Restaurant Le Prieuré — Restaurant in Roanne

We ate here on Saturday 9th of November for lunch. I can't believe this has a Michelin star, a very underwhelming setting, staff didn't seem trained, our waitress spilled wine all over the table with each course, wierd plastic covering on 3 of the courses which contributed absolutely nothing to the dishes. I won't go through each course, but I will just mention the ups and downs - Parmesan biscuits extremely salty, killed the flavour of the toppings, carrot and potato with veal, boring and the plating was very uninspiring, tasted good though, the fish and leaks, again boring presentation but tasted good, undercooked brussel spouts in the lobster soup, all served in the wierd plastic shopping bag with a stick attached, I thought smoke would come out or something, but no, a wierd waste of space, do it once, but 3 times in a row, come on, dessert was messy, just 3 separate desserts plonked on the table, would of Been better all 3 presented on 1 plate, wouldn't really recommend them, the last little finishers were biscuits and a raspberry ontop of cream and a pastry, looked dreadful like the ones sold at Supa U, This was the worst Michelin restaurant I have...

Il y a deux bonnes raisons de s'attabler au restaurant Le Prieuré à Ambierle (42), d'abord pour très bien manger, ensuite pour admirer le magnifique prieuré à la toiture de tuiles vernissées qui se trouve juste à côté.

D'emblée, entre bois, pierre, verdure, parterre de caillous blancs et les 2 vertigineux cyprès de Provence, l'entrée du restaurant marque l'esprit tout comme le macaron Michelin (une étoile) qui s'impose en façade.

Le serveur, costumé, accueille les clients élégamment, discrètement. Le restaurant, à l'intérieur contemporain et au design épuré est chaleureux (moquette au sol, fauteuils rembourrés, lumière douce).

L'épouse du chef Thierry Fernandes, aimable et souriante, est au commande de la salle, présente quand c'est nécessaire et effacée le reste du temps, de quoi se sentir bien.

Avant de passer au menu choisi (L'ALTOME 49€ : entrée/plat/fromages/dessert), florilège d'amuse-bouche, à commencer par un excellent Pressé de foie gras et filet de caille, sauce tomate : superbe assiette dont le goût prendra toute sa valeur avec les petits légumes acidulés présents dans la gelée. S'ensuit un classique Velouté de butternut, crémeux, savoureux, tellement exquis qu'on aimerait percer le secret de sa composition.

Et ce n'est qu'un début car l'entrée de "Cèpes, risotto arborio, crème de parmesan" atteint un niveau d'excellence qui en bouche un coin, dès la première fourchette.

Petite baisse de régime avec le "Boeuf de race charolaise français, jus à la truffe (+10€)" : pas spécifiquement surprenant. La cuisson était parfaite, le morceau de la boucherie Hervé Gonin à Renaison, de qualité mais l'assiette est sombre, peu présentable, les légumes, carottes et choux romanesco, de nouveau en accompagnement et le jus de truffe (peu reconnaissable), proche de la sauce présent dans le risotto.

Affinés par les caves Hervé et Laurent Mons à Saint Haôn Le Châtel, les fromages, judicieusement présentés dans une boîte en bois, offrent une palette dégustative  irréprochable, une qualité exceptionnelle rarement vue en restauration. Le moelleux pain "maison" proposé au centre, issue d'une farine de maïs et concocté par le chef, est une très bonne association, tout en finesse.

Les 3 verres de vins rouges, chacun à 7€ (Côte roannaise Domaine Sérol Ouran 2020 / Saumur Champigny Beauregard Château de Briare 2018 / Saint-joseph Domaine du chêne Chavanay 2019) ont tous présenté un caractère, des arômes hors du commun pour des appellations aussi classiques.

La partie dessert "En 2 temps proposé de bouche à oreilles" commence avec une "Crème brûlée café noisette" pas vraiment esthétique (couleur et aspect) mais, là encore, la surprise est totale tellement le plaisir gustatif est grand. Pour suivre : "Mille-feuille à la pistache" qui, entre pâte feuilletée (raffinée) et crème (onctueuse), propose un parfait équilibre. Pour terminer, les petites douceurs de fin de repas, sans être originales, tout comme l'ensemble des desserts, font tout de même sensation, ne serait-ce qu'à travers cette gourmande pâte à tartelette, croquante et beurrée comme il faut.

Le restaurant Le Prieuré se démarque clairement de certains déjà très bons restaurants. Le célèbre guide ne s'est pas trompé, voyant en ce chef le petit plus qui fait la différence : mets et vins sélectionnés, cuisine classique et moderne, précise, fine, atteignant par-ci, par-là le summum. En salle, pas de chichi outre mesure, juste un lieu où s'exprime un certain "art" culinaire, formidablement représenté par Thierry...

Le Prieuré – L’émotion à l’état pur

Une expérience rare, sincère et inoubliable. Le chef Dominique Olivieri, fort de ses voyages et d’une riche expérience acquise dans les plus grandes maisons du monde, nous transporte dans un univers de saveurs inédites. Les épices sont travaillées avec audace et finesse, éveillant les papilles, surprenant, et révélant la véritable essence des produits mis à l’honneur.

Un chou-fleur comme vous n’en avez jamais goûté : redécouvrez sa saveur originelle, pure et vibrante. Du végétal au cœur carné, chaque assiette sublime la matière, jusqu’à un bœuf brut, intense, à la fois puissant et élégant.

Puissent les experts du Guide Michelin se laisser guider jusqu’à Ambierle, car ici, tout est art, émotion et précision.

Et surtout, ne passez pas à côté des vins, choisis avec passion par Emmanuel, le sommelier inspiré : de véritables trésors d’originalité et de caractère, sélectionnés pour sortir des sentiers battus. L’accord mets & vins du Prieuré est tout simplement divin.

Un immense merci pour l’accueil attentif et le service irréprochable, où chaque plat est présenté comme une promesse de plaisir avant même la première bouchée. L’équipe du Prieuré incarne à merveille l’esprit de la grande gastronomie : exigence, passion et élégance.

Ambierle mérite le détour : son charme authentique se marie à la perfection avec l’expérience culinaire offerte par le restaurant, dont la qualité remarquable reste étonnamment accessible.

Ici, dîner devient un véritable spectacle — une mise en scène orchestrée avec la précision d’un opéra, où chaque détail célèbre les sens : la vue, l’odorat, le goût, le toucher… Une symphonie gustative dont les échos perdurent longtemps après le repas.

Enfin, le chef se renouvelle sans cesse, proposant une nouvelle carte toutes les six semaines. De nouvelles saveurs, de nouvelles émotions : une programmation audacieuse, à la hauteur...