The 51 gargoyles (or grotesques) on the western façade are dummies, in that they are decorative rather than drain spouts. There are, however, functional gargoyles on the lateral walls of the church and the walls of the apse.
According to the account of the monk Étienne de Bourbon, the original gargoyles were in place for only a short time: they were removed around 1240, following a fatal accident. A usurer was killed on the church forecourt as he was about to get married: a stone figure representing a usurer became detached and fell on him. His colleagues organised the destruction of all the dummy gargoyles on the façade, except for one at the upper right corner that survived until the 1960s, when it was replaced. Some 19th-century engravings do not show this gargoyle, but it can be seen in photos taken before 1880. The gargoyles at the sides and the back of the façade remain.
The dummy gargoyles which today decorate the façade, and which represent human beings, animals and monsters, were made in 1880-1882, during the restoration of the...
Read moreThis is a spectacular visually impressive church of Our Lady of Dijon. I think I'm more inclined to conclude that this is more stunning than the Cathedral of Dijon! The western façade is a masterpiece with its incredibly beautiful three portals which correspond to the tripartite sections of its nave. And with its superimposed galleries and triple frieze that holds fifty one false gargoyles (the gargoyles don't drain water as its traditional usages). Also impressive is the the Jacquemart clock on the south tower of the western façade. Inside it's even more spectacular with beautiful nave and two aisles and a stunning organ buffet. Most notable monument here is the statue of Our Lady of Good Hope also was known as "the Black Virgin". Overall, it's a blessed experience being inside this magnificent church and a welcoming ambience for all ages and...
Read moreLe jacquemart. Cette horloge est située sur un campanile qui s'élève sur l'amorce de la tour sud de la façade occidentale de Notre-Dame. Elle comporte quatre automates métalliques dont deux, nommés Jacquemart et Jacqueline, sonnent les heures avec un marteau sur une grosse cloche, les deux autres automates, leurs « enfants » Jacquelinet et Jacquelinette, frappant de quart d'heure en quart d'heure, chacun sur une petite cloche.
L'automate Jacquemart et la grosse cloche ont été ramenés de Courtrai, en Belgique, après le pillage de la ville par les armées de Philippe le Hardi en 1382. Cette année-là, le duc de Bourgogne partit en campagne afin de porter secours à son beau-père, le comte de Flandre, pris de court par une rébellion qui s'étendait entre Lille et Courtrai. La ville de Dijon avait fourni au duc mille hommes d'armes. Après la victoire bourguignonne, Philippe le Hardi s'empara à Courtrai, en novembre 1382, d'une horloge placée sur la tour des halles, munie d'un automate sonnant l'heure sur une cloche, qui passait pour une merveille. Il la fit démonter et l'offrit à Dijon, sa capitale. Ce qui restait de Courtrai fut livré au pillage.
La famille ducale et les Dijonnais se cotisèrent pour placer en 1383 l'horloge et l'automate au-dessus de la façade occidentale de l'église Notre-Dame. La cloche, qui s'était brisée lors du transport, fut refondue à Dijon et reçut le prénom de sa marraine, la duchesse Marguerite de Flandre.
L'étymologie du terme Jacquemart est incertaine ; ce nom n'est attesté, pour l'automate de Dijon, que depuis 1458.
Un second automate, figurant une femme, fut ajouté en 1651 à droite du campanile, pour sonner les heures alternativement avec Jacquemart. Les Dijonnais l'appelèrent Jacqueline.
En 1714, le poète dijonnais Aimé Piron demanda à la municipalité de donner des enfants aux époux. Cette année-là ou peu après, un enfant automate fut adjoint au couple pour sonner les demi-heures. Les Dijonnais le nommèrent Jacquelinet.
En 1884 fut ajoutée Jacquelinette, qui frappe les quarts d'heure...
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