NESO — Restaurant in Paris

It’s my first experience see the chef argue with the client in the restaurant.

14:00 I have called restaurant said my friend can’t eat the food too cold like sorbet or ice-cream. When we arrived , the service asked us about allergy food and I remind them again my friend don’t eat sorbet.

BUT, they still serve the sorbet for the dessert, I told service why you still serve us sorbet and I told you 2 times we don’t eat sorbet? Service said : our dessert is fixed with sorbet I can’t change , otherwise I take the sorbet away.

I said : you have nothing to replace the sorbet that I told you we can’t eat ? Service : i will ask chef. Chef : What time you called me ? Me : this morning. Chef : Noooo ! You called me this afternoon 15:00 ( sure because I called 3 times in the morning no one answer ) and this is my signature dessert I can’t change.

( our reservation is at 20:00 in my opinion even 5 hours to figure out a dessert is not difficult to a chef who care and listening well their client )

So if I have allergy to langoustine and today your signature dish is langoustine, you prefer send your client go to hospital than do a little changement on you proud dish ?

I don’t judge about the dish but the attitude of service and chef is...

Quelle désillusion, quelle déception, quelle amertume, … J’avais réservé chez Ne-So pour l’anniversaire des 30 ans de mon compagnon. La surprise a été de taille ; malheureusement, pas dans le bon sens. Lorsque nous sommes sortis du restaurant, nous nous sommes demandés si le désastre de notre soirée était davantage dû au sentiment d’avoir été escroqués, méprisés ou au pur et simple irrespect pour les clients que nous venions de subir. Nous avions précisé êtres végétariens lors de notre réservation. Personne n’a jugé utile de nous appeler, ni de mentionner sur le site, que le restaurant est spécialisé dans le poisson et n’est absolument pas capable de s’adapter à un régime végétarien. Un comble pour un restaurant se targuant d’être créatif et de cuisiner selon « les blessures de notre environnement ». Lorsque le chef, a consenti sortir de sa cuisine pour nous annoncer que son restaurant « était connu pour être un restaurant de poisson » (connu par qui ? par quels moyens ?) Nous avons choisi de faire une entorse à notre régime et de rester. Quel mal nous a pris ! Nous avons accepté un accord mets/vin qui s’est révélé être un accord mets/Martini, bières et cocktails. Nous ne buvons pas de bière et n’avions aucune envie des autres alcools proposés. La transparence des prix et la précision de ce qui est servis par rapport aux annonces faites aux clients est un minimum qui peut être attendu dans n’importe quel restaurant et vente de services. Au bout de 10 minutes à table nous avons demandé à ce que le volume soit baissé car nous nous entendions mal et il fallait pousser la voix pour pouvoir discuter. Première demande sans succès. Seconde demande également. Nous avons renoncé, ayant déjà fort l’impression d’être peu désirables. Quant à l’assiette, si l’on met de côté que mon compagnon a pu manger seulement 4 plats sur 10, nous n’avons pas été transportés par l’expérience, peut-être déjà trop affectés par la désillusion. Finalement, au moment de régler, la serveuse nous présente sans sourciller une facture de 640 €. 640 € pour deux accords mets vin dans un restaurant 1 étoile ? L’addition fut donc aussi salée que les plats qui nous ont été servis. Nous sommes rentrés chez nous sans contester (nous aurions bien été en mal de le faire étant donné la parfaite opacité entretenue sur les tarifs pratiqués). Cependant, après plusieurs estimations et calculs et de multiples tentatives de contacter le restaurant (oubliez le téléphone, le compte FB…)nous nous sommes rendus sur place pour nous entendre dire (par la même serveuse) qu’une erreur de calcul de 140 € avait été faite au moment de l’addition. Qui aurait pu être évitée avec plus de communication sur les prix ? Malgré les promesses de remboursement immédiat, Nous avons dû nous rendre 3 fois physiquement sur place pour enfin nous faire rembourser, plus de deux mois après notre diner ! Parce qu’a priori un.e Standardiste est une économie acceptable pour un restaurant de cette ambition. Nous avons appris lors de notre ultime venue au restaurant que les mails que nous avions transmis à l’adresse du restaurant gérée par le chef, qui devait servir à notre demande de remboursement, n’avaient tout simplement pas été ouverts. Le comble de cette mauvaise histoire furent les tartines de pains que nous avons du manger en rentrant chez nous pour nous rassasier à la suite de ce repas trop peu...

Nous sommes allés en couple dans ce restaurant, début août. Un anniversaire à fêter. Je ne savais pas très bien à quoi m'attendre, j'avais seulement fait un seul étoilé, à Séville, plutôt traditionnel. Là, l'histoire est différente.

Le lieu, de l'extérieur, est majestueux, impressionnant, se détache un peu du reste de la rue. C'est surprenant, on ne peut pas passer à côté et rester indifférent.

L'accueil est parfait, tout comme le service : pro, mais sympa, accessible, pas guindé, adapté à une population jeune qui n'a peut-être pas tous les codes (c'est ce que j'ai ressenti) et qui n'a pas envie de l'atmosphère feutrée qu'on peut imaginer des étoilés. La déco est cohérente avec cela, d'ailleurs : il y'a quelque chose de brut, sans superflu, mais une finesse qui dit qu'ici, on pense les détails. Et finalement, elle a le charme, le mérite de se faire oublier, cette déco, dès que les assiettes commencent à défiler.

Nous avons choisi la dégustation en sept plats, qui étaient accompagnés de 2 amuse-bouches et une glace juste avant le dessert, un trou normand qui n'avait rien de normand mais qui, plusieurs semaines après, continue à faire frétiller mes papilles. Je crois que c'était là ce que doit être la quintescence de la cuisine, c'était l'illustration parfaite de ce que la cuisine peut être un art à part entière, une claque, un choc mental qui ne laisse pas indifférent. C'est comme ça que je suis tombée amoureuse d'un plat de petits pois, moi qui depuis toujours les tiens en horreur, que mon fiancé qui déteste le café s'est laissé surprendre par un amuse-bouche (dont mon seul regret pour ma part est de ne pas en avoir eu 12 à déguster) et par le dessert, que j'ai senti les larmes se pointer avec des langoustines crues à se damner.

On ne vient pas là pour se gaver, on ne vient pas là pour juste manger un morceau et repartir. Il y'a d'autres endroits pour ça (et c'est OK, d'ailleurs), et je crois que ça doit rester exceptionnel. On vient là pour vivre une expérience, et même si c'est un peu galvaudé, finalement, ça décrit précisément ce que nous avons vécu. Je nous revois, dans le taxi du retour, encore bouches bées, à essayer de déterminer quel plat nous avons préféré, pourquoi, ce qui nous a le plus étonnés, ce que peut-être nous avons moins aimé (le dessert, pour ma part, mais j'avais déjà trop mangé et je n'ai pas de passion pour les desserts normalement).

Chaque plat avait son identité propre, sa personnalité, sans jamais avoir le sentiment de recommencer quelque chose que nous avions déjà vu. L'ordre, précis, des mets les plus subtils aux plus affirmés, puisque nous avons terminé par le boeuf maturé et un dessert puissant en bouche, comme pour nous prendre par la main et nous montrer qu'aussi gourmands, aussi gourmets et exigeants que nous puissions être, il reste encore un monde de saveurs à découvrir.

Merci d'avoir ouvert cette porte, c'est une aventure, en quelques heures, qui restera certainement gravée dans nos mémoires, et que je ne manquerai pas de raconter chaque fois que l'occasion...