Manuel Rivera-Ortiz Foundation — Attraction in Arles

Dans le cadre des Rencontres de la Photographie en cette année 2024, la Fondation propose le thème de l'engagement. Je souhaite dire ma grande satisfaction pour l'exposition centrée sur la question du retraitement et le recyclage des déchets électroniques (E-wastes). Un travail minutieux d'enquêtes et de données nous met en relation avec les acteurs des différentes filières et attirent notre attention, et la conscience d'un monde du capitalocène, malheureusement dissimulé sous la litote de "mondialisation". Les photos nous mettent au coeur de cette division entre des hommes (que des hommes) aliénés à cette vertigineuse hypocrisie du recyclage. Je mentionne également le très bel hommage à Camille Lepage, photojournaliste exceptionnelle malheureusement assassinée. Peut-être le travail le plus honnête et éthique sur ce qu'amène la photographie. Quant aux expositions des 2 et 3 étages...pas grand chose à retenir. Un peu un attrape-nigaud, avec des textes de commissaires très lourds. On se croirait au Palais de Tokyo dans sa mauvaise période. " l'importance de nos identités ". Encore ? Quant au triptyque vidéo sommital...insupportable de complaisance et de fausseté. Au-delà d'une post post modernité inintéressante. Les références ? Pillage de Querelle de Fassbinder. La commissaire attribue à Fassbinder une anti-esthétique. A t'elle vu un seul film de Fassbinder ? Et dans ce triptyque l'esthétisme cette fois-ci débridée avec un codage à la Schtroumpf des phalophores de Fassbinder. Insupportable. Cet après-midi a été par ailleurs très perturbé par l'organisation de vernissages. On se demande ce que cela vient faire alors qu'il y a un public présent en heures d'ouverture, et que sa visite est perturbée de nuisances. Beaucoup de bruits également liés à la livraison de traiteurs et de limonadiers. Pourquoi les Fondations culturelles se fourvoient toujours d'invalider leur mission dans ces élucubrations bourgeoises d'un autre âge et surtout profondément contradictoires à l'Engagement ? Engagement de certains artistes...Engagement comme une certaine...

Expérience désagréable aujourd'hui, avec de la livraison de fûts de bière pendant la projection de l'hommage à Camille, en présence d'un public nombreux. Bruits, ouverture de la porte, lumière, grincements, etc. Et outrances d'un des livreurs et d'un responsable du vernissage à une visiteuse, surprise de cette inopportunité : si vous n'êtes pas contente, revenez plus tard ! Peut on dire que dans un exposition, avec du public, celui ci doit être respecté ? Il vient, il ne peut pas revenir, il paie, il souhaite être tranquille et concentré. C'est qui ce responsable incapable d'organiser sa logistique hors de la presence du public ? Au lieu d'une excuse qui aurait été vraisemblablement bien accueillie...être houspillée ? Bizarre...le " public " est en-trop ? La bière plus importante que...

La Fondation Manuel Rivera-Ortiz est l’un des lieux les plus marquants d’Arles, surtout pendant les Rencontres de la photographie. Installée dans un superbe bâtiment ancien, elle propose chaque année des expositions engagées, humaines et puissantes. Ici, la photographie raconte le monde tel qu’il est, avec ses luttes, ses beautés, ses injustices.

On y découvre des artistes venus des quatre coins du globe, souvent peu connus, mais porteurs de regards profonds et sincères. Les sujets abordés sont forts : pauvreté, identité, environnement, mémoire… toujours traités avec sensibilité et respect. C’est un lieu où l’image fait réfléchir, où l’art devient un outil pour comprendre...