EXPOSITION JACOBUS VREL À LA FONDATION CUSTODIA (PARIS)
Une plongée dans le XVIIe hollandais
Cet artiste contemporain de Vermeer est présenté comme son précurseur. Et le public se rend dans cet hôtel particulier de la très chic rue de Lille pour y retrouver Vermeer. C’est là que se tient le piège ! La comparaison ne tient pas car le génie de Vermeer est indépassable et mystérieux et surtout parce que l’on découvre que de nombreux autres artistes peignaient selon les mêmes références de couleurs, de mises en scène et de sujets. C’est d’ailleurs l’un des intérêts de cette modeste (en volume) exposition que de présenter ces autres artistes inconnus, ou presque (Boursse, Gerard ter Borch). Vrel est l’un d’eux.
Vrel a été « découvert » par un historien de l’art néerlandais en 1893. Les recherches commencèrent alors et à ce jour, n’ont pas révélé grand-chose. Ce maître reste mystérieux jusqu’à ses dates de naissance et de mort. Son nom-même est une énigme n’apparaissant nulle part. On ne parvient pas à identifier les lieux, ni les villes qu’il peint (même si des experts auraient reconnu en 2021 la ville de Zwolle). Cela ajoute au charme ! Son activité est vérifiable des années 1654 à 1662. 45 tableaux lui sont attribués dont 23 sont présentés à Paris.
On y retrouve les scènes de vie, de rue, de métiers, d’enfants qui jouent, de façades en briques, de femmes dans leurs intérieurs modestes occupées à faire des crêpes, à filer, à bavarder entre elles, etc. Et, au-dessus de tout cela, flotte une grande poésie mélancolique noyée dans des atmosphères sombres mais jamais inquiétantes. Les chats sont souvent présents, tout comme les enfants. Une transcription fidèle de la vie et des décors de rue du XVIIe siècle hollandais, mais marquée par l’époque et ses goûts.
L’exposition n’est pas essentielle par sa brièveté et son originalité toute relative, mais elle conviendra aux amoureux de ce XVIIe hollandais intimiste, intéressés de compléter leurs connaissances.
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Read moreIt used to be a wonderful place to work. I am pursuing a masters in art history and the people on the phone when I called have suddenly rejected my request to study there and use the resources that would help me complete my dissertation- even though I have a certificat de scolarité, carte d’étudiant, etc! The first bibliothèque in Paris that is so unwelcoming and inhospitable to students with legitimate needs to study and gather research . Last time I went I had a letter from my professor and my university library asking them to let me look at a book- even at this time they were very reticent to even let me in the building, which was empty at the time....
Read moreDécouverte au cours de mes études en histoire de l'art, la Fondation Custodia est une très bonne surprise et un lieu particulièrement paisible. Malgré le prix du billet coûteux, c'est un lieu à faire pour les personnes qui recherchent des expositions réalisées par une communauté de chercheurs et de commissaires d'exposition divers, venant des quatre coins du monde. Les œuvres exposées démontrent toujours un goût pour le détail et un œil passionné d'art et d'histoire. La fondation Custodia a manifestement un sujet de prédilection : la peinture néerlandaise. L'exposition la plus marquante et la plus poussée en termes de recherches scientifiques reste celle dédiée au peintre Jacobus Vrel. Les petits livrets donnés à l'entrée sont géniaux. Bien penser à visiter tous les étages d'exposition : l'exposition dédiée à Rein Dool plus bas dans l'établissement a été une vraie surprise. À contempler seul ou entre passionnés...
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