Abel Dominique Boyé, fils de Louis, cordonnier et de Françoise Constant, est né à Marmande le 6 mai 1864 au 32, rue Puygueraud.Il débute son apprentissage dans l'atelier familial après de brillantes études à l'école des Frères de Marmande où ses aptitudes pour le dessin sont décelées. Au gré de son imagination et de ses rêveries, frustré par le métier de cordonnier qu'il n'a pas choisi, le jeune Abel dessine ses premiers portraits sur le seul support dont il dispose : le cuir. Il part ensuite étudier à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux. Ses maîtres voient en lui un artiste de talent et le poussent à entrer à l'école des Beaux-Arts de Paris, où il est reçu en 1883 dans l'atelier de Benjamin Constant. De 1885 à sa mort en 1933, Abel Boyé expose sans interruption au Salon de la Société des Artistes français. Malgré une vie parisienne mené tambour battant, il n'en oublie pas moins sa province et participe en mai 1897 au premier salon des Amis des Arts à Agen, où il présente la belle et délicate "Nausicaa" conservée depuis au musée d'Agen. Abel Boyé fut un travailleur acharné et infatigable. Jusqu'à la fin de sa vie, il exposa dans les plus grands salons de son époque ainsi que dans les plus réputées des galeries d'art. Outre de grandes commandes d'Etat, Abel Boyé a réalisé de nombreux travaux pour des particuliers. Il décora aussi des églises, des thêatres, comme le thêatre Ducourneau d'Agen, où il exécute à la cire, la décoration du plafond et des panneaux de la rotonde du foyer. Abel Boyé s'éteint le 21 juillet 1933 à Levallois-Perret alors qu'il vient de présenter au Salon, dont il est devenu membre du jury, une "baigneuse matinale" et son complément vivifiant, "L'eau fraîche". Il repose parmi les siens au cimetière de sa ville natale. Il aura été l'un des peintres les plus célèbres de son époque. Peintre académique, certes, à qui les plus grands salons, généralement fermés aux artistes novateurs tels les impressionnistes, firent un sort glorieux. Il aura connu tous les honneurs, ou presque, que pouvait envisager un peintre notoire. Aujourd'hui perdue de vue, son œuvre demeure cependant un très vivant témoignage du goût et de la culture officielle de la fin du XIXè siècle et du tout début...
Read moreUn musée qui mériterait plus de moyens... un personnel impliqué et charmant, des toiles intéressantes mais une mise en valeur...
Read morecharmant musée méconnu, à voir en ce moment exposition des photographies de Félix Arnaudin, passionnant et en plus...
Read more