Suis passé déjeuner dans ce bar-restaurant le 24 juillet à midi. Bon, j'aurai dû me méfier vu qu'il n'y avait pas de menu affiché dehors. J'ai juste vu que des gens mangeaient à l'intérieur, alors je suis rentré. On m'a proposé un menu à 18,50 tout compris, entrée, plat, fromage, dessert, vin et café. L'entrée était un feuilleté au jambon avec quelques betteraves rouge en dés. C'était pas du fait-maison, betteraves en boite et feuilleté industriel, mais ça se mangeait. Après, il y avait du sauté de porc avec des pommes de terre en rondelles poellées. Le sauté de porc était cramé, dégueux. Il fallait trier les morceaux de viande fermes perdues dans un tas de mou immangeable à côté. Les pommes de terre étaient passable, sans aucun goût, avaient sans doute traîné dans un frigo avant d'être resservies. Je me suis demandé si les artisans et employé qui mangeaient dans ce même restaurant avaient vraiment eu le même plat principal. Je dis ça parce que celui pas loin de moi avait fini son assiette de porc et pommes de terre, assiette essuyée nickel avec du pain ? En fait, ce qui me différenciait d'eux, c'est que j'étais un marcheur du chemin de Stevenson, avec le gros sac à dos et les vêtements caractéristiques. L'impression donc d'être traité différemment. D'ailleurs, deux jeunes artisans pas loin de moi se moquait de moi en douce, ayant sans doute abusé de la piquette qui leur avait été servie. Quand je suis parti, l'un m'a dit "bon camino ! monsieur !", en ne réussissant pas à garder pour lui son rire moqueur. La bêtise crasse dans toute sa splendeur. Comme si j'étais sur le camino, mot réservé au chemin de Compostelle. Bref, la patronne a reconnu que son porc était cramé. Je n'ai pris ni du vin, ni le café vu que je n'avais qu'une envie, c'était de fuir cet endroit. Mais bon, elle m'a encaissé quand même sans sourciller les 18,50 du menu complet, alors que ça n'en valait pas 12. Elle a quand même bien voulu me mettre dans du papier alu les deux morceaux de fromage que je n'avais pas mangés. Suis prêt à parier que les artisans ne payaient pas ce prix là. En fait, dans ce restau, je pense qu'il y a la nourriture et les prix pour les artisans et les gens du coin, et la bouffe que même son chien ne mangerait pas, avec les prix dingues vus nulle part ailleurs, pour les marcheurs du chemin...
Read moreSur le chemin de Stevenson dont la notoriété ne fait plus de doute, je désirais me restaurer dans cette magnifique ville de Pradelles ce lundi courant. Après avoir arpenté une partie de la matinée les vielles ruelles dans le bas de la cité, et n’y trouvant aucun estaminet pour satisfaire mon appétit, il fallait me résoudre à rejoindre sans conviction le seul restaurant ouvert dans le haut de la ville flanqué d’une terrasse au cœur d’une courbe de la nationale 88, la brasserie du musée. Quelle ne fût pas ma surprise de constater que mon choix par défaut était du meilleur qui soit. La serveuse, dont j’apprendrais plus tard que c’est la patronne, m’accueille avec un large sourire et un contact chaleureux et me propose le menu dans lequel le bœuf bourguignon constitue le plat principal. J’opte finalement que pour le seul plat non sans avoir auparavant commandé l’apéritif qui arrive rapidement. Ce plat de résistance au bon goût et, ma foi, fort copieux, porte bien son nom. Je l’agrémente comme il se doit d’un quart de vin de bonne facture. Il s’ensuit pour finir un café allongé et une note de 15,90 € pour laquelle je m’interroge et je demande à la tenancière si elle n’a pas oublié quelque élément. Nous discutons de la chose puis elle me présente son cuisinier, fort sympathique lui aussi, et m’avoue que, avec des prix très raisonnables et une cuisine de bonne qualité familiale, il y a toujours des gens qui se plaignent et même, il lui semble, de plus en plus. Je lui confirme que ce n’est pas mon cas et que j’ai passé en leur compagnie et grâce à leur bonne chère et la qualité du service un très agréable moment. Je peux repartir pleinement rassasié autant dans le corps que...
Read moreUne très belle surprise dans un petit lieu qui ne payait pas de mine !
A l'opposé des grills/pizza à touristes qui peuplent les alentours, nous nous sommes retrouvés par hasard devant une cuisine simple, "comme à la maison" mais également originale et inventive.
Ici, pas de chichi, un menu du jour comme chez Maman, à 18,50€ en semaine et 20€ le week-end, entierement fait maison. Pour ce prix, on a entrée, plat, dessert, fromage, dessert, café et un quart de vin ! Une politique populaire et à l'ancienne rarement vus ailleurs pour nous autres citadins. Pour ce prix, seuls des ignorants absolus du métier pourraient se plaindre de ne pas trouver du wagyu dans leur assiette.
Côté ambiance, les deux tenancières forment un tandem au poil, avenantes et drôles, simplement et très visiblement humaines.
A déconseiller aux snobinards et aux trolls de métier, très certainement. Pour tous les autres, une très agréable étape sur la route des vacances.
Nous sommes basés à Coucouron, y sommes déjà retournés deux fois et avons hâte d'avaler les 15km qui nous en séparent pour voir ce que Maman a préparé aujourd'hui !
PS : Le menu est même si complet qu'on a dû à chaque fois sauter le fromage pour s'assurer de finir le...
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