Réminiscences du Mexique
Une migraine tenaille K. qui aurait bien préféré dormir plutôt que d’aller travailler en après-midi. Elle aurait aussi pu rester chez elle au lieu de venir s’occuper du groupe de l’accueil à l’église, mais courageuse comme elle est, elle refuse de s’esquiver. À la fin de son implication bénévole, la faim se met de la partie et, qui de sa migraine ou de sa faim la tenaille le plus désormais, je ne saurais dire, mais des messages d’une seule teneur s’accumulent dans ma boîte de réception : « Allons-nous manger ? » « Je t’attends. » « J’ai faimmmmm. » « Est-ce qu’on t’a déjà relevé [au stationnement] ? » « J’ai faim. »
Aux grands problèmes, les grands moyens. Il nous faut beaucoup de nourriture, et vite. Tiens, une pupuseria pas chère, près d’ici.
C’est quoi, une pupuseria, au juste ? Avant aujourd’hui, je n’aurais su vous le dire, mais c’est avec grande satisfaction que j’ai goûté, chez Doña Maria, à ce plat national du Salvador, ces tortillas fourrées qui viennent en toutes sortes de déclinaisons. Deux ou trois de ces gâteaux épais, à l’alléchante croûte dorée, à la pâte moelleuse et tendre, que vous garnissez à votre gré de curtido et de sauce rouge, pourraient être largement suffisants pour toute carence en nourriture dont votre ventre pourrait être en proie. Les amoureux éperdus du fromage seront en liesse : toutes les options sauf une en contiennent. En outre, le prix exceptionnel de 3,75 $ par unité (du diamètre d’une main écartée) vous permettra de vous en tirer à bon compte… mais il nous fallait bien essayer d’autres mets de la carte !
Et mon amie s’est gâtée en jetant son dévolu sur un ravissant verre d'horchata, un « tamal Elote con crema » (duquel elle pourrait se nourrir exclusivement au Mexique) et une « sopa de Res » (qui serait une excellente cure pour une gueule de bois). Des deux, c’est la sopa de Res qui lui a rappelé à l’esprit de plus nombreux souvenirs de son Mexique natal, entre autres parce que son père en préparait une très similaire. Preuve de son affection pour cette préparation généreuse que nous avons dégustée, elle a voulu en garder une bonne portion pour sa boîte-repas du jour.
Toutefois, la machine à souvenirs s’est emballée en raison de la musique qui flottait dans le local cette journée-là, des classiques sentimentaux hispanophones d’Enrique Iglesias et de Juan Luis Guerra, entre autres auteurs-compositeurs-interprètes ayant marqué des générations et des générations de latinos. Pour avoir été élevée dans une famille dont un pilier était la musique et dans laquelle il était coutume de faire jouer une trame sonore lors des jours de grands nettoyages, elle connaissait toutes les paroles par cœur (et moi de penser que les seules chansons que j’ai apprises dans ma vie sont « joyeux anniversaire », « bonne fête » et deux autres en tagalog pour faire plaisir à des amis aux Philippines).
Mais, attendez ! Le repas n’était pas fini ! La toute dernière inscription dans le calepin de la souriante et aimable serveuse mexicaine qui nous a prodigué de bons conseils était le gâteau « tres leches » qui était exactement comme K. les aime : une texture spongieuse, humide et légère.
En somme, nous sommes entrés pour nous remplir la panse de délices salvadoriens, nous avons vu le restaurant aux banquettes et chaises noires lentement se remplir de convives, dont un couple âgé serein, presque flottant, nous faisant don d’une salutation badine de la tête. Nous avons été côtoyés par une petite fille qui coloriait et écrivait tout en rose une lettre intitulée « Barbie », nous avons été traités comme des amis par notre jeune serveuse, K. a retrouvé des parfums musicaux et gustatifs de son pays natal et nous sommes sortis, repus, avec près de la moitié du repas commandé à consommer plus tard. Regrettablement, la seule présence désagréable qui ne nous a quittés ni avant, ni pendant, ni après l’agape, était la migraine de K.
Repose-toi...
Read moreI really wanted to love this place until I got there and found out they didn't take debit even if at the front door they have the interac sign. Anyways, I went to the bank to take out money and when I came back the door was looked (6pm) and there was this rude guy who showed up and told me NO Food and walked away. I was confused because they close by 9pm and they had some tables reserved. Then, I called asking if they were open and the lady told me that yes they are open, I told them that the door was locked and she asked me if I was the girl that walked away and wanted me to explain why did I do that?!! I told her that I needed cash and she told me that it wasn't her fault that i didn't have cash. I was so confused about them locking the door just because I walked away that I ended up eating in La Carreta where they have better service. Just avoid this place, worst service and they were so rude that I dont feel like trying this restaurant anymore. The restaurant is kind of scary because its located in a semi basement and it is really hot in there and I just...
Read moreOriginally I went for a "Mondongo" soup, I am from Venezuela and I wanted to try the Salvadoran version, when I tried it I liked it and encouraged myself to explore another dish and I chose a steak, I was super satisfied even more for the attention they gave me since I made a request about the second course and I was pleased by them without hesitation. As for the place, the atmosphere is cozy, they also put Latin music in the background, the attention is quick, in terms of flavor I must say that I felt comfortable even when I am used to more intense flavors but that is a matter of taste. I will return, something that strikes me is that I think I have read the menu that offers breakfast but they open on weekends at the end of the morning, it will be difficult for me to try breakfasts...
Read more