Ce bâtiment porte aussi le nom de "Hôtel de Sens"
Histoire : C’est Tristan de Salazar, archevêque de cette ville (1474-1518) qui fait détruire l'hôtel d'Hestoménil abandonné par les rois au profit du palais du Louvre et des châteaux de la Loire pour reconstruire à sa place entre 1475 et 1519 l’actuel bâtiment.
En 1622, l'évêché de Paris fut érigé en archevêché, en faveur de Jean-François de Gondi. Les archevêques de Sens, dépouillés de leur autorité sur le clergé parisien, cessèrent peu à peu de résider dans la capitale. Leur hôtel fut alors aliéné. Il appartenait avant la révolution à l'archevêché de Paris. A partir de 1622, l'hôtel est loué à des bourgeois puis de 1689 à 1743 les Messageries, Coches, Carrosses de Lyon, Bourgogne et Franche-Comté s'y installent avant d'être occupé par de nobles chevaliers durant le reste du XVIIe siècle.
Devenu bien national, en 1790, il est vendu le 1er ventôse an V (19 février 1797) puis racheté par la ville de Paris, en 1911, pour servir de salle aux conseils des prud'hommes. Il est, durant cette période occupé tour à tour par une entreprise de roulage, une blanchisserie, une fabrique de conserves alimentaires, un coupeur de poils de lièvres, un opticien, la confiturerie Saint-James (1864-1886) et au début du XXe siècle il sert de dépôt à la verrerie Haroux et est partiellement détruit par un incendie en 1911.
En 1830, pendant les Trois Glorieuses, de nombreux boulets sont tirés. L’un d’eux, n'ayant jamais pu être extrait du mur de la façade de l’Hôtel de Sens où il s'était fiché, est devenu un témoignage concret de ces journées révolutionnaires. Désormais toujours scellé dans le mur, il est visible avec la date gravée au-dessous.
L'hôtel fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques de par la liste de 18621.
Puis, jusqu'au milieu du siècle, l'hôtel de Sens est enclavé dans un bâti qui sera déclaré insalubre puis démoli. Une maquette exposée au musée Carnavalet garde le souvenir d’une partie de ces anciennes constructions, appelées « l’ilot insalubre n°16 », avant les destructions massives des années 1936-1965.
La ville de Paris achète l'hôtel en 1911, il est restauré dans les années 1930, et depuis 1961, ce bâtiment abrite la bibliothèque Forney, consacrée aux beaux-arts, aux métiers d'art et à leurs techniques, aux arts appliqués ainsi qu'aux...
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Histoire : C’est Tristan de Salazar, archevêque de cette ville (1474-1518) qui fait détruire l'hôtel d'Hestoménil abandonné par les rois au profit du palais du Louvre et des châteaux de la Loire pour reconstruire à sa place entre 1475 et 1519 l’actuel bâtiment.
En 1622, l'évêché de Paris fut érigé en archevêché, en faveur de Jean-François de Gondi. Les archevêques de Sens, dépouillés de leur autorité sur le clergé parisien, cessèrent peu à peu de résider dans la capitale. Leur hôtel fut alors aliéné. Il appartenait avant la révolution à l'archevêché de Paris. A partir de 1622, l'hôtel est loué à des bourgeois puis de 1689 à 1743 les Messageries, Coches, Carrosses de Lyon, Bourgogne et Franche-Comté s'y installent avant d'être occupé par de nobles chevaliers durant le reste du XVIIe siècle.
Devenu bien national, en 1790, il est vendu le 1er ventôse an V (19 février 1797) puis racheté par la ville de Paris, en 1911, pour servir de salle aux conseils des prud'hommes. Il est, durant cette période occupé tour à tour par une entreprise de roulage, une blanchisserie, une fabrique de conserves alimentaires, un coupeur de poils de lièvres, un opticien, la confiturerie Saint-James (1864-1886) et au début du XXe siècle il sert de dépôt à la verrerie Haroux et est partiellement détruit par un incendie en 1911.
En 1830, pendant les Trois Glorieuses, de nombreux boulets sont tirés. L’un d’eux, n'ayant jamais pu être extrait du mur de la façade de l’Hôtel de Sens où il s'était fiché, est devenu un témoignage concret de ces journées révolutionnaires. Désormais toujours scellé dans le mur, il est visible avec la date gravée au-dessous.
L'hôtel fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques de par la liste de 18621.
Puis, jusqu'au milieu du siècle, l'hôtel de Sens est enclavé dans un bâti qui sera déclaré insalubre puis démoli. Une maquette exposée au musée Carnavalet garde le souvenir d’une partie de ces anciennes constructions, appelées « l’ilot insalubre n°16 », avant les destructions massives des années 1936-1965.
La ville de Paris achète l'hôtel en 1911, il est restauré dans les années 1930, et depuis 1961, ce bâtiment abrite la bibliothèque Forney, consacrée aux beaux-arts, aux métiers d'art et à leurs techniques, aux arts appliqués ainsi qu'aux...
Read moreI often passed by the Hotel de Sens' garden near the métro Pont Marie but I never thought it was something special. Little did I know it has a Fashion library. I followed a friend who works in Fashion who went there to give back some books and magazines, this is how I got to know. I couldn't visit it properly due to time constriction but I believe it is worth to visit during day time with the garden and consult the archives too. We chatted with someone from the reception (in French) and he shared some tips about old remarkable archives about the plans of some of the monuments in Paris that people can check. A little hidden treasure to...
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