Ah, le Bistrot du Ô à Vaison-la-Romaine... Un véritable cocon qui, selon l’heure, révèle deux visages. En plein jour, l’endroit baigne dans une lumière dorée qui joue avec les baies vitrées ouvertes, offrant une vue imprenable sur la nature, le cours d’eau et le bas de la vieille ville. Une invitation à la contemplation. Mais c’est surtout le soir que la magie opère. Les lumières deviennent alors plus douces, plus intimes, créant une atmosphère feutrée, délicieusement cosy. C’est d’ailleurs dans cette ambiance sereine que nous avons savouré notre cadeau d’anniversaire offert par des amis.
Dès l’apéritif, le ton est donné. Deux verres de vin blanc, bien frais, accompagnés de petites bouchées croustillantes qui annoncent la suite. Ici, chaque verre de vin raconte une histoire, et chaque gorgée nous prépare avec douceur au festin qui s’annonce.
Le repas commence, pour moi, avec un oignon confit au lard de Colonnata. L’oignon, fondant à souhait, garni de ce lard délicatement salé, est une véritable caresse gourmande. Le crumble de noix croustillant ajoute une texture qui contraste merveilleusement avec la douceur de l’ensemble, tandis qu’une écume légère de céleri-rave et de chou-fleur apporte une touche de fraîcheur. Les truffes d’été râpées embaument le plat d’un parfum enivrant, presque sensuel.
Puis vint le veau... Ce veau tendre, cuit lentement à la perfection. Une cuisson sous vide, peut-être, mais peu importe, car il fond littéralement en bouche. Il est accompagné d’une purée de butternut soyeuse, d’une douceur presque régressive, et d’un petit beignet de courgette croustillant. Les morilles et trompettes de la mort, avec leur goût intense et terrien, intensifient le plat. Une surprise ? Les pousses de petits pois, discrètes mais surprenantes, qui ajoutent une note herbacée très agréable.
Pour accompagner ces délices, un pain de campagne dense, avec une croûte qui offre un contraste parfait entre l’extérieur croustillant et l’intérieur moelleux, idéal pour saucer chaque goutte de jus.
Enfin le dessert, véritable rappel de l’enfance : un pain perdu crémeux, nappé de caramel fondant au beurre salé, surmonté d’une quenelle de glace. Les éclats de cacahuètes grillées apportent un croquant irrésistible, tandis que de petites touches de réglisse sous forme de fines feuilles viennent subtilement titiller les papilles, comme un dernier baiser sucré. Un délice absolu.
Côté service ? Quelques ajustements possibles. L'accueil est excellent, mais un peu trop rapide au début. À peine installés, nous étions déjà sollicités pour l'apéritif. Un peu plus de patience et de chaleur, sans trop en faire, apporterait une touche encore plus agréable à l'expérience.
Néanmoins, un grand merci à toute l’équipe pour ce dîner si agréable, ce...
Read moreÔ l'arnaque ! Cuisine prétentieuse et portions ridicules. Service impeccable
Dans un menu à 43,- €, l'entrée annoncée est une émiettée de tourteau. Deux cuillères à café de chair de tourteau insipide, une cuillère à café de guacamole et le tout recouvert d'une mousse à la tomate fade (sans doute pour tenter d'imiter la cuisine moléculaire d'El Bulli mais hélas tout le monde n'est pas aussi doué que Ferran Adria). Comme plat, le menu annoncé était un poisson sauvage du marché... Nous avons eu une aiguillette (d'un poids inférieur à 80 grammes) de cabillaud trop cuite (peau brûlée et chair sèche) servie sur deux malheureux raviolis de moules. Là encore, une mousse recouvrait la majeure partie de l'assiette. Aucun légume en accompagnement alors que nous sommes dans une région réputée pour ces légumes et en pleine saison. Pour le fromage, vous n'avez pas le choix : c'est du Brillant Savarin ou rien. La région regorge de producteurs de fromage de chèvre . Mais, on préfère ne proposer qu'un seul fromage qui a traversé la France... Le réchauffement climatique a de beaux jours devant lui. Comme dessert, il y avait une forêt noire revisitée. Elle n'avait pas été revisité par la générosité : deux petites cerises amarena se battaient en duel, avec au centre un carré de génoise au chocolat de 4 cm² (2 cm sur 2) et quelques billes de chantilly... Je visite souvent cette région et ne me suis jamais senti aussi arnaqué dans un restaurant. Le lieu est agréable mais le sol en pierres calcaires est mal lavé (ou n'a pas été traité dans les règles de l'art) et on distingue les traces grisâtres de passage entre les tables. Et dans l'angle ouest de la voûte on aperçoit les traces d'un dégât des eaux assez ancien mais non remis en état. Seul point positif : le maître d'hôtel est très aimable et fait ce qu'il peut avec le sourire et une grande dextérité. En revanche, la patronne ne salue que les habitués et vous ignore superbement. Le comble de la radinerie fut atteint avec les mignardises servies avec les cafés. Sur une des mignardises de forme cylindre remplie d'une crème blanche trônait une 1/2 framboise. C' est la première fois de ma vie que je vois un restaurateur rogner ainsi sur la quantité en coupant les framboises en deux. Visiblement dans ce lieu, le marketing est plus important que le contenu des assiettes. D'ailleurs, les vins qui seraient mieux conservés dans une cave fraîche sont exposés dans la salle à manger. En hiver, cela peut se comprendre mais en été, le pauvre vin ne doit pas être à la fête. En résumé, laissez ce lieu aux touristes belges, hollandais et américains qui sont flattés par l'emballage mais se moquent du contenu...
Read moreAbsolute contentment!
I've been fortunate enough to enjoy some excellent meals in the area but the meal I had this evening is beyond compare. From the mause bouche to the meal itself was one superb taste experience after another. The climax was the trilogy desert combination which was the best desert my son & I have ever enjoyed! At one point after we had been intensely luxerating over the taste sensations we both became aware that we hadn't spoken for quite some time as we'd each been strategizing the order of which of these wonderful concoctions we were going to eat. It was truly an...
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