabe en deux façons est servis avec de la focaccia maison et du beurre de ferme graphique pour saucer et ne pas en laisser une miette. Le tout est très coloré et annonce le ton d'un bon repas dans une cuisine fusion avec des ingrédients locaux et une touche asiatique. Après ces bouchées, nous n'avons qu'une envie, goûter au reste du menu. Nous avons choisi le lunch, l'entrée et le plat nous sont donc imposés. Pour l'entrée, le chef nous propose un maquereau mariné au kimchi (chou fermenté) au centre de l'assiette posé sur un voile de sauce aigre-douce légèrement pimentée. A nouveau, on retrouve ici la cuisine fusion du chef avec des connotations asiatiques. Je n'étais pas certaine d'apprécier cette entrée car j'étais sceptique sur le maquereau mais il était tellement bien préparé que je l'ai trouvé délicieux. Pour le plat, ici aussi, place à l'étonnement grâce à la cuisson au barbecue du bœuf wagyu et à la sauce barbecue qui l'accompagne ainsi qu'une mousseline de pomme de terre et des champignons shiitakés. La viande et la sauces sont pleines de goût et la viande hyper tendre. Elle fond en bouche. On termine par une note sucrée retour en enfance en trempant le bâtonnet vanille fève de tonka dans la sauce au caramel un peu comme un Magnum artisanal et les différentes garnitures graphiques au chocolat qui accompagnent. Et la touche finale, le thé et ses mignardises : une tartelette banane, un cône mousse chocolat-orange et une sucette chocolat-cassis. Du fruit, du fruit, du fruit et du chocolat pour cette dernière note sucrée. Sincèrement, dès qu'on passe la porte des Petits Oignons, on comprend pourquoi ce restaurant est étoilé. Tout est parfait que ce soit le service, la décoration de la salle, les arrangements de mets, les goûts, les assaisonnements ou la présentation des différentes assiettes....
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Mon avis concernant cet établissement étoilé est plutôt mitigé. Côté cuisine, c’est (presque) un sans faute. Nous avons opté pour le menu « Inspiration » 5 services, une sélection de vins pour mon conjoint et deux verres de vin blanc pour moi pendant le repas. Pour l’apéro, j’ai pris un verre de bulles (produit belge) et mon conjoint un Negroni blanc. Très bon choix pour ma part. Le Negroni était très bon mais le verre très exiguë )plus de glaçons que de produit). Après le dessert, nous avons opté pour un irish coffee (Monsieur) et un thé (moi) pour les mignardises. Tout était délicieux et chaque plat bien équilibré et correctement présenté. Mention spéciale pour le pigeonneau qui fondait littéralement en bouche. Côté service et ambiance, je suis globalement déçue de la prestation. Tout d’abord, le restaurant est assez petit. Cosy et bien décoré, certes, mais les tables sont très (trop) proches. De plus, niveau sonore, j’étais très surprise du brouhaha. Je ne sais pas si c’est un souci d’insonorisation ou de proximité de tables mais on ne s’entendait pas parler. Et, surtout, on n’entendait pas le sommelier quand il présentait les vins. Ensuite, le service était à la fois nonchalant et expéditif. L’eau était servie de manière très brusque, les plats étaient repris à la seconde où on terminait la dernière bouchée… Par contre, l’épisode le plus étonnant pour un restaurant gastronomique ça concerne les verres. En effet, on nous a servi à boire dans des verres qui sentaient très mauvais. Je ne sais pas à quoi cela été dû mais c’était vraiment désagréable, surtout pour boire du vin. Au troisième verre qui puait, mon conjoint a fait la remarque au sommelier. Le sommelier a mis son nez dans le verre et il nous a confirmé qu’effectivement le verre avait été probablement séché avec un vieux chiffon. Ensuite, au lieu de nous servir un nouveau verre de vin, il a vidé le mauvais verre dans un autre (propre). Nous avons trouvé cette pratique très bizarre pour un restaurant de standing. C’était déjà assez difficile de faire la remarque sur les verres, nous avons laissé tomber. Vraiment dommage parce que la sélection de vin aurait pu être un 5/5. Et, d’autant plus que, pour le prix (50€ la sélection du menu 5 services) ce n’est pas acceptable. Je sais que le gérant de l’établissement répondra à mon commentaire en me disant qu’on aurait pu faire le feed-back au premier verre. C’est vrai, mais cela n’est pas toujours évident puisque le souhait n’est pas de mettre le staff mal à l’aise. On peut aussi être compréhensifs en tant que clients. Pour conclure, cuisine au top, service et accueil à revoir. Je ne suis pas sûre d’y retourner.
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Une visite au restaurant étoilé Aux Petits Oignons à Jodoigne. Une cuisine fusion qui met en avant des ingrédients de saison et une superbe mise en place.

La salle a été rénovée récemment et on peut dire qu'on a gagné en confort et en luminosité. On se croirait dans un boudoir parisien grâce aux couleurs poudrées beiges et rosées et des canapés tout en rond et en velours qui apportent une certaine douceur.

Nous avons également vue sur les cuisines ouvertes immaculées de blanc où l'on peut observer les chefs au travail e attendant nos plats.

Je commencerai par l'apéritif maison qui n'a pas changé, à base de vodka, de fruits de la passion et de blanc d’œuf fouetté comme un nuage posé sur le cocktail. Il est toujours aussi rafraîchissant et joli à regarder.

Pour accompagner celui-ci, le serveur nous propose un premier service d'amuses bouche. La première bouchée est composée d'un tartare de veau extrêmement bien assaisonné sur un tacos surmontée d'un crémeux à l’ail des ours qui relève encore le tartare. Ensuite, un croquant de patate douce et pour le côté onctueux une crème au yuzu renforcée par une pincée de piment d'Espelette. Un mix de goûts audacieux qui provoque un feu d'artifice en bouche. Et pour terminer ce premier service, une tartelette garnie de fromage frais, de basilic frais et d'un émincé d'oignons.

Mais, ce n'est pas tout, à notre grand étonnement, une deuxième salve de mises en bouche plus sucrée salée fait son apparition. Plus conséquente, on pourrait penser à une première petite entrée. Ce deuxième service est constitué de deux assiettes à base de crabe. Une raviole de crabe avec un coulis de mangue épicée servie sur un crabe et un émincé de crabe recouvert d'un voile de betterave rouge et d'une fleur de kumquat. Ce crabe en deux façons est servis avec de la focaccia maison et du beurre de ferme graphique pour saucer et ne pas en laisser une miette.

Le tout est très coloré et annonce le ton d'un bon repas dans une cuisine fusion avec des ingrédients locaux et une touche asiatique. Après ces bouchées, nous n'avons qu'une envie, goûter au reste du menu. Nous avons choisi le lunch, l'entrée et le plat nous sont donc imposés. Pour l'entrée, le chef nous propose un maquereau mariné au kimchi (chou fermenté) au centre de l'assiette posé sur un voile de sauce aigre-douce légèrement pimentée. A nouveau, on retrouve ici la cuisine fusion du chef avec des connotations asiatiques. Je n'étais pas certaine d'apprécier cette entrée car j'étais sceptique sur le maquereau mais il était tellement bien préparé que je l'ai trouvé délicieux.

Pour le plat, ici aussi, place à l'étonnement grâce à la cuisson au barbecue du bœuf wagyu et à la sauce barbecue qui l'accompagne ainsi qu'une mousseline de pomme de terre et des champignons shiitakés. La viande et la sauces sont pleines de goût et la viande hyper tendre. Elle fond en bouche.

On termine par une note sucrée retour en enfance en trempant le bâtonnet vanille fève de tonka dans la sauce au caramel un peu comme un Magnum artisanal et les différentes garnitures graphiques au chocolat qui accompagnent.

Et la touche finale, le thé et ses mignardises : une tartelette banane, un cône mousse chocolat-orange et une sucette chocolat-cassis. Du fruit, du fruit, du fruit et du chocolat pour cette dernière note sucrée.

Sincèrement, dès qu'on passe la porte des Petits Oignons, on comprend pourquoi ce restaurant est étoilé. Tout est parfait que ce soit le service, la décoration de la salle, les arrangements de mets, les goûts, les assaisonnements ou la présentation des différentes...

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Mon avis concernant cet établissement étoilé est plutôt mitigé. Côté cuisine, c’est (presque) un sans faute. Nous avons opté pour le menu « Inspiration » 5 services, une sélection de vins pour mon conjoint et deux verres de vin blanc pour moi pendant le repas. Pour l’apéro, j’ai pris un verre de bulles (produit belge) et mon conjoint un Negroni blanc. Très bon choix pour ma part. Le Negroni était très bon mais le verre très exiguë )plus de glaçons que de produit). Après le dessert, nous avons opté pour un irish coffee (Monsieur) et un thé (moi) pour les mignardises. Tout était délicieux et chaque plat bien équilibré et correctement présenté. Mention spéciale pour le pigeonneau qui fondait littéralement en bouche. Côté service et ambiance, je suis globalement déçue de la prestation. Tout d’abord, le restaurant est assez petit. Cosy et bien décoré, certes, mais les tables sont très (trop) proches. De plus, niveau sonore, j’étais très surprise du brouhaha. Je ne sais pas si c’est un souci d’insonorisation ou de proximité de tables mais on ne s’entendait pas parler. Et, surtout, on n’entendait pas le sommelier quand il présentait les vins. Ensuite, le service était à la fois nonchalant et expéditif. L’eau était servie de manière très brusque, les plats étaient repris à la seconde où on terminait la dernière bouchée… Par contre, l’épisode le plus étonnant pour un restaurant gastronomique ça concerne les verres. En effet, on nous a servi à boire dans des verres qui sentaient très mauvais. Je ne sais pas à quoi cela été dû mais c’était vraiment désagréable, surtout pour boire du vin. Au troisième verre qui puait, mon conjoint a fait la remarque au sommelier. Le sommelier a mis son nez dans le verre et il nous a confirmé qu’effectivement le verre avait été probablement séché avec un vieux chiffon. Ensuite, au lieu de nous servir un nouveau verre de vin, il a vidé le mauvais verre dans un autre (propre). Nous avons trouvé cette pratique très bizarre pour un restaurant de standing. C’était déjà assez difficile de faire la remarque sur les verres, nous avons laissé tomber. Vraiment dommage parce que la sélection de vin aurait pu être un 5/5. Et, d’autant plus que, pour le prix (50€ la sélection du menu 5 services) ce n’est pas acceptable. Je sais que le gérant de l’établissement répondra à mon commentaire en me disant qu’on aurait pu faire le feed-back au premier verre. C’est vrai, mais cela n’est pas toujours évident puisque le souhait n’est pas de mettre le staff mal à l’aise. On peut aussi être compréhensifs en tant que clients. Pour conclure, cuisine au top, service et accueil à revoir. Je ne suis pas sûre...

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Dès notre arrivée, l’ambiance a posé le ton : un brouhaha constant, rendant difficile toute conversation fluide. Si le cadre se voulait chaleureux, il aurait gagné à mieux gérer l’acoustique pour offrir une expérience plus immersive.

Le menu chasse en cinq services (plus amuses bouche), accompagné d’accords mets et vins, promettait une aventure gustative. La qualité des plats s'est révélée inégale. Certains plats touchaient presque à l’excellence, comme le chevreuil, malheureusement légèrement trop cuit. Dommage, car sa cuisson parfaite aurait permis de sublimer cette pièce maîtresse. À l’inverse, d’autres mets restaient corrects sans provoquer d’émotion notable.

La sauce champignons-café accompagnant le faisan était une belle surprise : une alliance audacieuse, exécutée avec justesse. Malheureusement, cette originalité n’a pas été la règle sur le reste du menu, où les saveurs semblaient souvent se superposer sans harmonie. Les ingrédients, pourtant de qualité, ne parvenaient pas à dialoguer entre eux, laissant une impression de confusion. Une cacophonie gustative où le plaisir s’éparpille.

Les accords vins-mets, un critère essentiel pour ce type de menu, étaient globalement décevants. Si le vin accompagnant le chevreuil était bien pensé, le reste des choix semblait manquer de finesse, se contentant de suivre des règles générales sans réelle réflexion sur les saveurs.

Côté service, les présentations manquaient de profondeur. Aucune passion dans la description des plats. Les vins nous étaient décrits à la manière d’une étiquette de bouteille : cépage, appellation, localisation. J’aurais apprécié un discours plus vivant, une évocation de leur personnalité ou de leurs subtilités aromatiques. Cela aurait donné une dimension supplémentaire à l’expérience.

Enfin, un détail qui tranche 😁. Le petit pain, servi maladroitement coupé en quatre pour être partagé, manquait de raffinement. Ce n’est pas tant la qualité du pain qui est en cause – correcte, mais rien de mémorable – que la manière. Une telle présentation est davantage attendue dans un bistrot qu’au sein d’un établissement gastronomique.

En conclusion, et même si j'ai passé un moment agréable, Aux Petits Oignons n’a pas su pleinement me convaincre. Si l'on salue certains plats et associations audacieuses, le manque de cohérence et de maîtrise sur l’ensemble empêche de véritablement marquer les esprits. Une belle promesse, mais qui reste...

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