Café de la Grille — Restaurant in Béziers

Une expérience déplorable du début à la fin. Nous étions trois. À notre arrivée, l'une de nous salue poliment la serveuse (ou peut-être la patronne) : pas un regard, pas un mot. Ambiance posée. On demande s’il est possible de déjeuner, on nous répond par une question hors sujet : “Vous êtes touristes ?” Toujours aucun accueil digne de ce nom. On nous place à l’écart, isolées dans un coin du restaurant, soi-disant parce que des tables étaient réservées. Pourtant, nous sommes arrivées à 14h et personne d’autre n’est venu s’asseoir par la suite. Bref. On tente de commander une salade de la mer, qui est pourtant encore affichée à l’extérieur. On nous répond qu’il s’agit d’une erreur, que “la carte n’a pas été mise à jour”. Résultat : on se rabat sur une salade norvégienne. Quand on commence à passer commande, le serveur nous rétorque sèchement qu’on ne doit pas "mettre la charrue avant les bœufs", et qu’on verra “d’abord les boissons”, comme si consommer était une obligation. Les plats arrivent : une assiette remplie essentiellement de salade verte, une fine tranche de saumon et cinq crevettes industrielles, surgelées, détrempées, salées à l’excès. Immangeable. 14 euros pour ça. C’est tout simplement du vol. Quand on signale poliment que les crevettes ne sont pas bonnes, le serveur répond : “Vous voulez vous réconcilier avec les desserts ?” Pas un mot d’excuse, pas de remise en question, rien.

Et pour finir, l’hygiène laisse clairement à désirer : sets de table tachés de vin, toiles d’araignées noires au-dessus du plan de travail, visibles depuis notre table (située juste à côté du cuisinier qui préparait les pizzas).

En résumé : accueil froid et méprisant, cuisine fade et bas de gamme, tarifs injustifiés. Il y a bien assez de bonnes adresses pour éviter celle-ci. Passez...

A fuir. Après une rando à vélo opérée depuis tôt le matin pour échapper à la canicule, nous nous sommes posés en bout de terrasse de cet établissement vers 11h30, relativement vide, sur une table sur laquelle restait deux verres de la précédente consommation. L’accueil commence bien de la part de la serveuse : « bien évidemment vous choisissez la table qui est pas débarrassée et vous m’obligez à la nettoyer ». D’une part, ça me semble faire partie du travail lorsqu’on tient un établissement. D’autre part, cette table avait l’avantage d’être à l’ombre et de nous laisser à côté de nos vélos. Vient la commande : deux Perrier, un allongé, un sirop de grenadine et, Ô MALHEUR, une carafe d’eau. « AH NON » nous répondit-elle. « Ce sera une bouteille. Ou un verre. D’autant que vous avez déjà deux Perrier donc bon ». Je vais passer sur le fait qu’elle a reproché à mon ami de ne pas avoir rebondi sur « deux Perrier » lorsque je passais commande. Tout comme le fait d’avoir questionné de façon très désagréable la pertinence du choix de mon ami de prendre un sirop. Je vais aussi passer sur le fait que l’amabilité n’était pas son fort. Après tout, nous avons tous des mauvais jours (quoi que, lorsque l’on fait un métier de service, il faut réellement se questionner sur une réorientation professionnelle). Toutefois, refuser une carafe à des clients attablés, bien que ce soit dans son bon droit, je trouve ça hallucinant, surtout un jour de très forte chaleur, après un effort physique. À l’évidence, cette serveuse aime faire une distinction entre les locaux/habitués qui auront toutes les attentions du monde (même lorsqu’ils demandent un simple sirop de pêche) et les autres qui manifestement la dérangent et qui ne sont à l’évidence pas les bienvenus...

We were seated under an awning and when a slight wind gust occurred the hardend pigeon poo rolled of the awning roof unto our table. Fortunatly no food served to us at this point in time. We requested we be relocated, no problem.

Within minutes other dinners were seated in the very same seats, below the pigeon poo drop zone. We ordered two wines and one pizza, however we were advised we needed to order two meals! ordered another pizza which was drowned virgin oil. I should of headed my gut instincts and just had the wine...