واقعأ جالب بود وقتی در مورد بزرگان هنر داستانهای رو می شنوی و متوجه میشی بیشترشون بدهکار بودن و از دست طلبکاران فراری بودن ،مثل اونور بالزاک در ضمن جدیدأ بازسازی شده و برای بازدید عموم آزاد می باشد راستی چون تازگی تعمیراتش تموم شده زیاد مناسب نیستش اینم توضیحات کامل در مورد اونوره بالزاک اونوره دو بالزاک یکی از برجستهترین نویسندگان فرانسوی بود که آثاری مانند «چرم ساغری»، «اوژنی گرانده»، «زنبق دره» و «بابا گوریو» را از خود برجای گذاشت.
اونوره دو بالزاک (Honore de Balzac) در ۲۰ می سال ۱۷۹۹ در شهر «تور» فرانسه به دنیا آمد و در شهر پاریس درگذشت. او یک هنرمند ادبی بود که رمانها و داستانهای کوتاه بسیاری نوشت که جمعاً به نام «کمدی انسانی» شهرت دارند. او به پیریزی فرم سنتی رمان کمک کرده و بهطور کل جزو یکی از برجستهترین رماننویسان تاریخ دستهبندی میشود پدر بالزاک مردی از دهقانان جنوبی بود که به مدت ۴۳ سال در خدمات شهری کار کرد. مادر اونوره نیز از خانوادهای متمول از تاجران پارچه در پاریس بود. خواهر او «لوره» تنها دوست دوران کودکیاش به شمار میرفت و تبدیل به اولین کسی هم شد که زندگینامه انوره را نوشت. از سن ۸ تا ۱۴ سالگی او را به مدرسه اوراتورینها (Collège des Oratoriens) فرستادند. در زمان سقوط ناپلئون، خانواده او از تور به پاریس مهاجرت کرد و او دو سال دیگر را نیز در مدرسه سپری کرد تا بتواند سه سال بعدیاش را به عنوان منشی یک وکیل کار کند. در این زمان انوره حرفهی ادبی را برای خود برگزیده بود اما هنوز به موفقیت قابل توجهی نرسیده بود. بعد از آن بالزاک به نوشتن رمانهایی پر از تفکرات فلسفی و عرفانی روی آورد ولی نهایتاً رمانهایش حال و هوایی گوتیکی، طنز و تاریخی به خود گرفتند و آنها را با نام مستعار منتشر میکرد. در همین دوره او به کسب و کار انتشاراتی، چاپ و تایپ نیز پرداخت اما خیلی زود مصیبت به سراغش آمد. در سال ۱۸۲۸ او به سختی از ورشکستگی نجات پیدا کرد و با بدهی سنگینی روبهرو شد. در این زمانها او با مهارتهای جدیدی به نویسندگی بازگشت و دیگر دوران کارآموزیاش در ادبیات به پایان رسیده بود. دو اثری که بالزاک را در سال ۱۸۲۹ به موفقیت رساندند، یکی «شوانها» و دیگری «فیزیولوژی ازدواج» بود. شوانها اولین رمان او به حساب میآمد و درباره آن به قدری اعتماد بهنفس داشت که با نام اصلی خود به چاپ برساندش. داستان این رمان تاریخی درباره دهقانان «برتون» است که شوان نامیده میشدند و در شورش سلطنت طلبها علیه انقلاب فرانسه در سال ۱۷۹۹ شرکت داشتند.
فیزیولوژی ازدواج مقالهای طنز و انتقادی با موضوع عدم صداقت و وفاداری در زندگی زناشویی است که هم دلایل و هم چندین راهکار را برای این مسئله در بر میگیرد. شش داستانی که در «صحنههایی از زندگی خصوصی» نوشت به افزایش شهرت و اعتبار او کمک قابل توجهی کرد. این داستانها بیشتر درباره مطالعات روانشناسی دختران در جدل با قدرت والدین است. از این نقطه به بعد بالزاک بیشتر وقت خود را در پاریس سپری میکرد. او توانست به بهترین سالنهای پاریسی راه پیدا کرده و با تلاشهای دو چندانش در جامعه تبدیل به شخصی مهم شود. در نظر بسیاری از مردم او پر از سرزندگی بوده و در کنار کمی خودخواهی و لافزنی، شخصی خوشگذران و خوش مشرب بود. او به شدت به شهرت، خوش بختی و عشق علاقه داشت. بالزاک به خاطر معاشرتهایی که با زنان اشراف و مد روز تجربه میکرد، به درکی دست اول از زنان بالغ رسید که در رمانهایش به خوبی مشهود است.
بین سالهای ۱۸۲۸ تا ۱۸۳۴، بالزاک زندگی پر فراز و نشیبی را تجربه و درآمدش را از پیش برای خوشپوشی و شهرت خرج میکرد. البته این ژست و ظاهری که او در جامعه داشت تنها فراغتی از کشمکشهای شگفتانگیز او در کار بود. بالزاک ۱۴ تا ۱۶ ساعت در روز را پشت میز سفید خود صرف نوشتن میکرد. در سال ۱۸۳۲ او با «اِولین هانسکا» کنتسی لهستانی آشنا شد که مانند بسیاری از زنان دیگر به او نامه نوشته و از آثارش تعریف کرده بود. آن دو چند بار همدیگر را در سوئیس ملاقات کرده و نهایتاً مدتها بعد از مرگ همسر هانسکا، با یکدیگر ازدواج کردند. در این دوره پاک کردن تمام بدهیها و قرار گرفتن در موقعیتی برای ازدواج با مادام هانسکا بزرگترین هدف بالزاک بود. او در اوج نیروی خلاقه خود بهسر میبرد. در سالهای ۱۸۳۲ تا ۱۸۳۵ او بیش از ۲۰ اثر نوشت که شاهکارهایی چون «پزشک دهکده»، «اوژنی گرانده» و «بابا گوریو» جزو آنها بودند. در تمام این فعالیتهای گوناگون، بالزاک به عنوان یک شاهد برجسته و تاریخ نگار جامعه معاصر فرانسه عمل میکرد. این رمانها به خاطر روایتگری و نقش حیاتی، متنوع و جذابِ شخصیتهایشان،...
Read moreMÉCONNUE, LA MAISON DE BALZAC À PASSY VAUT VRAIMENT LA VISITE.
C’est fou comme avec peu d’objets et dans un lieu modeste dans ses dimensions et son prestige, on peut faire beaucoup ! C’est le pari réussi et remarquablement réussi par la ville de Paris qui, en outre, ouvre les portes de ce musée gratuitement au public. Le tout, admirablement accueilli par le personnel du musée.
Le site est étrange car Passy n’est plus le village que connut Balzac, tout envahi qu’il est aujourd’hui de barres d’immeubles. Vous vous dites en passant la porte de la maison de l’écrivain des Illusions perdues que vous allez être forcément déçu. Comment restituer une ambiance et le souvenir d’un homme de la première moitié du XIXe siècle, dans un environnement totalement différent, dans cette enclave d’une maison avec son jardin, enserrés dans la modernité ?
Peut-être faut-il connaître un peu l’époque et la littérature de nos grands écrivains du XIXe siècle, comme Hugo, Gautier, Sand, Stendhal. Parce qu’étonnamment, le miracle se produit. Pas tout de suite après avoir passé la porte où de grands panneaux remarquablement élaborés, vous accueillent, présentant l’écrivain et sa maison. Doucement, passant de pièce en pièce, vous êtes pris par la présence de cet extraordinaire et terrible observateur de son époque, de ses contemporains, de leurs travers, de leurs petitesses comme de leurs grandeurs. Les panneaux qui se succèdent sont parfaits. Ils alternent l’évocation de la vie quotidienne (comme l’émouvante cafetière qui l’accompagnait tout au long de la journée tandis qu’il travaillait de 12 à 15 heures par jour), de ses amis intellectuels, de ses corrections de textes dont certaines reprenaient presque le texte en entier. Il avait en effet choisi cet appartement pour corriger les dernières épreuves de sa Comédie humaine de 1840 à 1847.
Des noms d’emprunt étaient devenus nécessaires pour échapper à ses créanciers, comme une petite porte qui lui permettait de s’enfuir éventuellement par une autre rue. Pour une précédente maison, à Chaillot, occupée de 1835 à 1838, il avait utilisé un pseudonyme féminin "Veuve Durand", il est désormais "Monsieur de Breugnol".
Le moment culminant de la visite est sans aucun doute le cabinet de travail qu’il habitait des heures et des jours durant. Une toute petite pièce donnant sur le jardin. Point de livres, mais un petit, un tout petit bureau en noyer sur lequel il travaillait. Les dépôts de surplus d’encre que retenait sa plume sont encore visibles (je les ai photographiés). Le fauteuil est là dans son style néo-Louis XIII en vogue à l’époque et pourtant si peu confortable. Et puis, il y a ses fragments de lettres qui émaillent les murs et que les commissaires du musée ont choisi avec talent et précision. Ils redonnent vie à l’homme torturé, plein d’humour et transi d’amour pour cette belle Polonaise, Ève Rzewuski (Mme Hanska) qu’il rencontre brièvement pour la première fois à Neufchâtel (Genève) et qu’il épouse en 1850 avant de mourir cinq mois après. La correspondance qu’ils échangent est une mine infinie de renseignements et de chroniques sur la vie littéraire et mondaine de l’époque.
On ressort de cet endroit ému, transporté dans cet autre monde d’une autre époque, jurant que l’on va reprendre la lecture de son œuvre si dense, si riche, si éternelle par ce qu’elle dit du genre humain. Dans le jardin, l’effet magique a atteint d’autres visiteurs. J’en ai vu certains un livre à la main, dans un coin du jardin, d’autres, assis sur un banc, chaussures retirées et la tête en arrière, regardant le ciel, d’autres encore marchant lentement dans ces quelques mètres carrés de massifs floraux, tentant par la lenteur du pas de s’approprier le lieu. C’est sans aucun doute cela le miracle de l’écriture par des génies. Il vous emporte et vous mène ailleurs ; loin des barres d’immeubles environnantes qui ont alors...
Read moreMaison de l'auteur du Père Goriot (entre autres), située sur les hauteurs du 16ème arrondissement de Paris, à proximité de la Maison de la Radio, dans le quartier de Passy, désormais transformée en musée accessible gratuitement
Étant entourée d'immeubles, elle est plutôt facile à repérer car même si elle est en contrebas de la rue passant devant elle, la grille métallique noire devant le bâtiment qui en abrite l'accueil, la boutique, l'ascenseur et le café situé plus bas, indique bien "Maison de Balzac" en lettres métalliques dans un style sobre, dans un cadre dégagé donnant vue sur la Tour Eiffel 😍
L'accès à la maison de Balzac et à son jardin se fait soit par l'ascenseur situé dans le bâtiment d'accueil, soit en descendant l'escalier au bout du couloir à droite de l'accueil. On arrive dans le jardin qui entoure la maison, au milieu des parterres de plantes et fleurs, dont beaucoup sont remarquables par leur couleur bleue, pas toujours visibles ailleurs 💙🩵. Pour entrer dans la maison de Balzac, reconnaissable à sa façade couleur pierre et ses persiennes vertes, il faut avancer vers le fond du jardin et faire le tour, pour trouver la petite véranda verte par où on entre et sort. Penser à présenter ses sacs bien ouverts à l'agent(e) de sécurité, pour gagner du temps (et ne pas abuser de sa patience 😉). La visite commence par la pièce sur notre droite (murs bleus) , jusqu'à celle devant l'entrée et sortie (murs rouges). Pour compléter la visite, il faut aussi descendre en bas, où des compléments sont exposés, comme des éléments d'une adaptation en manga d'une des œuvres de Balzac 🤩. Attention à l'escalier, étroit : vérifier qu'il n'y a personne qui n'y soit déjà engagé, surtout si c'est pour remonter alors que l'on s'apprête à descendre 😱. À réserver aux personnes n'ayant pas de difficultés avec la montée / descente des escaliers
La visite de la maison en elle-même se fait facilement en environ 1h, mais est passionnante. Et il est toujours possible de flâner dans le jardin, ce que beaucoup de visiteurs font l'été, pour profiter du cadre verdoyant et de la fraîcheur qu'il procure, il n'y a donc pas forcément de place pour tout le monde 😉, y compris au café
Un bémol, sûrement : la fermeture de l'accès à l'ascenseur pour remonter vers la rue lorsque l'heure de la fermeture du musée approche, qui se fait en même temps que le café, car situé à...
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