La Maison des Ailleurs — Attraction in Charleville-Mézières

Entry to this museum is included in the ticket to the Rimbaud museum in the old mill Rimbaud museum on the Meuse and the Ardennes museum in place ducale. This historic house is transformer into multiple galleries of various art and artists. Some galleries are modern and others are traditional. It is a great way to preserve an historic house, which would become a restaurant or an...

un lieu à voir

La Maison des Ailleurs est un lieu consacré au poète Arthur Rimbaud, dans sa ville natale de Charleville-Mézières. Elle est située sur le même quai et à quelques mètres du musée Arthur-Rimbaud. Le lien entre ces deux établissements complémentaires est matérialisé par les chaises-poèmes de l'artiste québécois Michel Goulet, intitulées L'Alchimie des Ailleurs.

La Maison des Ailleurs a été créée dans un immeuble dont un des appartements a été habité par la famille Rimbaud au XIXe siècle. La mère d'Arthur Rimbaud, Vitalie Rimbaud (née Cuif), et ses enfants y ont vécu de 1869 à 1875. La famille Rimbaud habitait au premier étage, dans un appartement de cent vingt mètres carrés. Arthur Rimbaud est alors âgé de 15 à 21 ans. C'est la période de sa vie la plus créatrice du point de vue de son œuvre littéraire, mais c'est aussi celle où il multiplie les fugues. C'est une période d'adolescence, de refus de la vie familiale et des carcans sociaux que sa mère souhaitait qu'il respecte, de dégoût de la ville de Charleville et de rêve...

En tant que passionnée de ma ville natale et d'Arthur Rimbaud, j'ai visité le musée lors de ses premiers jours d'ouverture : il était mystérieux, novateur et moderne. Un cabinet de curiosités et un espace à penser... Maintenant, le musée ne ressemble plus à son essence, il aurait pu évoluer vers une recherche de la modernité comme aspirait tant Arthur Rimbaud, mais il semble figé dans les bribes qui restent de l'époque de son ouverture, avec tant de dispositifs enlevés et/ou en panne... Pour une ville touristique, surtout en période de festivals, c'est vraiment à...