Le Casino de Paris est une salle de spectacle parisienne, située au 16, rue de Clichy dans le 9e arrondissement.
Vers 1730, sous Louis XV, le duc de Richelieu se fait construire un lieu où il peut organiser des spectacles de son choix dans une vaste campagne plantée d'arbres. En 1779, le baron d'Ogny achète l'endroit, qu'il rebaptise Folie-Richelieu. Elle est dirigée par Fortunée Hamelin, une jeune femme très en vue du tout-Paris mondain sous le Premier Empire.
En 1811, la Folie-Richelieu est transformée en parc d'attraction, le Tivoli, dirigé par le maître-artificier Ruggieri, puis démoli en 1851 pour y construire l'église de la Sainte-Trinité. Le baron Haussmann la fait démolir à son tour pour la reconstruire à son emplacement actuel, une centaine de mètres plus bas, et la remplacer par un hall de loisirs qui va de la rue de Clichy à la rue Blanche avec, entre autres, un « skating », grande patinoire « à roulettes » très en vogue à la Belle Époque.
En 1880, une partie de la patinoire devient grâce aux architectes Sauffroy et Grémailly le Palace-Théâtre, qui connaît un grand succès. Restauré en 1891 par Édouard Niermans, il est doté d'un vaste hall style rococo, recouvert de verrières, une vingtaine de colonnes qui supportent des statues de femmes ailées et nues avec chacune un lustre dans la main droite, le tout dans une luxuriance de plantes exotiques. Le nouveau Casino de Paris ouvre en octobre 1891.
En décembre 1891, Monsieur Lué, administrateur du Casino de Paris, lance, à l'occasion d'une fête costumée donnée dans l'établissement à l'occasion du Carnaval de Paris, la mode du confetti en papier.
En 1892, un nouvel aménagement permet d'entrer au 18 rue de Clichy dans une nouvelle salle transformée en patinoire à vraie glace de 720 m2, inaugurée le 14 octobre, et s'appelant Le Pôle Nord.
En 1914, la salle est rachetée par Raphaël Beretta, qui la transforme en salle de cinéma et music-hall. La première revue a lieu en 1917 sous la direction de Léon Volterra. Elle a pour vedette Gaby Deslys et présente le premier orchestre de jazz en France.
En 1931, l'Exposition coloniale inspire la revue Paris qui remue dans laquelle triomphe, treize mois durant, Joséphine Baker, la « Vénus noire » qui y interprète entre autres son célèbre J'ai deux amours. Elle enchaîne en 1932 avec la revue La Joie de Paris, suivie en 1934 par Tino Rossi dans la revue Parade de France pendant 12 mois.
Jean Bauchet, l'ancien directeur du Moulin Rouge, rachète la salle au bord de la faillite en 1976, à la demande de Line Renaud et son mari Loulou Gasté. La condition de ce rachat est non seulement que le couple mette au point une nouvelle revue, mais que Line en soit aussi la meneuse. Paris-Line est un immense succès, et reste encore aujourd'hui un monument du genre. Line Renaud quitte le spectacle en novembre 1979 et est remplacée pour les dernières représentations par l'une de ses quatre doublures habituelles.
Mais c'est Jacques Higelin qui, durant l'automne/hiver 1983 (4 mois d'affilée), ouvre le bal et étrenne une nouvelle période qui va voir se succéder des chanteurs et comiques de la scène française. Parmi eux, Serge Gainsbourg en 1985 (album Gainsbourg Live), Jacques Dutronc en 1992, Alain Souchon, Sylvie Vartan, Eddy Mitchell, Michel Jonasz, Maxime Le Forestier, Muriel Robin, Élie Semoun, Jean-Marie Bigard, Gad Elmaleh, Laurent Gerra en 2000, Jamel Debbouze, Franck Dubosc, Fabrice Éboué, ainsi que Muse lors d'un concert privé le 25 mai 2010, et Brian Wilson le 20 septembre 2011.
D'énormes travaux de restauration sont entrepris en 2008, faisant de la salle un espace modulable. Le restaurant Le Perroquet, installé à l'origine sur la mezzanine du foyer sous la grande verrière, est également réhabilité mais a été contraint de fermer ses portes en 2009. Fin 2019, un projet de réouverture du restaurant était à l'étude, restaurant qui ouvre en mars 2023 sous le nom de...
Read moreThis review is of the venue: Casino de Paris. This was my first time visiting this theater and I've been to a few in Paris so my expectations were not high.
First thing is that the place is beautiful but needs some upkeep, especially the chairs of the venue which I believe are +30 years old since their last reupholster.
The staffing is something that made no sense to me. They have probably 5 people running around to sit you in your purchased seat and then then ask for a tip for the honor. Meanwhile they've got one guy behind the bar who is serving the entirety of the audience - so wait times just to get a beverage is 20 minutes.
They have a "rule" which says due to security issues, once you are in you cannot leave. This frankly isn't my favorite rule. I hadn't eaten prior to attending the show and as such they had no food beyond chips and no way to pop out and grab a quick sandwich up the road.
The show we finally saw was great but everything in the Casino de Paris needs...
Read moreHere is the updated review:
“My spouse and I attended the ballet Swan Lake during the New Year season. We specifically chose seats from the Golden Series to see every detail of the performance. Unfortunately, the layout of the theater’s stage is not very well thought out. The stage was positioned quite high, and since we were sitting in the front rows, we could not see the dancers’ pointe shoes, which is crucial when watching a ballet.
Additionally, the orchestra was located directly in front of the stage. While the orchestra was outstanding and performed at the highest level, its placement was not ideal. Sitting in the front row, the orchestra partially blocked the view of the dance, with the musicians and their heads disrupting the visual experience.
Overall, the performance itself was wonderful, but the positioning of the stage, orchestra, and seating rows seemed...
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