Chronique d’un loup qui n’a jamais vu la couleur de nos assiettes
On aurait bien aimé vous parler de la cuisine de ce restaurant. Vraiment. Mais comment dire… on n’a pas eu l’honneur d’y goûter.
Réservation faite cinq jours à l’avance via The Fork, pour quatre personnes : deux adultes, deux enfants, le combo classique. On voulait être sûrs d’avoir une table, pas un strapontin au fond du couloir. Le patron nous appelle rapidement (ce qui est toujours un peu inquiétant) pour poser les bases : pas de menu enfant, pas de chaise bébé, pas de chichi. Si les enfants veulent manger, ce sera du loup – le poisson, pas le prédateur. Bon, pourquoi pas. Ça change des nuggets, et puis on est joueurs.
Le jour J, 3h30 de route plus tard, tout le monde débarque dans un état intermédiaire entre la soif, la fatigue et une légère odeur de ceinture de sécurité. On s’installe, on commande des apéros – la dame qui nous sert est charmante, on a envie d’y croire.
Les enfants, eux, n’ont plus du tout envie de découvrir le loup. Ils veulent juste un peu de calme et, de préférence, un dessert. Alors, dans un élan de bon sens et d’anti-gaspillage, on décide de ne pas leur commander de plats. Ils picoreront dans nos assiettes, comme tout enfant en vacances bien élevé.
Erreur fatale.
La serveuse se crispe, se volatilise en cuisine et revient escortée de deux énergumènes manifestement échappés d’un remake culinaire du Roi Lion. Timon et Pumba déboulent en gesticulant, visiblement outrés. Selon eux, nous sommes des escrocs, des saboteurs de petits restaurants, des criminels gastronomiques en puissance.
Et là, tout part en vrille.
On nous explique, à grand renfort de bras levés et de glottes vibrantes, que chaque réservation The Fork leur coûte cinq euros (ce qui nous semble aussi crédible qu’un tiramisu sans mascarpone), que c’est plat par personne ou rien du tout, et que si ça ne nous plaît pas, la porte est grande ouverte.
Bon. On paie nos 20 euros d’apéro (sans amuse-bouche, un comble pour un resto qui pense jouer dans la cour des grands), et on se fait virer comme des malpropres. Ambiance.
Travaillant moi-même dans la restauration, je me permets une petite vérification mentale : chez nous, The Fork nous coûte entre 1 et 2 euros par couvert, selon la saison. Alors les 5 euros du monsieur, disons que c’est… une création maison.
Et puis bon, parlons rentabilité, puisqu’on y est. Un petit restaurant qui ne fait qu’un service par jour, on comprend que chaque table compte. Vraiment. Sauf que là, quand on est arrivés, le restaurant était vide. Pas un chat. À peine 6 ou 8 couverts occupés en plein week-end du 14 juillet, alors que tous les autres restos aux alentours étaient pleins à craquer. Curieux, non ?
Autre mystère : ce restaurant, chantre de la pêche du jour, proposait dès le mardi… du loup pour le samedi. Petit souci : ce n’est pas du tout la saison. Mais bon, visiblement, les poissons aussi ont un calendrier flexible.
Bref, sur un service déjà mal embarqué, on préfère se priver d’une table à 120 ou 150 euros et collectionner un avis salé en prime. C’est une stratégie. Discutable.
Petit conseil amical à nos chers confrères : quand une table pose un souci (deux enfants fatigués, pas hyper chauds pour le poisson), on improvise. Un plat partagé, une proposition plus maline, un filet de courtoisie... Et si vraiment ça coince, on abrège gentiment l'expérience, avec le sourire et une addition correcte.
Ne me remerciez pas. C’est cadeau. On est entre pros, après tout.
J’attends maintenant avec gourmandise l’épisode où tonton Etchebest débarquera, toque au vent, pour secourir Tic, Tac et la mère maquerelle.
Bonne saison, les...
Read moreThe owner came across as a bully. We asked for a burger to be served without sauce for our 9 year old and our 4 year old wasn't going to eat as he wasn't hungry. The response to this was so rude, condescending and angry. It’s okay for a restaurant to refuse menu modifications etc but why be so aggressive? We eat regularly at high level reassurants so understand some places have set ways of doing things but it can be stated without such a lack of hospitality. Besides it was not a Michelin restaurant (a burger!) and the place was empty. I feel sorry for those who have to work for him.
Edit, responding to the owner: no, only one person didn't want to dine (our 5 yr old) and we still ordered chips for them. We asked for 1 modification - not ”everything", just no sauce on a burger. I don't recall being offered the children's menu. Clearly you were quick to judgement and didn't understand the situation, preferring to lecture. As I say, if you insist on no changes we understand, but there's no need for aggressive lectures that show no sense of hospitality for guests. Your response to this feedback will be revealing to...
Read moreA perfect evening at Rocco and Rico!
What an absolute gem! I came for dinner and left already planning my next visit. The highlight? Without a doubt, the seiche à la plancha—perfectly grilled, packed with flavor, and honestly, worth the trip alone.
The staff were fantastic—attentive, welcoming, and always smiling. It’s such a pleasure to be served by people who genuinely seem to enjoy their work. The waitresses were a delight and made the atmosphere feel warm and relaxed from the moment we walked in.
I loved seeing the chef step out of his kitchen to greet guests—such a nice personal touch that shows real pride and passion. As for the sous-chef, he definitely kept himself busy all evening… and may have had just a bit too much fun teasing one of the waitresses about her love life. Something tells me there's a story brewing under that rock... 😉
In short: great food, great people, and a wonderful vibe. We’ll be...
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