Située à quelques kilomètres de Paris, la Vallée-aux-Loups offre à Chateaubriand en 1807 une demeure à l’ écart de la scène politique qu’il quitte pour un temps après avoir publié dans le Mercure de France un article fustigeant le despotisme de Napoléon qui lui vaut la sanction de s’éloigner de la capitale. En novembre 1807, l’auteur s’installe avec son épouse Céleste dans ce qui n’est alors qu’une maison de jardinier, à laquelle il donnera une empreinte toute personnelle qui en fait aujourd’hui une maison d’écrivain singulière, fortement marquée de la présence de l’auteur. Si c’est à Combourg que Chateaubriand dit être devenu ce qu’il est, la Vallée-aux-Loups est indéniablement l’autre lieu emblématique lié à la mémoire de l’écrivain. C’est là en effet que s’exprime toute la dimension de l’homme, à la fois écrivain, homme politique, voyageur et botaniste. Incessamment pris entre les feux d’une carrière politique contrariée et d’une vie littéraire féconde, Chateaubriand trouva là un « petit désert » où apaiser son amertume de ne pouvoir occuper sur la scène politique de son temps la place qu’il espérait. C’est là aussi qu’il écrivit quelques-uns de ses ouvrages majeurs et commença la rédaction des futurs Mémoires d’outre-tombe. Enfin, aménageant lui-même maison et parc, il fit de la Vallée-aux-Loups la demeure d’un voyageur immobile vivant au milieu des souvenirs des pays parcourus, disant les patries spirituelles de l’homme comme les correspondances intimes entre nature et lieu de vie et de création. La maison de Chateaubriand, labellisée "Maison des illustres" en 2011, invite à ce voyage immobile au cœur du romantisme, sur les pas de l’Enchanteur et dans son intimité.
Comptez 5€ la visite de la demeure ainsi que son...
Read moreLa Vallée-aux-Loups: quoi de mieux pour la définir, que la genèse des Mémoires d'outre-tombe... En y acquérant "une maison de jardinier cachée parmi des collines couvertes de bois", Francois-René de Chateaubriand, eut le sentiment, "que cet étroit espace, serait propre à renfermer ses longues esperances". Deux cents dix sept ans après...cet écrin de verdure, géographiquement si près de Paris et pourtant si loin de ses fracas, demeure un havre de paix, où tout visiteur peut admirer la beauté de cette nature, en rêvant à son tour, et en se laissant porter...vers de longues espérances. Toujours un bonheur, de revoir non seulement le parc, mais la maison de l'auteur d'Atala, roman prochainement illustré dans une exposition temporaire en ces lieux. Au fil du temps, il semble que la décoration murale et mobilière ait été modifiée, mais chaque pièce magnifiquement ornée, demeure un plaisir pour les yeux. Mise en scène parfaite et raffinée. La demeure semble toujours occupée, et on peut supposer qu'à chaque "porte" franchie, le Vicomte va apparaître. Dame à l'accueil charmante, Personnel aimable. Tarif d'entrée plus que raisonnable. À voir, à revoir, à faire...
Read moreMême si tu as sué sur les Mémoires d'outre-tombe, en souhaitant que l'enfer existe pour que cet abruti de François-René paie un peu pour les souffrances qu'il a causées, tu peux passer un très bon moment ici.
La maison en elle-même est charmante, l'entrée coûte 3€ (1,5€ en tarif réduit, par exemple si tu es prof, ou que tu accompagnes un prof et que ta tête revient au guichetier qui super sympa), il y a des visites guidées et des audioguides.
Autour, un beau parc (là c'est gratuit), avec un arbre à livre (tu peux emprunter un des bouquins stockés dans le tronc et aller te poser pour lire), une grande pelouse, une glacière d'époque, et des citations de François-René disposées un peu partout. Saleté.
Bon en vrai ça donne une balade très agréable, et surtout n'oublie pas d'aller visiter l'arboretum, de l'autre côté de la route, qui est magnifique.
Et pour venir, un coup de RER B jusqu'à Robinson, 15 minutes de marches dans des petites rues jolies,...
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