Lors de notre visite, une gardienne des œuvres nous a adressé une remarque particulièrement désobligeante, exigeant que je tienne la main de mon enfant tout au long de notre parcours. Si je comprends pleinement la nécessité de préserver les œuvres d’art et de maintenir un cadre serein, je n’ai trouvé nulle part dans votre règlement une mention imposant une telle pratique. Cette exigence, exprimée avec un ton qui laissait entendre une méfiance déplacée envers les enfants, a été perçue comme humiliante, tant pour mon fils que pour moi-même. Cela donnait l’impression que mon enfant était traité non pas comme un jeune visiteur curieux, mais comme une sorte d’élément perturbateur à surveiller de manière excessive.
Pourtant, mon fils a déjà eu l’occasion de visiter des musées prestigieux tels que le Louvre ou la Galerie de l’Académie à Florence, où les règles, bien que strictes, ont été appliquées avec courtoisie et discernement. Jamais il ne nous a été demandé de le « tenir en laisse », et nous avons toujours pu vivre ces expériences de manière sereine et enrichissante. Il me semble donc regrettable qu’un musée comme le vôtre, qui dispose d’un patrimoine remarquable et d’un cadre historique propice à l’éveil culturel, impose de manière arbitraire de telles restrictions sans considération pour la nature même de l’expérience muséale.
Je tiens à souligner qu’il est primordial d’encourager, dès le plus jeune âge, un rapport positif à l’art et à la culture. Si les enfants se sentent bridés ou rejetés dans ces lieux, comment pouvons-nous espérer qu’ils y reviennent à l’âge adulte ? Les musées souffrent déjà d’une désaffection croissante, et il serait dommage qu’un comportement aussi peu accueillant envers les familles contribue à accentuer cette tendance. Mon fils, comme tout enfant de son âge, est naturellement attiré par ce qui l’entoure – qu’il s’agisse des œuvres d’art ou de l’architecture du bâtiment, qu’il cherchait à admirer sous divers angles. Lui permettre de se mouvoir dans cet espace, sous ma supervision, n’aurait en rien compromis la sécurité des œuvres.
Je vous écris donc pour exprimer ma déception et vous inviter à réfléchir à la manière dont vos agents d’accueil interagissent avec les familles. Une attitude plus bienveillante et un cadre clair, exprimé de manière pédagogique, permettraient sans aucun doute d’améliorer l’expérience de vos visiteurs,...
Read moreLe musée est installé dans des bâtiments construits au XIIe siècle sur les remparts gallo-romains de la ville. En 1305, une émeute retentit dans la cité. Lorsque l’ordre est rétabli, le roi de France condamne les bourgeois de Beauvais à indemniser Simon de Nesle, seigneur épiscopal. Avec cet argent, ce dernier fait construire une porte d’entrée fortifiée flanquée de deux tours. À l’intérieur, une porterie du XIVe siècle représente des sirènes musiciennes (au rez-de-chaussée) et des fragments de pavage (au premier étage). Des graffitis recouvrent les murs de la tour nord, rappelant que le bâtiment était autrefois une prison. La tour sud contient une salle basse, autrefois utilisée comme réserve. Au début du XVIe siècle, l’évêque Louis Villiers de l’Isle-Adam fait reconstruire le bâtiment principal dans l’esprit de la Renaissance, tout en conservant les ornements caractéristiques gothiques. Il y ajoute une tourelle d’escalier à vis augmentée d’une poivrière et d’un campanile. Sous l’Empire, en 1811, la préfecture s’y installe avant que le bâtiment ne soit restitué à l’évêque sous la Restauration (1822) et qu'elle déménage à l'Abbaye Saint Quentin. En 1848, le bâtiment devient palais de justice. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le musée départemental, installé depuis 1912 dans cette grande bâtisse, s’effondre sous les bombardements. Le bilan est lourd : destruction presque complète des collections d’archéologie, de géologie et du fonds régional d’autres objets d’art. Les œuvres sauvées, ainsi que celles acquises par la suite, sont provisoirement installées dans les combles de l’ancien palais épiscopal. En 1973, le département récupère l’ensemble des bâtiments et engage un vaste programme de restauration et d’aménagement. Ces travaux se terminent en juin...
Read moreA notre arrivée, nous pensions nous être trompé de lieu en ayant confondu avec le centre pénitentiaire tant l'hôtesse d'accueil était froide limite désagréable ( ''c'est pour visiter ?'' , ''votre code postal'', sans bonjour, ni sourire, ni bonne visite, circulez ya rien à voir ! ), je précise que cette personne avait le même comportement avec tous les visiteurs présents ce dimanche.
Soyez gentille et laissez votre place à quelqu'un de plus chaleureux et passionné en accord avec ce lieu !
Le pire c'est qu'il faille absolument repasser par l'accueil à la fin de la visite, ce qui ne donne aucune envie de s'éterniser dans la boutique.
Joli petit musée malgré tout, qui se visite en une petite heure, au détour de la cathédrale. L'enceinte extérieure et le jardin sont agréables. Dommage que le palais épiscopal ne soit pas ouvert à la visite ( pour cause travaux avant...
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