Décidément les voies du Seigneur sont impénétrables. Pourquoi et comment me suis-je retrouvé dans cette rue, honnêtement je l'ignore. Le hasard de mes pérégrinations m'a amené ici, dans la rue haxo. Rue au demeurant quelconque. Alors deviner qu'une église avec une énergie très particulière y était nichée ici, une surprise de taille. Et quelle belle surprise. Ce jour, je ne suis pas rentré, apparemment il y avait un événement particulier qui s'y déroulait et je ne voulais pas perturber cet événement. J'ai appris par la suite que c'était une conférence sur l'histoire de cette église. Histoire que vous découvrirez sur le prochain paragraphe. Toujours est-il que j'ai pu admirer l'intérieur (de par les portes vitrées) et du coup prendre quelques photos, mais j'ai pu ressentir une force émotionnelle intense émanant de ce lieu chargé de douleurs et de souffrances.
Un peu d'histoire :
En mai 1871, lors de la Semaine sanglante, quarante-neuf otages, dont dix ecclésiastiques, étaient fusillés par les Communards dans la rue Haxo (20e).
À l'emplacement de leur martyre, les jésuites élevèrent en 1894 une petite chapelle dédiée au Sacré-Cœur.
Mais ce quartier, anciennement couvert de jardins et de pâturages, s'urbanise peu à peu.
La chapelle est remplacée par une église plus vaste, construite entre 1936 et 1938. L'architecte Julien Barbier (1869-1939) choisit un style néoroman assez dépouillé.
L'édifice est en béton armé recouvert par de la pierre de taille et des moellons.
La chapelle initiale a été bâtie par les jésuites. Aussi l'église sera-t-elle confiée à la Compagnie de Jésus. Et ceci jusqu'en 1974.
Elle est placée sous le signe de la Trinité, donc du chiffre trois, chiffre que l'on retrouve un peu partout dans l'ordonnancement intérieur, et d'abord dans les vitraux rassemblés par groupes de trois lancettes.
La verrière a réalisée par Jacques Le Chevallier (1896-1987) et Théodore-Gérard Hanssen (1885-1948) sur des cartons de Louis Barillet (1880-1948).
Dans la cour, à l'arrière de l'édifice, se trouve le monument commémoratif en hommage aux fusillés de 1871.
On y voit aussi l'une des portes de la cellule de la prison de la Roquette, cellule qui fut occupée par trois pères jésuites, ainsi qu'un pan de mur devant lequel se sont tenus les condamnés.
L'emplacement de l'église de Notre-Dame-des-Otages, dans le 20e arrondissement de Paris, est un lieu de mémoire.
À visiter pour son histoire mais surtout pour prier et se recueillir. À savoir que le prêtre officiant en ce lieu est un homme...
Read moreMe donnant comme objectif d'aller prier dans toutes les églises de Paris, hier, j'ai tenu à aller dans cette église pour remercier le Seigneur à Notre Dame des otages pour la libération des otages du Moyen-Orient. Notre-Dame des otages se trouve dans une rue quelconque, dans le 20ème arrondissement et il faut y aller avec intention OU car Dieu vous y appelle car sincèrement on ne la voit presque pas. Moi j'habite en banlieue pas vraiment à coté. L'église est assez petite et l'intérieur est simple, de jolis vitraux et des petits coins que l'on ne voit pas mais les plus merveilleux. Moi je suis contente d'y être allée, car j'aime Jésus qui s'est sacrifié pour nous sauver et 1 seule personne dans cette église. 1 c'est déjà bien mais sincèrement j'ai été bouleversée car j'ai ressenti comme un abandon. Alors faites-la vivre et allez-y ! Passez-y Le Seigneur vous...
Read moreInaugurated in 1938 and dedicated to the Sacred Heart of Jesus, this church replaced many chapels built by the Society of JEsus in memory of the hostages who were executed on 28 May 1871 during the Commune de Paris. It is Roman-Byzantine architecture in...
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