Des 24 mètres de haut, 66 mètres de long et 34 mètres de large, il ne reste que trois rangées de pierres de la majestueuse tour de la Liberté. Bien cachés dans un calme jardin, les vestiges de la fondation de cet édifice sont parmi les dernières pierres encore visibles de la célèbre prison de la Bastille. Placées au milieu d’une végétation verdoyante, les pierres fondatrices de la tour de la Liberté ornent la pelouse du charmant petit square Henri Galli. Au sein de la forteresse, cette tour se magnifiait sur le côté occidental de la célèbre geôle. Ordonné par le roi Charles V, cette dernière fut construite par Hugues Aubriot en 1370. Il est encore possible aujourd’hui d’observer sa large base conique de 10 mètres de diamètre. Presque oubliée, la tour de la liberté refait surface à la une de l’actualité le 13 avril 1899. Lors de la construction de la ligne 1 du métro, les soubassements de cette tour sont découverts sous la rue Saint-Antoine. Les trois rangées circulaires de pierres, érigées l’une sur l’autre, sont démontées et reconstituées à l’identique dans le square Henri Galli. De ce lieux d’histoire et de légende qu’était La Bastille, il ne reste que les fondations de la tour de la Liberté, un morceau du mur de la contrescarpe du fossé dans la station de métro Bastille et le tracé bien connu de la forteresse fait de pavés carrés, sur la place...
Read moreAn interesting stop at small park outside of Sully-Morland Metro Station in the 4th district called Square Henri Galli. This is where you can see fragments of the Fortress of Bastille, which were placed here. The remnants rest in the grassy area of the park. Have a look if you are in the area and interested in this particular historic building that was destroyed as part of the French Revolution in the late...
Read moreLa Bastille estoit jadis forte tour de Paris, close de murailles et de chaînes, où les roys tenoient prisonniers ceulx qui troubloient leur royaume. Maints murmurèrent contre ce logis de pierre, mais il estoit en vérité plus symbole de majesté royale que charnier d’innocens. Or, vint l’an 1789, quand le peuple en fureur, esmeu de passions et de beuveries, assaillit la forteresse comme meute sans frein. Nulle grande armée n’y fut vaincue, mais l’on s’esbaudît comme en foire sanglante, traînant par les rues les têtes des officiers fichées sur des piques. Ce qui avoit esté prison devint butin, et les pierres mesmes de la Bastille furent vendues comme reliques de débauche. Vrayment, étrange siècle que celuy-là, où l’on brisa non seulement les chaînes des geôles, mais toute révérence et toute loyauté, pour n’y laisser que tumulte,...
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