Désillusion confirmée Il est plus que regrettable de constater cette dégringolade de qualité, tant sur le plan organisationnel que gustatif, après plusieurs années à nous offrir un repas à l’auberge Georges Blanc. Notre soirée fut tristement émaillée de médiocrité pour la 2ème fois consécutive. Parcours du combattant pour accéder au restaurant avec une chaise roulante – le personnel nous a indiqué à distance où nous installer ; puis nous avons dû nous débrouiller seuls pour choisir notre table, ce qui n’est pas franchement commun dans un tel établissement. Nous avons dû patienter 20 longues mn avant qu'un très jeune apprenti daigne enfin nous présenter la carte des plats et celles des boissons. Bien que les mises en bouche soient arrivées rapidement, nous avons été sidérés de constater que deux d'entre elles contenaient des petits morceaux d'os pointus, ce qui a été particulièrement fâcheux pour ne pas dire dangereux. Au moins 30 mn plus tard… notre jeune néophyte revient enfin prendre notre commande – nous lui indiquons avoir soif, car pas même une bouteille d’eau accompagnait nos amuses bouche. Le ton de la soirée était donné ! Par la suite, les plats ont été servis avec un retard considérable, comme cela semblait être devenu la norme. Heureusement le pain était présent pour faire face à notre faim qui se faisait sentir. Les deux « poulet crème » ont été servis sans aucun accompagnement, seulement cinq petites crêpes de mini taille blini trônaient cocassement dans les assiettes. Les 2 viandes Angus et Chateaubriand ont été servies crues, allez soyons complaisants… bleues et chaudes, au lieu d’être saignantes. Après les avoir fait recuire à notre demande, nos pièces de viande identiques sont revenues avec une surcuisson prononcée et une croûte grillée d'environ 3 mm, ce qui a été choquant. Le cuisinier semblait probablement vexé et pressé de se débarrasser de cette tâche imprévue. Et aucune excuse n'a été présentée par le personnel pour cette grossière erreur. Bref inadmissible dans un tel endroit et à ce prix. Des morceaux de choix à plus de 40 € pièce traités ainsi, c’est juste abject ! La situation est devenue d'autant plus inacceptable quand un autre très jeune serveur et plutôt fougueux est venu débarrasser nos assiettes où il était à la limite de l’impolitesse lorsqu’il a reçu nos doléances pourtant courtoises malgré le contexte ! Doit-on évoquer un verre de vin supplémentaire commandé pendant la re-cuisson des viandes ? Le fait que l’un d’entre nous ait dû se déplacer pour le réclamer à nouveau témoigne d'un manque d'efficacité et de coordination dans le service. Bien que le verre de vin soit finalement arrivé dans les 5 minutes suivantes sans doute grâce à notre requête exceptionnelle, il est ironique qu'une serveuse ait apporté un autre verre 45 minutes plus tard, montrant ainsi que les consignes n'étaient pas clairement communiquées ou suivies. Nous avons dû finir par agacer, car la carte des desserts a été posée sur la table avec une certaine rudesse ; au bout de 30 mn d’attente (encore et encore), nous avons décidé de décamper. Arrivés vers 19h30, nous sommes partis à plus de 23h. Cela laisse dubitatif eu égard à notre repas sans dessert, ni café. Si nous devons comparer, Boccuse reste à la hauteur sans conteste ! Petit message aux futurs clients : vous aurez peut-être une chance d’obtenir les faveurs et la considération que l'on est en droit d'attendre d'un établissement de ce calibre. Mais à vos risques et périls. Petit message aux acteurs de l’Auberge : Surfez sur la vague d’une notoriété sans doute acquise durement par le Chef Georges BLANC, sans l’entretenir de rigueurs et de perfections, ne pourra durer éternellement et c’est un manque de grand respect pour son travail. Peut-être faire appel à Philippe ETCHEBEST pour redresser tout ça ? Pour terminer, une citation de Sam Walton : « Il n'y a qu'un patron : le client. Et il peut licencier tout le personnel, depuis le directeur jusqu'à l'employé, tout simplement en allant dépenser son argent ailleurs ». Ce que nous ferons...
Read moreUne soirée en quête de l’éclat culinaire élusif
En posant les pieds dans l’enceinte de L'Ancienne Auberge 1900, je nourrissais l'espoir d'un voyage culinaire hérité de la tradition impeccable de la marque Georges Blanc. Cependant, ce voyage s'est avéré être une odyssée parsemée d'absurdités qui ont voilé la promesse d'une expérience raffinée.
Dès l'ouverture de l'apéritif, la symphonie vacilla. La serveuse, portant un plateau garni de quatre verres - trois crémants et un Martini - fit son entrée, annonçant avec une assurance désinvolte : "J'ai un crémant." Après avoir distribué les trois verres (non sans difficulté et non sans notre aide), elle se tenait là, le verre de Martini solitaire trônant sur son plateau, et nous questionna à voix haute sur l'heureux élu du Martini, alors qu'il ne restait plus qu'une âme à la table, patientant sagement pour sa boisson. La scène aurait pu être tirée d'une farce théâtrale, sauf que nous n'étions pas dans une comédie, mais dans un établissement revendiquant un certain pedigree culinaire.
Avant que le dernier verre d'apéritif n'atteigne sa destination légitime, les amuses-bouches firent une apparition prématurée, comme des acteurs impatients trébuchant sur scène avant le lever du rideau. La carafe d'eau, elle, jouait le rôle de l'invitée timide, n'arrivant qu'après que son absence fut notée et revendiquée.
Le menu à 74 euros fut présenté avec une arrogance non nécessaire, qui aurait pu être évitée par une simple clarification — un "Rôti de volaille" clairement énoncé au lieu d'un ambigu "Rôti", dissipant toute confusion potentielle. Un peu d'humilité aurait sauvé l’atmosphere.
Ma soupe m'offrit une surprise croquante : des coquilles de moules égarées, mettant en péril ma dentition. Malgré le remplacement du plat par l'une des rares serveuses aimables, l'absence de geste commercial à la fin laissait un goût d'amertume qui transcenda la saveur de la soupe. Par ailleurs, la qualité discutable des moules et des crevettes a semé le doute quant à la fraîcheur et la rigueur du contrôle des ingrédients employés.
Les pâtes qui suivirent étaient trop cuites, un affront gastronomique exacerbé par la présence de ma compagne italienne. L'absence d'explication des plats n'a fait qu'ajouter à l'ambiguïté de la soirée, nous laissant naviguer dans un brouillard de suppositions sur les composants de nos assiettes.
La volaille rôtie fit son entrée par la suite, trônant dans son assiette dans un isolement presque poignant. L'accompagnement, bien que présent, semblait avoir été relégué à une contrée lointaine de la table, loin des yeux et donc loin du cœur, rendant le dressage de l'assiette plus désolé qu'un ciel gris d’automne.
En matière de chronologie, le fromage et le café semblent avoir troqué leurs horloges, le café de mon ami se trouvant bizarrement escorté par son fromage.
L’organisation était comparable à un puzzle incomplet avec une relève de quatre ou cinq serveurs différents, contribuant à la confusion. Un serveur, en particulier, semblait faire fi des rudiments de la courtoisie, en portant son bras devant le nez de mon ami pour servir du fromage blanc à sa femme.
En somme, l'addition finale a résonné comme un rappel dissonant à une symphonie prometteuse. La marque Georges Blanc, autrefois prestigieuse, semble avoir été dépouillée de son éclat. Les prix exorbitants exigent une excellence tant dans l'assiette que dans le service, une excellence qui nous a échappée ce soir-là.
L'Ancienne Auberge 1900, malheureusement, vous possédez les notes, mais la mélodie s'est perdue en chemin. Pour une partition signée Georges Blanc, l'audience méritait mieux que ce concert...
Read moreWe entered the restaurant with high hopes. After all, this is one of the most eminent chefs of all France. The venerable gentleman approached our table early with a halting gait. It is impressive that he is still active at 82. Alas, he no longer controls the events. The champagne, which was served as an aperitif, was a bit sweet not drinkable. My foie gras was good, but the bread served along with it reminded me rather of supermarket toast than a brioche. The Poulet de Bresse was very very tough and almost not edible. The best part of the meal were the peas. The service was not friendly and not very knowledgeable. All in all, I am afraid it is the better choice to go to a roadside inn than to pay 300 euros for two on a mediocre dinner. Generally, the issue with the village Georges Blanc is that it lacks taste. If you compare this with Troisgros, Pic or Guérard, the difference...
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