Je tiens à partager mon expérience, car elle a littéralement gâché plusieurs années de ma vie étudiante.
J’avais commencé en LEA puis j’ai basculé en LLCER. La présidente de formation m’avait assuré que j’étais acceptée, j’ai donc suivi les cours, passé tous les examens, et je pensais être inscrite normalement. Résultat ? On finit en mars, on m’appelle en avril pour m’annoncer que je n’étais jamais inscrite officiellement. Toutes mes notes du premier semestre ont été perdues. J’ai dû tout repasser, comme si rien n’avait compté.
Quand j’ai tenté de régler ça avec Mme Dépret, l’assistante de scolarité, sa réponse a été qu’elle « ne pouvait rien y faire ». Ce n’était pas la première fois : tout le monde s’accorde sur son incompétence, car à chaque problème elle dit être impuissante. Résultat : j’ai redoublé une année entière, et même ce que j’avais sans doute validé, j’ai dû le repasser. Sans compter que j’ai dû me battre à chaque fois pour faire reconnaître mes notes (heureusement que j’avais gardé des preuves ! Mais pour celles sans preuve ? Tant pis pour moi).
Mme Szevo, professeure d’espagnol, a passé deux années à m’humilier publiquement. Dès qu’elle me voyait, c’était « Encore là cette année » devant toute la classe, avec des remarques rabaissantes et un ton méprisant. Je considère ça comme une forme de harcèlement. Elle s’acharnait aussi sur ma camarade et moi : redoublement, même traitement. Impossible de parler du cours ou de comparer les exercices sans qu’elle s’énerve et nous sépare, comme si on était en primaire, alors que se concerter est normal quand on apprend une langue vivante. Cerise sur le gâteau : sa manie d’annoncer à voix haute les notes les plus basses avant de rendre les copies, histoire de bien humilier les concernés devant la classe entière.Trois ans après, j’en ressens encore la gêne et l’humiliation. Et pourtant, avec le professeur du premier semestre, tout s’était très bien passé et j’avais eu de bonnes notes. La différence est flagrante.
Mme Lanasri, professeure de civilisation britannique, avait pour habitude de ridiculiser les étudiants à l’oral. Mon tout premier oral, en début de L1, elle m’a dit devant l’amphi que j’avais « fait de la merde », puis a continué à en reparler ensuite en cours, histoire d’enfoncer le clou. Et malgré ce discours humiliant, la note finale fut un 10 : autant dire que la logique de l’évaluation laisse perplexe. Imaginez entendre ça alors qu’on sort à peine du lycée…
Au terme de la deuxième année, j’ai sombré dans une grosse dépression. Je me suis mise à croire que je ne valais rien et que j’avais perdu mon temps. Ces humiliations répétées, cette désorganisation totale et ce manque de considération m’ont détruite moralement.
Mention spéciale à M. Leboisselier : un excellent professeur, bienveillant, qui a compris qu’il y avait un problème et qui a su m’écouter. Il m’a guidée pour mon projet d’avenir en me parlant comme à une personne normale et censée. Je n’oublierai jamais son geste, un vrai contraste dans ce chaos
Si vous voulez étudier dans un environnement sain et respectueux, je vous déconseille vivement ce département Langues, bâtiment Matisse. Ici, il faut être prêt à perdre ses notes, à vous battre pour qu’on reconnaisse vos résultats, et à subir des humiliations gratuites. Pour ma part, cette université m’a laissée des séquelles...
Read more
Learn more insights from Wanderboat AI.
