❤️🇫🇷 🏛️El #MuseeNissimdeCamondo es la reconstrucción de una residencia aristocrática del siglo XVIII construida entre 1911 y 1914 por René Sergent en el borde del Parc Monceau, en el distrito 8 de París. El nuevo edificio estaba inspirado en el Pequeño Trianón de Versalles. El jardín, al igual que el de muchas otras residencias prestigiosas de la época, fue diseñado por el célebre arquitecto paisajista Achille Duchêne.
🏦A principios del siglo xix, los #Camondo, una familia judía sefardí, fundaron un banco, que se convirtió en uno de los más importantes del Imperio otomano. Coleccionista apasionado, Moïse de Camondo (1860-1935) coleccionó muebles, pinturas, alfombras, tapices, porcelanas y orfebrería del siglo XVIII en Francia de una calidad excepcional. Una inmersion en la intimidad de una dinastía trágicamente extinguida durante la Segunda Guerra Mundial. 🪖En agosto de 1914 estalló la Primera Guerra Mundial y tres años más tarde, en septiembre de 1917, su hijo Nissim murió soltero a los veintiséis años de edad en un combate aéreo. Hasta su muerte en 1935, Moïse de Camondo trabajó para completar su tarea de «reconstitución de una residencia aristocrática del siglo xviii» ✡️En marzo de 1944, Béatrice Camondo, su hija, fue arrestada y deportada en un convoy con 1501 personas, hacia Auschwitz, donde falleció en enero de 1945.
La carpintería antigua sirve de escaparate para las creaciones de ebanistas y carpinteros, proveedores del Mueblería Real. Pocos en número, los muebles del período rococó de una calidad excepcional. Abundante y variado, el mobiliario de la Transición y del reinado de Luis XVI, reunido con gran rigor, se caracteriza por su elegante sencillez, raros ejemplos de muebles adornados con platos de porcelana a la moda de la década de 1760, Mesa de comedor entregada en 1788 para el gabinete interior de la reina María Antonieta en el castillo de Saint-Cloud. Las obras de los carpinteros son a menudo de procedencia real para la salas de Luis XVI en Versalles.
Complemento indispensable del mobiliario, relojes y carteles, barómetros, candelabros y jarrones montados en bronce dorado, aportan su brillo a los revestimientos de madera y al mobiliario. Algunas obras también son de procedencia real de las colecciones de la reina María Antonieta en Versalles.
Un prestigioso juego de alfombras y tapices ejecutados por las fábricas reales de Gobelinos, Beauvais y Aubusson decoran las paredes y los suelos.
Dos joyas de la vajilla son particularmente espectaculares: las piezas de plata del servicio Orloff, encargado en 1770 por la emperatriz Catalina II de Rusia al orfebre parisino Roettiers, y los servicios "Buffon" en porcelana de Sèvres decorados con 'pájaros', realizados a partir de la década de 1780 a base de en láminas de la Historia Natural de las Aves del Comte de Buffon.
Las pinturas y esculturas reflejan la sensibilidad del coleccionista. Además de los retratos de Elisabeth Vigée-Lebrun y François-Hubert Drouais, la colección incluye vistas de Venecia de Francesco Guardi, paisajes de Hubert Robert y una serie excepcional de bocetos pintados por Jean-Baptiste Oudry para los dibujos de caza de Luis XV.
Hasta su muerte en 1935, el Conde Moïse de Camondo continuó sus adquisiciones con una preocupación por la perfección y la armonía, centrándose en particular en completar series o unir muebles y obras de arte.
Musée...
Read moreMUSÉE NISSIM DE CAMONDO (PARIS)
Un bel écrin méconnu en l’honneur du 18e siècle où flotte la mémoire de souffrances innommables vécues par la famille Camondo.
Cet hôtel particulier est élégant et sobre, même s’il a été construit par l’architecte René Sergent entre 1911 et 1914 dans ce quartier de Monceaux que le Second Empire avait déjà investi en le couvrant de somptueuses bâtisses, sommets de l’art haussmannien. Le musée est logé en bordure du parc. Il a conservé son petit jardin charmant et la visite se déroule de salons en chambres, salles de bains, bureau et bibliothèque.
Les dorures et les moulures sont parfaites et partout. Les tapisseries, le mobilier, la vaisselle, les vases et autres éléments de décoration débordent dans ces pièces surchargées. On y retrouve même cette odeur de poussière qui rappelle nos visites d’enfant chez les arrière-grands parents sortis d’un autre siècle. On ne vivrait plus là. On est encore flatté par les dorures, mais cette accumulation certes toute d’époque 18e (parfois signée de grands maîtres comme Riesener ou Oeben, Vigée-Lebrun, Houdon, etc.) étouffe. Comme au château de Chantilly, les clauses testamentaires ont figé l’héritage qui ne vit plus. Le lieu est momifié et on vieillit soi-même un peu plus en étant dans ces murs.
Reste cette famille Camondo, étonnante par son parcours et terrifiante par le sort que l’histoire lui réserva. Ces juifs sépharades fondent au début du 19e siècle une banque qui devient l’une des plus importantes de l’empire ottoman. Ils sont anoblis par le roi Victor-Emmanuel II en remerciement de leur aide financière à l’unification italienne. Ce n’est qu’à la fin du Second Empire qu’Abraham Behor et Nissim quittent Constantinople pour Paris où ils établissent leur banque en 1869. L’un de leurs fils, Moïse (1860-1935), constitue une collection d’œuvres d’art exceptionnelle auprès des plus grands antiquaires et collectionneurs de l’époque.
Avec la Première Guerre mondiale et la mort pour la France de son fils, Nissim, âgé de 25 ans, dont l’avion est abattu en 1917 dans un combat aérien, Moïse décide de parachever son œuvre de collectionneur et de léguer à sa mort, en mémoire de son fils, son hôtel particulier et ses collections à l’État et plus particulièrement au musée parisien des Arts décoratifs. En 1936, sa fille Béatrice, inaugure officiellement l’ouverture au public.
En 1942, Béatrice et sa fille Fanny sont arrêtées par la police française à son domicile et internées à Drancy. Son ex-mari, Léon Reinach et son fils Bertrand, sont arrêtés dans l’Ariège où ils tentaient de fuir et sont également internés à Drancy. En 1943, Léon, Bertrand et Fanny sont transférés à Auschwitz où ils succombent. Béatrice fait partie du convoi n° 69 en 1944 et meurt à Auschwitz deux semaines avant l’évacuation du camp par les SS.
La visite des collections de Moïse ne se réduit donc pas à une simple plongée dans les arts du 18e siècle, mais elle ravive le souvenir de ces grands Français que leur pays a un jour trahis.
Vous souhaitez disposer d'avis et de commentaires sur une exposition, un film, un musée ou un site culturels, liés à l'histoire ? Sur la page Facebook « CULTURE AVIS », Gérard GEIST apporte un éclairage personnel, sans langue de bois, sur l'actualité culturelle. Abonnez-vous. FB :...
Read moreBeautiful, well preserved town palace built early 20th century by Count Moïse de Camondo who was a banker.
The town palace was inspired by the Little Trianon at the palace in Versailles and built on the location of the town palace of his parents.
The whole interior is frozen in time since 1935 when Camondo died and donated it in his last will to Paris's Decorative Arts Society
It's great to wonder through the beautiful decorated rooms and even the kitchen has some interesting details.
At the end of the tour there was the sad information that the daughter of the count, her husband and their two children were murdered...
Read more