
Rome fut toujours une ville d'art et d'artistes. Dans les années 1630, tous les peintres européens comme le français Nicolas Poussin s'y retrouvaient. La tradition de faire ses classes à Rome perdura au XIXe siècle. Hendrik C. Andersen fut un de ces artistes qui vint parfaire sa formation à Rome après un passage à Paris. Il y resta. Le musée se trouve dans son hôtel particulier- atelier. Il se compose de deux salles - les salles de l'ancien atelier. Les anciens appartements ne sont pas visitables (ils servent à l'administration). Dans les deux salles ont été regroupées les statues monumentales en plâtre qui aurait dû servir à l'accomplissement du grand rêve de Andersen, la création d'une nouvelle cité idéale - World city. Il en a pensé chaque plan et chaque détail. Les statues devaient orner les monuments. Elles sont de style Belle Époque (assez proche de l'autel de la patrie ou monument de Victor Emmanuel II), plus manièrees que maniéristes, teintées de néoclassicisme un rien empoulé. Le côté homo-érotique n'est pas vraiment assumé. On est plus dans la rhétorique que dans la communication et l'utopie proclamée n'ouvre pas de nouvelles perspectives. On retrouve plusieurs fois le thème du nouvel Adam et de la nouvelle Ève. En fait, Andersen a bien compris que son époque allait disparaître ( avec le première guerre mondiale) mais il s'est montré incapable d'induire un nouveau style. Sa cité idéale apparaît comme déjà has been. En fait, le fascisme va réaliser ses voeux, avec un art néoclassique pas si éloigné de celui de Andersen sauf qu'il s'inscrit dans le XXe siècle alors que les sculptures de Hansen restent ancrées dans le XIXe. Il est intéressant de voir comment à cette époque les artistes et les architectes ont cherché à repenser la ville de manière idéologique pour repenser le monde. La cité idéale de le Corbusier s'inscrit dans le même processus tout comme la Germania d'Hitler. Hansen, artiste total ( peintre, sculpteur, créateur de mode) à l'image des artistes de la Renaissance, apparaît comme un précurseur mais qui a raté le coche. Son ambition fut son échec, car son pressentiment ne fut pas assez visionnaire. Cet échec a quelque chose de touchant. Dans les deux salles, les amoncellements des sculptures restent spectaculaires. Contrairement à ce qui était marqué sur le site internet, le musée est ouvert même en été. On peut y accéder facilement en métro depuis la station flaminio ou lepento ( à 5-10mn de marche). Le musée est gratuit. On dira que l'accueil est professionnel à défaut d'être aimable ( on vous sourit quand vous partez). Un lieu inattendu qui...
Read moreOkay, this place was really a surprise. I went there for an opening on the top floor and I thought "H.C. Andersen" meant the famous Danish fairy tale writer Hans Christian Andersen, but no, the museum is about Hendrik Christian Andersen, which is a Norwegian painter and sculptor that I had never even heard about. Besides his work, the place also has many paintings by his brother, Andreas Andersen, and to be honest I liked much more the paintings by the less known brother, they are really great. The apartment itself, which is were the family lived, is very beautiful by itself, with very nice rooms and a wonderful terrace. Apparently painters and sculptors made more money back then, or perhaps he was simply friends with a lot of rich people (which appears to be the case). Worth a visit if you are in the...
Read moreIl Museo Hendrik Christian Andersen è una gemma nascosta nel panorama culturale di Roma, dedicata all'opera di un artista singolare, il norvegese naturalizzato statunitense Hendrik Christian Andersen (1872-1940). Situato in un’elegante villa di stile neorinascimentale e liberty, in Via Pasquale Stanislao Mancini, non lontano da Piazza del Popolo, il museo rappresenta un luogo affascinante dove arte, utopia e architettura si intrecciano.
Hendrik Christian Andersen, scultore, pittore e urbanista, nutriva un’ambizione visionaria: creare una "Città Mondiale" dedicata alla cultura, alla pace e alla collaborazione internazionale. Questo sogno permea tutta la sua produzione artistica, che include imponenti sculture, progetti urbanistici e dipinti caratterizzati da una forte tensione ideale e simbolica. Le sue opere riflettono un classicismo monumentale, con figure umane idealizzate che esprimono forza, armonia e spiritualità.
Il museo è ospitato nella villa che Andersen fece costruire e dove visse per gran parte della sua vita a Roma. Dopo la sua morte, l'artista donò la villa e le sue opere allo Stato italiano, che ha trasformato la residenza in un museo aperto al pubblico. Gli spazi espositivi sono ricchi di sculture monumentali in gesso, bozzetti, dipinti e disegni che testimoniano il talento e le ambizioni di Andersen, offrendo una rara immersione nel suo mondo artistico.
Oltre alle collezioni permanenti, il museo ospita regolarmente mostre temporanee, conferenze ed eventi culturali che lo rendono un vivace polo artistico. La villa stessa è un capolavoro architettonico, con interni luminosi e decorazioni raffinate che valorizzano le opere esposte.
Per chi desidera visitare il Museo Hendrik Christian Andersen, il periodo migliore è durante la primavera o l’autunno, quando è possibile combinare la visita con una passeggiata nei vicini giardini del Pincio o lungo il Tevere. L’ingresso al museo è gratuito, il che lo rende una meta perfetta per chi vuole esplorare un lato meno conosciuto ma straordinariamente suggestivo della capitale.
Questo luogo unico è un invito a riflettere sul potere dell'arte come strumento di cambiamento e sogno collettivo, incarnando la visione grandiosa e allo stesso tempo intima di un artista che ha lasciato un’impronta indelebile nella storia culturale di Roma.
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