EXPO « VIVRE POUR L’ART, LES COLLECTIONS TRCHEL ET ROTHSCHILD À NICE » AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS JULES CHÉRET DE NICE
UNE CURIOSITÉ À PLUSIEUR TITRES QUI MÉRITE LE DÉTOUR
Quatre sites culturels niçois s’associent (les musées Masséna, Lascaris, Jules Chéret et la bibliothèque de Cessole) pour une expérience intéressante. Il s’agit d’abord de porter le projecteur sur un peintre niçois de talent, Hercule Trachel (1820-1872) dont la variété de la production est largement représentée (des paysages niçois aux scènes d’histoire et romantiques, en passant par les portraits, les motifs religieux, les décors intérieurs ou des monuments). Les plus chagrins diront : « Mais, on le connaît ! on l’a déjà si souvent vu dans nos musées ! ». Les organisateurs ont anticipé la critique et ont su donner à leur exposition un regard et une atmosphère différente.
Formé à l’académie royale Albertina de Turin, Hercule peint pour des mécènes britanniques en villégiature à Nice. Il commence à voyager dans toute l’Europe en compagnie de certains d’entre eux, comme le prince russe Galitzine en 1847 à Rome. Il se rend en Grande-Bretagne en 1853 où il peint des décors et participe à la vie de fête de l’aristocratie londonienne. Il rencontre enfin une personne, certes riche, mais aussi amoureuse d’art et elle-même talentueuse, la baronne Charlotte de Rothschild. Il en devient le professeur, puis l’ami. Leur « association » artistique s’est traduite par des voyages en commun en Italie, dans les Pyrénées, les Cévennes ou les Alpes, mais aussi par des créations d’œuvres communes. La belle idée a été d’associer leurs productions, de les faire se répondre autour de sujets ou de lieux semblables.
À cela, s’ajoutent les œuvres des collections données par legs entre 1892 et 1913 au musée par Fanny Trachel, petite-nièce du peintre, ce qui permet à Nice d’exprimer une reconnaissance bien justifiée à cette légataire de plus de 1 700 œuvres. C’est ainsi qu’entrèrent dans le fonds niçois des objets archéologiques, dessins, aquarelles, peintures, sculptures, estampes mais aussi mobiliers, céramiques et textiles.
On passe donc un moment agréable dans ce musée toujours aussi romantique dans sa structure conservée. On y revoit ou découvre les aquarelles et les huiles représentant Nice et la Côte d’Azur de ce milieu de XIXe siècle, peuplés de personnages locaux, de paysans, de pécheurs, de promeneurs qui redonnent vie à une époque disparue.
Jusqu’au...
Read moreBerthe Morisot (1841-1895) est à Nice, jusqu’au 29 septembre au musée des Beaux-Arts Jules Chéret.
On le sait ! Les musées municipaux ont généralement peu de moyens et doivent pourtant faire des prouesses avec. Une fois de plus, le musée Chéret, niché dans son beau quartier des Baumettes, réussit le double pari habituel : apporter de la nouveauté en lien avec Nice et la Côte d’Azur.
Elle est connue. On prononce son nom avec respect et tendresse. Ne fut-t-elle pas l’une des deux seules premières femmes du mouvement impressionniste ? On découvre parfois par hasard l’une de ses œuvres dans une exposition nationale ou à l’étranger. Mais rares sont les occasions d’admirer une réunion de ses créations. C’est ce qu’a tenté le musée Chéret avec une première : ce que Berthe Morisot créa à Nice.
Certes, les œuvres de celle qui vint à Nice en 1881-1882 et en 1888-1889, ne sont pas nombreuses, mais cette sélection rend parfaitement compte de sa « patte » et de ses sources d’inspiration, comme celle de Renoir.
Le commissariat de l’exposition a su enrichir le propos de témoignages peints de ses contemporains, comme sa fille Julie ou son mari, Eugène, frère de Manet. Et puis, quelle belle idée que d’avoir associé des femmes peintres de cette fin du XIXe siècle. Inconnues et pourtant si talentueuses, si raffinées, si poétiques, comme Eva Gonzalès et Mary Cassatt.
On ne ressort pas ébloui ou dithyrambique, mais quel bon et beau moment passé dans ce voyage d’une autre époque et dans ce lieu au charme désuet des musées...
Read more🌟 Un beau musée dans un cadre magnifique 🌟 J’ai visité le Musée des Beaux-Arts pour l’exposition Raoul Dufy, et j’ai passé un très bon moment. 🎨✨ Le musée ouvre à 11h, donc j’ai dû patienter un peu, mais heureusement le jardin est agréable pour une petite balade en attendant. L’endroit en lui-même est superbe, même si, à mon sens, quelques rénovations seraient bienvenues pour le mettre encore plus en valeur. L’exposition Raoul Dufy est très belle, les tableaux sont magnifiques, même si l’éclairage pourrait être amélioré pour mieux mettre en valeur les œuvres. Le gros plus du musée, ce sont les guides passionnés qui racontent des anecdotes intéressantes sur les œuvres et l’histoire du lieu. 🏛️💡 Le bâtiment en lui-même est splendide, aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur, et mérite vraiment le détour. En résumé : une belle visite à faire si vous aimez l’art et l’histoire. Quelques améliorations rendraient l’expérience encore meilleure, mais je recommande sans...
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