Le Saint Loup — Restaurant in Marche-en-Famenne

Je suis profondément blessée, presque anéantie, par ce que j’ai vécu. Deux fois, j’ai osé franchir les portes de ce restaurant, et deux fois, on m’a traité avec une froideur glaçante, presque inhumaine. La première fois, j’avais tenté de passer outre, de me dire que c’était peut-être un mauvais jour, que ce comportement glacial de la gérante était une exception. Mais cette fois-ci, tout s’est reproduit, avec une précision presque cruelle, comme si cela m’était destiné, comme si j’étais une cible.

Dès que je suis entrée, son regard m’a transpercée. Cette gérante, censée incarner l’hospitalité et la bienveillance, m’a accueillie avec une expression si fermée, si froide, que j’en ai eu le souffle coupé. Pas un sourire, pas un mot agréable. À chaque question posée, elle répondait à peine, d’un ton sec, comme si je lui faisais perdre son temps. J’avais l’impression d’être un poids, un fardeau, comme si ma simple présence la dérangeait profondément.

Et pourtant, j’ai payé. J’ai payé pour un service qui, au vu des prix, aurait dû inclure un minimum de respect. Mais au lieu de cela, je n’ai eu droit qu’à du mépris, une indifférence si lourde qu’elle en devenait insupportable. C’est comme si, pour elle, je n’étais qu’un être insignifiant, indigne d’être traité comme les autres. Pire encore, j’avais l’impression qu’elle voulait me faire comprendre que je n’étais pas à ma place.

Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette différence flagrante de traitement. Autour de moi, je voyais les autres clients accueillis avec chaleur et attention. La gérante passait à leurs tables, leur demandait si tout allait bien, si quelque chose leur manquait. Mais moi ? Rien. Pas un mot, pas un regard. J’étais invisible. Pourquoi ? Pourquoi cette différence ? Est-ce parce que j’étais la seule cliente arabe dans cet établissement ? Est-ce que cela justifie ce mépris, cette hostilité ?

J’ai tout fait pour rester calme, pour ne pas céder à l’émotion. Mais au fond de moi, je me sentais brisée. Humiliée. Comme si ma seule faute était d’avoir osé entrer dans ce restaurant. Cette expérience n’était pas seulement désagréable. Elle m’a fait me sentir inférieure, rejetée, comme si je n’avais pas ma place dans cet endroit, dans leur monde.

Je ressors de là avec un poids sur le cœur, une blessure que je ne suis pas prête d’oublier. Ce n’était pas juste un mauvais service. C’était un message. Et ce message, aussi subtil soit-il, m’a...

Très déçue, j’y suis allée deux fois. Deux fois, le même scénario, la même froideur, la même indifférence glaçante. La patronne, d’une hostilité presque palpable, ne dégage aucune chaleur, aucun sourire. Elle nous a fait sentir que nous étions de trop, comme des intrus venus troubler un équilibre auquel nous n’appartenions pas. Chaque question posée semblait être une offense. Ses réponses, rares et glaciales, donnaient l’impression qu’elle aurait préféré que nous disparaissions plutôt que d’attendre un semblant d’hospitalité.

Et pourtant, j’ai payé. J’ai payé un service au prix exorbitant, un prix que rien ne justifiait, encore moins l’attitude méprisante que j’ai subie. J’avais presque l’impression d’être traitée comme si je venais quémander quelque chose, comme si ma simple présence dérangeait.

Ce qui m’a frappée le plus, c’est cette différence cruelle. À toutes les autres tables, les clients étaient choyés. On venait s’assurer que leur repas se déroulait bien, que rien ne leur manquait. Et nous ? Rien. Pas un regard, pas une attention. Pourquoi cette exclusion ? Était-ce parce que nous étions les seuls Arabes du restaurant ? Était-ce pour cela que nous n’avions pas notre place ici ?

Ce sentiment de rejet, de mépris voilé, laisse un goût amer. Plus qu’un service déplorable, c’était une...

Nous avons soupé dans ce restaurant à plusieurs reprises, mais cette fois encore, nous avons été placés à la table la plus proche de la porte. En plein hiver, c’est très désagréable, car à chaque ouverture de la porte, une vague de froid nous a gênés tout au long du repas. Cela a été d’autant plus problématique que nous étions avec un enfant de 2,5 ans. Nous avons insisté pour changer de table en expliquant ce contexte, mais on nous a répondu sèchement que ce n’était pas possible, car toutes les tables étaient soi-disant réservées. Cette réponse rigide a été particulièrement décevante.

Concernant les plats, ils étaient corrects, mais l’accueil laisse à désirer. La personne qui réceptionne les clients donne une impression de mauvaise humeur, ce qui n’est pas très engageant. De plus, le service était très expéditif. Lorsque nous allons au restaurant pour le souper, c’est pour passer un bon moment convivial et manger à notre aise, pas pour se sentir pressés.

Globalement, ce n’était pas une mauvaise expérience, mais elle n’a pas été pleinement satisfaisante. Il y a du potentiel, mais des efforts doivent être faits pour améliorer l’accueil, le confort des clients, et...