Je vous donne les horaires d'ouverture du Fort de Saint-Agnès Visite du fort toute l’année samedi et dimanche de 14h30 à 17h30 En juillet, août et septembre : tous les jours de 15h à 18h Pendant la Fête du Citron : ouvert tous les jours de 14h30 à 17h30. L'ouvrage de Sainte-Agnès est une fortification faisant partie de la ligne Maginot, située sur la commune de Sainte-Agnès dans le département des Alpes-Maritimes.
Constitué de six blocs perchés sur un sommet au-dessus de Menton, cet ouvrage devait interdire par les feux de son artillerie le passage par le littoral méditerranéen. Pendant les combats de juin 1940 contre l'armée italienne, son équipage effectua des tirs pendant quelques jours.
Sommaire
DescriptionModifier
Le village perché de Sainte-Agnès (à gauche) et les ruines de son château (sur le sommet), vus depuis la route de Gorbio. Les galeries de l'ouvrage sont taillées dans la roche, ne laissant en surface que des blocs assez discrets (le bloc 2 est visible juste en dessous du château).
L'ouvrage a été construit en bordure du village de Sainte-Agnès, une petite agglomération perchée sur le versant occidental de la cote 766. Cet emplacement domine le littoral méditerranéen, juste au-dessus de Menton (cette dernière est à seulement quatre kilomètres au sud-est).
Position sur la ligneModifier
L'ouvrage a but de défendre le territoire français contre l'armée italienne, débouchant des sentiers muletiers ou de la route côtière traversant la frontière franco-italienne. L'ouvrage faisait partie de la ligne Maginot, dans le secteur fortifié des Alpes-Maritimes. Ce secteur était subdivisé en cinq sous-secteurs : Sainte-Agnès se trouve dans celui le plus au sud, le « sous-secteur des Corniches », qui comprenait deux lignes successives de fortifications.
La plus puissante est appelée la « ligne principale de résistance ». Dans le sous-secteur des Corniches, elle se situe en retrait à cinq kilomètres de la frontière franco-italienne, le long des hauteurs bordant à l'ouest de la vallée du Careï, avec un succession d'ouvrages bétonnés, s'appuyant mutuellement avec des mitrailleuses et de l'artillerie sous casemates : les ouvrages du Col-des-Banquettes (EO 7), de Castillon (EO 8), de Sainte-Agnès (EO 9), du Col-de-Garde (EO 10), du Mont-Agel (EO 11), de Roquebrune (EO 13), de la Croupe-du-Réservoir (EO 14) et de Cap-Martin (EO 15). L'ouvrage de Sainte-Agnès croise ses feux d'artillerie avec l'ouvrage de Castillon à 4 km de distance au nord et avec celui de Roquebrune, à 3,2 km au sud. La continuité des tirs de mitrailleuses est assurée entre Castillon et Sainte-Agnès par le petit ouvrage du Col-des-Banquettes et entre Sainte-Agnès et Roquebrune par le petit ouvrage de Col-de-Garde, ainsi que par une série de blockhaus d'infanterie.
En avant de cette ligne principale, une seconde ligne a été construite pour donner l'alerte, retarder au maximum une attaque brusquée et couvrir un peu les trois communes se trouvant à l'est des ouvrages (du nord au sud Castillon, Castellar et Menton). Cette ligne est composée d'« avant-postes », qui sont beaucoup plus petits (et beaucoup moins chers) que les ouvrages de la ligne principale ; sur les 29 avant-postes alpins (AP), sept ont été construits dans le sous-secteur des Corniches. Six de ces avant-postes barrent les différents chemins descendant de la ligne de crêtes marquant la frontière : du nord au sud l'AP de la Baisse-de-Scuvion (à 1 154 m d'altitude, sous le mont Roulabre), l'AP de Pierre-Pointue (à 1 156 m), l'AP de Fascia-Founda (dans la Baisse de Faïche-Fonda, à environ 1 000 m d'altitude), l'AP de la Péna (sur le rocher de la Penna, à 727 m), l'AP de La Colletta (sur le chemin de l'Orméa, à 466 m), l'AP du Collet-du-Pillon (sur le chemin des Granges de Saint-Paul, à 400 m, aujourd'hui sous les remblais d'un terrain de sport) et l'AP de Pont-Saint-Louis (barrant...
Read moreUn livre d'histoire qui nous fait toucher en réel l'existence de cette partie de l'histoire de notre pays et nous montre ce qu'était la vie en temps de guerre à cette époque... attention petite laine recommandée pour la visite, la température extérieure ne présume aucunement de la température interieure bien plus basse par temps chaud... Et après la visite, Sainte Agnès est un joli petit village à parcourir afin de visiter, se restaurer et/ ou acheter quelques spécialités locales du genre confitures artisanales du pays ou acquérir un beau luminaire fait main par un artisan local. Sinon les ruines du château en surplomb offrent une vue incroyable sur Menton et ses environs et à son pied, vous trouverez le jardin de la sorcière qui vous ravira de ses senteurs et de sa vue exceptionnelle. Enfin un point de vue genre mirador vous propose sa longue vue afin de scruter les détails de l'horizon... Pour info compter environ deux heures de marche pour un dénivelé positif de 1200 mètres environ depuis Menton. belle balade à faire mais qui nécessite tout de même des chaussures qui grippent et tiennent aux pieds. Necessite aussi une bonne condition physique, une casquette et un coup d'œil sur pa météo.Prévoir aussi au moins un litre d'eau par personne à rationner, un petit truc pour la fringale et quand même un peu de courage. La vue, les senteurs et le sentiment d'accomplissement vous récompenseront. Sinon ligne 10 en bus depuis Menton ou parking voiture mais attention, les places sont limitées.. Merci à tous de respecter ce lieux, il vous le rendra👍.( Attention pas de distributeur de billets dans...
Read moreJ’espère que le maire lira ce message.
Infos a savoir : réservation recommandée vu la popularité croissante du lieu (places et créneaux limitées) et prévoir cash ou chèque car CB non acceptée.
On a eu de la chance en passant voir le village d’avoir encore de la place avec ma compagne et de découvrir ce fort que nous n’avions pas prévu de visiter initialement. C’est après coup l’une des plus belles attractions culturelle et historique du patrimoine de notre département ! Indispensable d’y aller une fois dans sa vie ! Le guide, un ancien militaire de caractère est passionné et passionnant, il connait l’histoire du lieux par coeur et vous fait découvrir plus de 1 km de souterrains avec fougue comme si vous y étiez a l’époque. A faire. A refaire. Voir même a rerefaire. Et surtout à encourager et a valoriser au niveau des subventions européennes, régionales et départementales ! Nous devons préserver ce patrimoine ! La communication pour faire connaître ce lieu et la logistique des parkings pour accueillir le monde croissant autour de ce petit chef d’oeuvre du génie militaire semble également indispensable autant pour le rayonnement économique et culturelle du village et pour les visiteurs. Le guide mérite tout les soutiens existants pour continuer sa passion et rénover ce fort qui a déjà de très...
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