TURISTA ou TOURISTA ?
Un restaurant n’a jamais aussi bien porté son nom et sa prononciation dans les deux langues : un attrape touriste qui vous file la tourista !
Tous nos plats étaient décevant voir pire… n’inspiraient pas du tout confiance. Je vais vous emmener dans notre descente aux enfers que nous avons vécu mes amis et moi.
Pour commencer, nous ouvrons les portes du royaume de Lucifer avec les entrées qui sont juste décevantes. Mon ami avait pris une soupe de poissons qui s’avérait être une soupe de crustacé avec plus d’eau que de fruits mers dans la soupe (un sirop aux crustacés au final). Pour couronner le tout, cette soupe est un véritable casinos où vous avez 50/50 d’avoir une intoxication alimentaire.
Mais ce n’est pas le pire.. l’assiette de charcuterie qui vient tout droit des barquettes du supermarché avec des tranches de viandes qui sont roses FLUO/FUSHIA. Une vielle tranche de fromage elle aussi 100% industrielle.. enfin, je suis le seul à m’en être bien sortis avec une crème de tomate qui était bonne (rien à dire la dessus, après au vue des autres entrées, 90% de chance que ça ne soit pas fait maison).
Rentrons dans le cœur des flammes de l’enfer avec les plats. Ici le dégoût est à son paroxysme accompagné d’une cuisson faite à coup de micro d’ondes et de barquette décongelé.
J’ai commandé le calamars à la romaine qui étaient juste des beignets surgelés, pleins d'huile et caoutchouteux, des côtelettes d’agneau avec une cuisson semelles de chaussures et une seiche bien sèche… le tout accompagné de frites tout bonnement IMMONDES (à ce rythme là on peut presque parler de tentative d’assasinat). Je n’ai jamais mangé des frites aussi mal cuisinés avec un goût horrible (sûrement plongé dans une huile qui n’a pas été changé depuis 6 mois) avec une texture indescriptible tellement que c’était ignoble. Ne parlons pas de la décoration d’assiette ou autres accompagnement inexistant comme le talent du cuisinier (encore une personne qui pense que réussir des pâtes au ketchup peut lui permettre d’avoir les compétences nécessaires pour créer un restaurant et cuisiner … SPOILER : NON !).
Enfin, terminons notre plongeon dans les abysses de la degeulasserie culinaire avec la Crème Brûlée… qui était une crème catalane… DONC RIEN À VOIR AVEC UNE CRÈME BRÛLÉE !! C’est une variante espagnole avec de la cannelle et une texture différente. Une erreur de traduction qui nous a coûté cher.
Pour couronner le tout, on nous a offert 3 « « « digestifs » » » avec pour réponse à qu’est ce que c’était : le mélange de la patronne ! Une réponse qui n’inspire aucunement la confiance avec ce que l’on a vécu jusqu’à là.
Le mélange de la patronne qui ressemblait à du sans plomb 95, était composé de tous les alcools de son bar : crème de cassis, cerise, eau de vie de café, rhum et Grand Marnier. La prochaine fois n’hésitez pas à rajouter de la bière SanMiguel avec de la Suze et du Limoncello pour continuer dans les mélanges….
La théorie c’est que le mélange de la patronne sert aussi de friture pour les frites, ce qui expliquerait beaucoup de chose !
Au final , le seul point positif est la Sangria qui est plutôt bonne, concluant sur le fait que la seule solution pour s’en sortir est de devoir boire pour oublier la cuisine.
Vous vous en doutez que je ne vous recommande pas du tout ce restaurant sauf si vous vous êtes toujours demander qu’est-ce que ça faisait de bouffer de la pâte pour chien (réponse : meilleur que la nourriture qui nous a...
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