Au sortir du concert du camp musical Lindsay, à l'église de St-Alphonse-Rodriguez, mon ado commande des escargots gratinés, il en mange 5 et en laisse un pour ma femme qui, le reniflant, me dit qu'il n'est pas bon. Je renifle à mon tour, l'odeur ne laisse aucun doute, l'escargot n'est pas bon. J'avertis la serveuse qui, reniflant à son tour, confirme que l'aliment pue. Ce plat ne paraîtra pas sur la facture, m'assure-t-elle. Mais le plat finalement est facturé et je proteste. « "Ils" ont refusé de le retirer de la facture », me dit la serveuse. Qui ça, « ils », je demande, le propriétaire ? Non, une fille sort de la cuisine, je l'interpelle, elle me contredit et affirme qu'elle a servi « les mêmes » escargots ( sic ) à une autre cliente qui les a trouvés très bons, soutient-elle, et que de toute façon, mon fils en a mangé 5. Je lui explique que l'autre table ne m'intéresse pas et que mon fils est un ado capable d'avaler n'importe quoi - qui plus est, il se sentait mal à l'aise de refuser un plat même si celui-ci lui paraissait impropre à la consommation. Le ton devient cassant, de part et d'autre et j'apprends finalement que c'est un autre cuistot qui a préparé le plat en question. Je suis outré de devoir payer pour un plat qui était manifestement immangeable ; un commerçant honnête aurait présenté ses excuses, pas la facture. Avertissement aux affamés, il y a d'autres adresses pour manger convenablement dans le coin. J'ai aussi remarqué que nous étions, dans le restaurant autrement désert, les seuls clients provenant du camp musical, sans doute la preuve que la réputation de la rôtisserie Coq d'Or est déjà largement répandue dans le paysage.