We came here after our afternoon swimming in Seixal and the route to the restaurant was beautiful. We were welcomed with open arms. The staff, especially the girl with the red hair whose name I unfortunately forgot to ask, were very friendly and attentive. The kitchen was almost closing but we were still served the most amazing meals. I had the chicken prego and my boyfriend had the hamburger. Both were delicious. While we were waiting we were offered some local chicken soup which was phenomenal. If you go there and still have room for dessert I highly recommend the pineapple with Madeira and the key lime pie!! Overall I recommend this a 10/10 and wish we found it earlier during our trip so that we could go back...
Read moreOur favorite restaurant in all of Madeira! We were truly impressed by everything—the warm atmosphere, the beautifully designed interior, and even the stylish uniforms of the staff.
We were also delighted by the thoughtful extras from the chef: chicken soup, wine, and even a cookie with our coffee (we laughed that the cookie alone would’ve been a wonderful touch, but this was even better!).
Their specialty is espada, and we can confidently say it was the best we tried anywhere on the island. The garlic bread was also the tastiest we’ve had, and the desserts were simply amazing.
We already can’t wait for our next trip to Madeira just to...
Read moreJ'étais serein comme une colombe un 21 septembre, jour de paix dans le monde. Je venais de serrer les fesses sur le plongeoir des piscines naturelles de Porto Moniz, un plongeoir installé 57 m au-dessus de l'eau (hauteur pressentie). Alors quand on est arrivé au bout de cette route du bout du monde, escorté par les hortensias (même quand t'as l'habitude de pisser sur les pâquerettes et que t'as pas l'âme d'un botaniste, les escadrons d'hortensias, ça t'arrache les larmes), juste à l'abri des montagnes, des terribles désastres qui s'annoncent, j'avais l'estomac et le cœur légers. Et là, au bout de la route, où quelques fermiers sans chaussures traversent avec une flopée de moutons à la sortie de l'hiver (et c'est long, parce qu'on dirait qu'y aura pas d'hiver dans le coin avant une prochaine éruption). Et là, dans une auberge où serait assis avec plaisir Portos, avec le feu qui crépite dans un coin, la surprise. Une cuisine locale (avec des hortensias en zakouski), des sardines qui pataugent plus haut et tentent de descendre la rivière, des mets dorés, rôtis et fumants, c'est le banquet des princes, c'est le barde qu'on a muselé et c'est la fête dans cette salle en bois sous un toit immense qui se caresse sous les aisselles. Je bois comme une chèvre, les hortensias me ramèneront, elles redescendront la route en lacis, quand j'aurai décidé de partir, de quitter la casa justiniano, mais pas maintenant, pas tout de suite. J'ai les larmes aux yeux. C'est pour ça qu'on voyage. Pour trouver une auberge aux confins du monde qui te permet de bouffer et de boire comme si c'était ta dernière Cène et que tu attendais d'être écartelé à la sortie, parce que Judas t'a déjà vendu aux Pharisiens. C'est pas de la bouffe. C'est de la littérature. Pendant des années je me réfugierai dans ce souvenir, à l'abri...
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