Le monument a été conçu par le sculpteur Thomas Vinçotte, dont on trouve la signature en bas à droite.
Commandé en 1911, deux ans après la mort du roi Léopold II, le monument ne sera achevé qu'en 19212, à cause de la Première Guerre mondiale.
Bien que contemporaine de l'apparition de l'expressionnisme et du modernisme, l'œuvre se rattache clairement au monde de l'avant-guerre.
Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 novembre 1976 au même titre que l'ensemble du parc du Cinquantenaire.
Le monument semi-circulaire, construit en pierre d'Euville, est précédé d'une vasque à laquelle mène un escalier de trois marches.
Au bord du bassin se trouve une représentation allégorique du fleuve Congo : un jeune Congolais étendu dans la végétation, avec un crocodile à ses pieds.
Une large frise sculptée se trouve au-dessus de cette représentation : elle est composée de trois parties qui se lisent de droite à gauche et montrent les Explorateurs et le Missionnaire qui emmènent des Congolais vers un homme barbu entouré de soldats sous lequel est gravée la mention « Les Belges au Congo ».
L'extrémité gauche du monument porte un groupe sculpté représentant un esclavagiste jeté au sol et soumis par un soldat belge. Cette sculpture illustre la campagne menée par le baron Dhanis contre les marchands d’esclaves.
À la suite d'une polémique due à la présence toute proche de la Grande Mosquée de Bruxelles, située à 150 m à peine du monument, le mot « arabe » et sa traduction en néerlandais ont été martelés en un premier temps avant d'être restaurés en 1992, à la demande du Cercle royal des anciens Officiers des Campagnes d’Afrique pour être ensuite à nouveau effacés.
L'extrémité droite du monument porte un autre groupe sculpté représentant un soldat belge protégeant son officier.
Enfin, le monument est couronné par un groupe sculpté représentant une femme assise tenant un flambeau, qui dévoile son voile à une Africaine qui lui présente son enfant.
Selon Pierre Loze, Dominique Vautier et Marina Vestre, « la figure de la Belgique est d'une troublante beauté, plus charnelle qu'allégorique dans son geste d'accueil de la...
Read moreThis monument depicts Belgium’s ‘civilising’ mission in the Congo during the colonial period and as such is truly a product of its times. From an historical perspective it’s interesting to see how European nations sought to sanitise their activities in Africa and elsewhere but otherwise its sentiments are completely out of step with modern thinking; as if to illustrate the point the monument is now firmly at the centre of the culture wars. Check out the ever-changing graffiti whilst...
Read moreA disclaimer distancing the prople of Belgium from the crimes in congo in front of the monument is missing, speaks volumes on the sense of justice and conscience of the country. Shame. would give 0...
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