Ce mardi 13 août, une douce lumière d'été baignait les rues de Paris lorsque nous nous sommes retrouvés, cousins et cousines, chez Ernest, près de la Gare Montparnasse. Tandis qu’eux comptaient chaque minute, pris par la course du quotidien, moi, je flottais dans un temps suspendu. Mon épouse n’arrivant que plus tard, je savourais d’avance cet instant volé à l’agitation, un peu comme un moment à part, un moment à moi. En attendant les autres, je sirote un Virgin mojito, frais et vibrant, parfaitement équilibré, ni trop sucré, ni trop acide, chaque gorgée réveillant le palais sans jamais l’agresser. Peut-être, la prochaine fois, oserai-je demander un peu moins de glace pour prolonger encore ce plaisir… Mais en cet instant, tout est juste. Ma petite cousine arrive, passionnée et rayonnante, avec cette vivacité qu’elle met dans tout ce qu’elle entreprend. Étudiante en histoire de l’art, elle me parle des expositions qu’elle a vues, et bientôt nous évoquons ma visite prochaine à la maison de Gainsbourg avec mon épouse. Avec une précision fascinante, elle me dévoile aussi les contours de son mémoire en devenir, une réflexion profonde sur la représentation des corps humains au Musée de l’Homme entre 1950 et 1980. Son regard brille d'une ambition sincère, cette flamme que je ne peux qu’admirer. Sa sœur la rejoint, plus jeune mais tout aussi déterminée. Dans ses mots, je sens une volonté farouche, malgré les difficultés qu’elle rencontre pour trouver son alternance dans le domaine de l’immobilier. Elles sont belles, mes cousines. Pas seulement d’une beauté visible, mais d’une force intérieure qui se traduit par cet éclat que rien ne peut ternir. Je les écoute, avec une affection immense et une certitude profonde : l’une comme l’autre réussiront, chacune à sa manière, dans son domaine. Enfin. autour de nous, la rue vibre aussi : des éclats de voix, des rires qui rebondissent sur les pavés, et soudain, nos embrassades. Un élan chaleureux traverse la table quand tout le monde s’installe enfin. Les cartes sont ouvertes, les choix rapidement faits, comme une petite danse collective bien orchestrée. Je choisis du poulpe. Grillé à la perfection, il arrive lové dans une assiette où chaque élément semble avoir trouvé sa place. Rien de superflu, juste l'essentiel : un parfum d’été, solaire, un peu sauvage. Là, débuta le voyage. Le poulpe, parfaitement saisi, offrait cette résistance légère sous la dent avant de se laisser aller, dévoilant des notes marines profondes, presque charnelles. À ses côtés, les légumes grillés, dorés par la chaleur et fondants à cœur, exhalaient la douceur confite de l’huile d’olive, enrobant chaque morceau d’un éclat méditerranéen. Courgettes, aubergines, poivrons… ils croquaient légèrement sous la fourchette, révélant tour à tour un jeu d’épices et de saveurs douces. Et pourtant, malgré ce tableau presque parfait, un petit bémol se glisse à la table. La pizza d’un de mes cousins, d’habitude généreuse et bien garnie dans ce même établissement, semble aujourd’hui un peu plus timide. Je n’y étais pas lors de sa dernière visite, mais sa remarque, légère, me fait sourire. L’habitude donne parfois au regard une exigence tendre, mais je lui fais confiance et là, seul le cuisinier saura quoi faire. L’addition arrive enfin, aussi douce que la conversation. L’heure tourne, et les cousins repartent, souriants, prêts à affronter l’après-midi de travail, tandis que moi, je reste là, flottant encore un peu dans cet instant de grâce. Je les regarde partir, et dans la foulée, je m’éclipse à mon tour, me laissant porter par les rues de Paris, cette ville que j’aime tant. Là où chaque coin peut être une nouvelle aventure, où même après un simple déjeuner, la ville semble m’appeler à explorer ses mystères, à goûter encore à sa magie inépuisable….
Merci à toute l’équipe pour ce...
Read moreLamentable. Impossible d'imaginer autant de choses qui ne vont pas. On attend à environ 10 mètres de l'entrée avec un ami que deux autres personnes nous rejoignent. Le vigile qui vient pour nous demander de nous écarter alors que nous sommes sur un trottoir qui n'appartient pas au bar mais simplement nous sommes trop proches de l'entrée à son gout. Alors que nous lui expliquons que nous attendons des gens pour entrer dans le bar. Finalement nos amis arrivent et nous nous installons. Après une attente, nous interpellons une serveuses pour lui demander si nous pouvons commander qui nous rétorquent "je ne m'occupe pas de ce rang" ou quelque chose de similaire au lieu d'un "je vous envoie ma collègue" qui m'aurait semblé plus correcte. Mais si ça n'était que ça. Une cinquième personne nous rejoint et s'installe avec nous. Une serveuse viens et nous dis que nous ne pouvons pas etre 5 sur cette table et qu'il faut que l'on trouve une autre table. Toute les tables sont complète. On lui fait la remarquer et elle nous répète juste qu'on ne peut pas rester sur cette table puis sans va. Un ami se lève et va voir si il reste quand même une table mais évidemment que non et il revient bredouille. On décide donc de ne pas bouger de table puisqu'il n'y en a pas d'autre. Je précise qu'on ne dérange absolument pas la circulation des serveurs, ce qui aurait pu expliquer qu'on nous demande de nous déplacer. Une autre serveuse vient et nous dit "je pense que ma collègue est déjà venu vous dire que vous ne pouvez pas rester ici". On lui explique aussi le problème du bar plein mais cela ne semble pas la concerné. Finalement un membre de notre groupe demande à un couple qui utilisait une table pour 5 personnes s'ils acceptent d'échanger nos tables. Ils acceptent gentiment. Pour finir en beauté, la dernière personne à nous avoir rejoint commande donc en décalé et la serveuse arrive en renversant une partie de son verre devant notre table, le lui donne et s'en va comme si de rien n'était. Pour conclure, c'était la première fois que je faisais face à autant d'incompétence et de manque de considération envers des clients. Je vous conseil vivement d'éviter cette établissement et je pense que vous verrez en lisant d'autre commentaire que je ne suis pas un cas isolé, ce qui me semble assez grave quand on travail...
Read moreFull disclosure, I'm an American with an earnest, yet pathetic, grasp of the French language. L'Earnest was my first stop after landing at CDG and attempting to check in to my room, which wasn't yet ready. I sat down and made every attempt to speak French (not wanting to perpetuate the stereotype). The kind server, waived his hand and replied in English, so already I was put at ease. The food was incredible. L'Earnest can make a ham & cheese sandwich worthy of a pic sent back home (which I did). Thanks for making my first experience back in France since high school a...
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