Mardi 3 décembre 2024 - André et Patrick||La pluie tombe sur Thao Dien. Nous allons nous réfugier à la Villa Rose en nous faufilant le mieux possible entre les gouttes. Je m’attarde devant l’entrée, un véritable poème visuel, pour un temps d’admiration. Nichée dans un écrin de verdure luxuriante, la façade rose se détache avec éclat, évoquant une scène sortie d’un conte de fées. Les jardinières rouges joufflues, débordant de fougères verdoyantes, encadrent l’entrée comme des gardiens végétaux veillant sur un sanctuaire secret. Les lanternes en fer forgé rouge, ornées de motifs délicats, ajoutent une touche de mystère et d’élégance à cet ensemble déjà enchanteur. Les fleurs roses au-dessus du porche tissent un voile romantique, transformant chaque visite en une promenade sensorielle.|| La superbe jeune femme à l’entrée nous reconnaît, tout comme le jeune Thang qui nous dit « Bonjour » en français. Son sourire éclatant est un plaisir pour les yeux. Je m’aperçois aujourd’hui que nous sommes finalement dans un immense jardin exotique où la verrière centrale abrite partiellement la « nef » de cette « cathédrale » rose aux multiples balcons, loggias et autres galeries. Telle une villa romana, la villa rose, une perle rare enchâssée dans le paysage vietnamien, s’élève majestueusement dans une ode à la beauté, à l’harmonie entre l’homme et la nature. Les terrasses, ornées de jardins luxuriants, offrent un spectacle de couleurs et de textures qui émerveille. Le charme se poursuit aujourd’hui. Je vais me laver les mains dans un lieu d’aisance à la beauté créative. Thang apporte notre commande. Le doux clapotis des gouttes de pluie sur la verrière apporte une sérénité apaisante, tandis que les arômes de la luxuriante végétation environnante s’entremêlent aux effluves du gâteau moelleux au chocolat et de la crème glacée à la vanille Bourbon. Le thé aux notes épicées du gingembre dévoile sa saveur citronnée. La musique « Morning Sunrise » par Weldon Irvine offre un doux fond musical. Partout où mon regard se pose, une invitation à la rêverie s’éveille. La manager de la Villa vient me remercier pour l’avis chaleureux que j’ai publié sur Google map. J’ignore par quel moyen elle m’a identifié, mais ses propos chaleureux me vont droit au cœur. Elle semble émerveillée par la mélodie de mes mots imagés et poétiques. Je lui demande si nous pouvons découvrir la bibliothèque avant de quitter la villa. Elle accepte spontanément. Le cœur léger, tout en me régalant et en sirotant le thé dans un service Versace, baptisé fort opportunément « La Scala du Palais rose », je trempe les morceaux de fruits dans le cœur coulant du moelleux au chocolat, un délice, en écoutant « Traction In the Rain » par David Crosby. La porcelaine vient de chez Rosenthal, un fabricant allemand, célèbre pour son savoir-faire exquis et ses designs innovants. Fondée en 1879 par Philipp Rosenthal à Selb, en Bavière, l'entreprise s'est spécialisée dans la peinture sur céramique avant de se développer dans la fabrication de porcelaine.|| Dans le sillage de ce rêve éveillé, nous suivons le monsieur qui nous a accueilli la première fois. Il ouvre pour nous la bibliothèque d’art, réservée aux seuls membres du club. Il nous prend en photo assis sur un sofa dans le cadre éblouissant riche d’œuvres d’art superbes et variées, dont un tarot de Salvador Dalí dissimulé dans un boîtier pourpre.|| Pour la petite histoire, le « Tarot Salvador Dalí » a une origine fascinante liée au cinéma. En 1973, le producteur Albert Broccoli commanda un jeu de tarot à Salvador Dalí pour le film James Bond « Vivre et laisser mourir ». Le projet fut abandonné devant le prix fabuleux de l’œuvre demandé par Dalí. Toutefois, inspiré par son épouse Gala, Dalí poursuivit la création du jeu, riche de son empreinte surréaliste, qui fut terminé en 1984 et diffusé dans une édition d’art limitée.|| Nous remercions vivement le jeune homme courtois et attentionné qui nous escorte vers la sortie. Patrick et moi avons vécu une expérience unique, loin du tumulte de la ville, dans un espace intemporel où le temps semblait suspendu, nous permettant de nous immerger dans une atmosphère de calme et de raffinement…||Jeudi 28 novembre 2024||Nous arrivons vers quatorze heures trente à la Villa Rose. Je suis tout de suite sous le charme. Le salon de thé et le restaurant s’épanouissent dans une opulente décoration somptueuse, éclectique et romantique, qui fait la part belle à une végétation luxuriante. Les roses et les rouges à profusion créent une atmosphère chaleureuse et conviviale. Partout, des rideaux satinés en velours dralon et des coussins moelleux ajoutent une touche luxueuse qui met l'accent sur la douceur de vivre et le confort à son apothéose. Les lustres ouvragés, le strass présent dans les éclairages, la verrière qui coiffe toute la surface, les tentures aux couleurs vibrantes, des bassins aquatiques, une discrète cascade, sont autant de créations qui confèrent à l’espace un style unique et personnalisé. Thang nous accueille. À nos petits soins, il nous prend en photo. Pendant la préparation de notre commande, je me promène dans une partie des quelque quatre mille mètres carrés de cette caverne d’Ali Baba, magique et enchanteresse, nichée au cœur du quartier Thao Dien, dont la construction s’est étalée sur environ huit années. Depuis octobre de l’année passée, Rose Villa est ouverte aux non-membres du Club invités à venir découvrir et à se détendre dans cet espace féerique. Je marche sur le verre d’un étang qui participe plaisamment à la décoration. A un moment donné, je suis fasciné par quatre jeunes femmes dont les robes de soirée merveilleuses feraient pâlir de jalousie les grands couturiers. J’adresse la parole à l’une d’elles en la complimentant par des termes élogieux qui font naître un sourire éclatant sur son visage de toute beauté ; une apparition de rêve…|| Le thé gingembre, citron et miel se montre exquis. Je le bois à petites gorgées. La théière en verre est posée sur un petit réchaud, en verre également, entouré d’un ruban rouge sang. La tasse et la soucoupe, en porcelaine de Chine, aux motifs floraux embellis de dorures, de la collection Lady Carlyle, ont été fabriquées par la firme anglaise Royal Albert née en 1944. Une musique de fond apporte une note romantique. J’écoute Eartha Kitt, une danseuse et chanteuse américaine, qui interprète l'emblématique chanson « Santa Baby ». De délicieux moments s'écoulent à pas doux et feutrés.|| Nous quittons ce havre unique de beauté et de quiétude vers seize heures. Nous prenons le...
Read moreMardi 3 décembre 2024 - André et Patrick La pluie tombe. Nous allons nous réfugier à la Villa Rose en nous faufilant le mieux possible entre les gouttes. Je m’attarde devant l’entrée, un véritable poème visuel, pour un temps d’admiration. Nichée dans un écrin de verdure luxuriante, la façade rose se détache avec éclat, évoquant une scène sortie d’un conte de fées. Les jardinières rouges joufflues, débordant de fougères verdoyantes, encadrent l’entrée comme des gardiens végétaux veillant sur un sanctuaire secret. Les lanternes en fer forgé rouge, ornées de motifs délicats, ajoutent une touche de mystère et d’élégance à cet ensemble déjà enchanteur. Les fleurs roses au-dessus du porche tissent un voile romantique, transformant chaque visite en une promenade sensorielle.
La superbe jeune femme à l’entrée nous reconnaît, tout comme le jeune Thang qui nous dit « Bonjour » en français. Son sourire éclatant est un plaisir pour les yeux. Je m’aperçois aujourd’hui que nous sommes finalement dans un immense jardin exotique où la verrière centrale abrite partiellement la « nef » de cette « cathédrale » rose aux multiples balcons, loggias et autres galeries. Telle une villa romana, la villa rose, une perle rare enchâssée dans le paysage vietnamien, s’élève majestueusement dans une ode à la beauté, à l’harmonie entre l’homme et la nature. Les terrasses, ornées de jardins luxuriants, offrent un spectacle de couleurs et de textures qui émerveille. Le charme se poursuit aujourd’hui. Thang apporte notre commande. Le doux clapotis des gouttes de pluie sur la verrière apporte une sérénité apaisante, tandis que les arômes de la luxuriante végétation environnante s’entremêlent aux effluves du gâteau moelleux au chocolat et de la crème glacée à la vanille Bourbon. Le thé aux notes épicées du gingembre dévoile sa saveur citronnée. La musique « Morning Sunrise » par Weldon Irvine offre un doux fond musical. Partout où mon regard se pose, une invitation à la rêverie s’éveille. La manager de la Villa vient me remercier pour l’avis chaleureux que j’ai publié sur Google map. J’ignore par quel moyen elle m’a identifié, mais ses propos chaleureux me vont droit au cœur. Elle semble émerveillée par la mélodie de mes mots imagés et poétiques. Je lui demande si nous pouvons découvrir la bibliothèque avant de quitter la villa. Elle accepte spontanément. Le cœur léger, tout en me régalant et en sirotant le thé dans un service Versace, baptisé fort opportunément « La Scala du Palais rose », je trempe les morceaux de fruits dans le cœur coulant du moelleux au chocolat, un délice, en écoutant « Traction In the Rain » par David Crosby. La porcelaine vient de chez Rosenthal, un fabricant allemand, célèbre pour son savoir-faire exquis et ses designs innovants. Fondée en 1879 par Philipp Rosenthal à Selb, en Bavière, l'entreprise s'est spécialisée dans la peinture sur céramique avant de se développer dans la fabrication de porcelaine.
Dans le sillage de ce rêve éveillé, nous suivons le monsieur qui nous a accueilli la première fois. Il ouvre pour nous la bibliothèque d’art, réservée aux seuls membres du club. Il nous prend en photo assis sur un sofa dans le cadre éblouissant riche d’œuvres d’art superbes et variées, dont un tarot de Salvador Dalí dissimulé dans un boîtier pourpre.
Pour la petite histoire, le « Tarot Salvador Dalí » a une origine fascinante liée au cinéma. En 1973, le producteur Albert Broccoli commanda un jeu de tarot à Salvador Dalí pour le film James Bond « Vivre et laisser mourir ». Le projet fut abandonné devant le prix fabuleux de l’œuvre demandé par Dalí. Toutefois, inspiré par son épouse Gala, Dalí poursuivit la création du jeu, riche de son empreinte surréaliste, qui fut terminé en 1984.
Nous remercions vivement le jeune homme courtois et attentionné qui nous escorte vers la sortie. Patrick et moi avons vécu une expérience unique, loin du tumulte de la ville, dans un espace intemporel où le temps semblait suspendu, nous permettant de nous immerger dans une atmosphère de calme et de...
Read moreCharming, good service, staffs are excellent at their work albeit sometimes a bit too much for my taste. Didn’t stay at the hotel so I can’t give an opinion about the rooms.
The cocktails that we had were excellent - Rose gin etc. You can really taste a good mixed of the ingredients.
Desserts however were a disappointment…
The « velvet tiramisu » waste … how can I put it, tasteless. I get the velvet part as it uses a velvet cake layers but mascarpone cream has not a taste of what a tiramisu would taste like. I mean if you use the word « tiramisu » you would a least expect a minimum of taste of tiramisu aka coffee and sweetness, creamy and fullness of the lascar cream.
My friend had the « mousse au chocolat », again, it’s doesn’t give the true meaning of the name used. A « mousse » is fluffy, creamy and light…this was more a « glace au chocolat avec de la crème pâtissière ».
We were wondering what the 3rd dessert « molten lava cake » would taste like, but we’ll never know.
It was a good experience all in all but the hype is just about the decor and maybe service, a one...
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