Le Musée du Bardo est une résidence d’été située sur les coteaux de Mustapha supérieur dont la construction remonte vraisemblablement au XVIIIe siècle. Elle aurait appartenu à un prince tunisien, le prince Omar ou Mustapha Ben Omar, exilé en Algérie. En 1830, la villa fût affectée au général Exelmans. Elle devint en 1846 la propriété de Monsieur Lichetlin, en 1851 de monsieur Baccuet, en 1868 de monsieur Grauby, et en 1874 de madame Aziza Fao, fille de monsieur Bacri, un riche banquier. L’agha de Biskra, Ali Bey l’acquis en 1875, et l’agrémenta de belles fresques et de carreaux de faïences importés de plusieurs pays. Il revendit la villa en 1879 à monsieur Pierre Joret, dernier occupant de la villa, qui a effectué des extensions dans la partie basse, sans altérer l’unité architecturale de la bâtisse. A son décès, sa sœur, madame Frémont, céda la villa du Bardo à l’état français .Celui-ci décida d’en faire un musée de préhistoire et d’ethnographie algérienne, réplique du musée de l’homme à Paris, dont l’inauguration, en 1930, devait coïncider avec le centenaire de la colonisation française en Algérie. C’est à partir de cette période que d’autres corps de bâtiments ont vu le jour : l’administration, la demeure du conservateur, les réserves et laboratoire du CNRPAH. La villa du Bardo est classée « monument historique le 1er Septembre 1985 et le 12 Novembre de la même année, le musée est classé musée national. Les missions du musée du Bardo son défini dans le Décret exécutif du journal officiel n° 07-160 du 27 mai 2007 et qui ont pour objectifs de conserver, restaurer, étudier et enrichir les collections ; acquérir des biens culturels matériels ; inventorier les biens ; participer aux travaux lies a son domaine ; rendre les collections accessibles au public par tous moyens ; rassembler la documentation liée aux objets et diffuser l’information liée à eux ; réaliser des programmes d’animation (conférences, expositions …) ; contribuer au progrès et à la diffusion de la connaissance et de la recherche liées à l’activité du musée ; étudier les collections et diriger les recherches scientifiques liées à leurs objectifs ; publier le résultat des recherches ; organiser et participer à des séminaires scientifiques nationaux et internationaux ; échanger les collections muséales entre les musées nationaux et/ou étrangers.
Le musée National du Bardo est intimement lié à la préhistoire de par les remarquables collections archéologiques, qui y sont réunies ainsi que des collections anthropologiques et paléontologiques, il est un lieu de référence pour les préhistoriens autant que pour les publics. Ses collections préhistoriques, ses séries de gravures rupestres et certaines de ses séries ethnographiques, sont des documents uniques et révèlent la richesse de notre patrimoine à travers les âges. En ses réserves il renferme des collections du paléolithique et du néolithique issue de fouilles entamées dans la moitié du 20éme siècle, il renferme aussi des collections étrangères fruit d’échanges entre institutions étrangères. La protohistoire phase transitoire entre le néolithique et l’histoire est aussi représentée par un mobilier funéraire accompagnant les sépultures provenant des tumuli et dolmens. Tin Hinan reine mythique des Touaregs; est liée elle aussi au Bardo par le squelette que le musée conserve mais aussi par le riche mobilier composé essentiellement de bijoux en or et en argent montrant ainsi l’importance du personnage.
Les collections ethnographiques du musée du Bardo sont constituées de collections algériennes classée par thème, elle comprend les instruments de musique à corde, à vent et à percussion qui étaient utilisés par les orchestres citadins ou ruraux, les armes et harnais utilisés au cours des révoltes du XIXe siècle, les costumes, réalisés dans de riches étoffes et brodés, les chaussures, babouches ou socques ainsi que les coiffes brodées ou métalliques, des objets en dinanderie (plats, vases, fontaines, braséros…) ou en bois (coffres peints ou sculptés, miroirs, étagères peintes) , des bijoux...
Read moreيعتبر قصر الباردو من بين اجمل واهم المباني الفحصية بالجزائر العاصمة وهي المنازل التي شيدت خارج أسوار المحروسة لتكون مقرات استراحة لأعيان المدينة وزوارهم
بني قصر الباردو في أعالي العاصمة في فترة الباشا مصطفى ، حيث إستقر الأمير الحاج بن عمر في الجزائر العاصمة بعد أن منحه باي الجزائر حق اللجوء السياسي على خلفية نزاع على الحكم في تونس ، وشيد قصره الباردو تيمنا بالطراز الاندلسي الذي يحيل الى كلمة البارادو الاسبانية التي تعني المكان المغطى بالورود.
يجسد الباردو كغيره من قصور جزائر بني مزغنة ثقافة الإنغلاق والإختباء عن أعين المختلسين فنشاهد السلالم الداخلية والغرف تطل بمجملها على فناء أو حديقة من أجل تفادي خروج أسرار اهل المنزل.
🌹متحف باردو .. يخلد تراث وحضارة الجزائر للعالم :
حسب محافظة التراث بالمتحف فايزة رياس فإن المتحف تَخصص في عرض مراحل ما قبل التاريخ والايثنواغرافيا ، حيث يحوي قرابة 15 ألف قطعة تعود لفترة ما قبل التاريخ ، بالإضافة إلى مجموعة واسعة من القطع الايثنوغرافية التي تعود الى القرون الماضية.
في عام 1930 وبمناسبة مرور قرن على الإحتلال الفرنسي للجزائر، ليتم تصنيفه بعد الإستقلال كمتحف وطني عام 1985 ، وقد بوشرت في السنوات الأخيرة عمليات ترميم واسعة لإستعادة وجهه الحقيقي وقد تم نقل العديد من القطع الاثرية التي كان يحويها الى عدد من المتاحف المتواجدة بالجزائر كل حسب اختصاصه
يحتوي المتحف على مجموعات هامة تعود لحضارات ما قبل التاريخ تم جلبها من مختلف ربوع الوطن الجزائري كمواقع عين حنش في سطيف، تغنيف في معسكر، المواقع العاترية في تبسة، ومن طاسلي وهقار وغيرها.... هذه المجموعات التي تتكون من مواد مختلفة الحجر، والطين، والأصداف، المعادن، الرسوم، والنقوش الصخرية
يوجد في المتحف الهيكل العظمي لـ”تينهنان”، وهي الأم الروحية للطوارق وكل الأثاث الذي عثر عليه بالمدفن. كما يعرض متحف باردو الوطني تحفا إثنوغرافية، التي تنصب على دراسة المظاهر المادية للنشاط الإنساني من عادات وتقاليد متنوعة، وهي موزعة حسب المواضيع والمواد المشكلة لها، الحضري والريفي والصحراوي، لتعيد تشكيل مشاهد للحياة اليومية في القرني الثامن والتاسع عشر
يعتبر متحف الباردو من بين أجمل وأهم المعالم التاريخية بالجزائر العاصمة، فهو تحفة فنية ومعمارية بطرازها الأندلسي والعثماني بمساحة تناهز 1650م2، تتضمن أركان متنوعة فمن قاعات الخياطة والطرز إلى الحمامات الواسعة والحدائق والأفنية والديوان، إلى الباحة المزينة بحوض من الرخام، ونافورة بمياه نفاثة، ليأسر المتحف كل من زاره ويمنح رواده الإحساس...
Read moreLe musée national du Bardo, est installé dans la villa du Bardo, une des plus belles villa d'Alger du 18e siècle. Acquise par le général Exelmans en 1830, elle revint à l’agha de Biskra, Ali Bey, en 1875 jusqu’à ce qu’elle devienne la propriété d’un certain Pierre Joret en 1879. Mélomane et passionné d’histoire, il fit de grandes transformations dans la villa sans pour autant dénaturer les lieux afin de donner des concerts, dont celui de Camille Saint-Saëns, et d’accueillir une collection de pièces préhistoriques. En 1926, la villa est cédée à l’Etat français qui la transforme en Musée d’Ethnographie et d’Art indigène. Inauguré en 1930, à l’occasion du centenaire de la colonisation, le musée devient Musée de Préhistoire et d’Ethnographie puis Musée du Bardo en 1985, et est classé la même année monument historique. Blottie au fond d’un jardin exquis, la villa, qui conjugue les éléments traditionnels de l’architecture, abrite de très intéressantes collections de vestiges découverts pour la plupart lors de fouilles menées en Algérie.
Collections de préhistoire provenant du Maghreb et du Sahara : outils paléolithiques et néolithiques, poteries, idoles, etc. Reproduction de fresques rupestres. A voir également, les fragments de mâchoire et de pariétal d’un Atlanthropus mauritanicus, qui vécut il y a environ 5000 ans à Tighenife dans la région de Mascara. Pièces protohistoriques : anneaux de bronze, dalles gravées… Tombeau de Tinhinan, l’ancêtre légendaire des Touareg, dont le squelette fut trouvé en 1926 près d’Abalessa dans le Hoggar. Une vitrine dévoile les bijoux de la reine trouvés dans le tumulus abritant son tombeau. La partie ethnographique se compose d’une section urbaine (dinanderie, fusils, sabres, bijoux berbères, costumes traditionnels de Constantine, Alger, Tlemcen, poteries et coffre de Kabylie…), d’une section saharienne (collections du Hoggar : objets en cuir peint, selles, boucliers, poignards…) et d’une section consacrée à l’Afrique.
La villa abrite également le CNRPAH (Centre national de la recherche préhistorique, anthropologique et historique), ex-CRAPE, créé en 1955 et dirigé de 1969 à 1980 par...
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