At first glance, an oddly solitary Doric column standing beside circular building of the former commodity exchange, the Bourse de Commerce (which Jefferson once called the most splendid thing on earth; it’s currently under renovation). This column had a specific purpose for Catherine de Medici, the widow of Henri II, who had it built in 1575, connecting to her grand home (hotel particular), the Hôtel de Soissons. It was to be used by her personal astrologer, who succeeded Nostrodamus when the latter left Paris. It is the sole vestige of the Queen’s former grand home here. There are about 150 spiral steps leading to the top, whose four corners correspond to the cardinal compass points. How different it must have appeared amidst its 16th century surroundings. We only passed by...
Read moreAccolée à la Bourse de Commerce, une haute colonne semble bien incongrue dans le paysage parisien. C'est un des monuments les plus mystérieux de Paris. Une inscription latine figurant à sa base mentionne que cette construction est le seul vestige de l'hôtel construit en 1572 par Catherine de Médicis, à l'emplacement d'un hôtel de Louis d'Orléans. La reine avait fait édifier cette tour de 31 mètres pour son astro logue, Cosimo Ruggieri, qui exerçait sur elle une grande influence. Cet "homme sombre, qui avait le visage bien fait, qui jouait des instruments, avait quelquefois chausses rondes, toujours de noir habillé", montait régulièrement, en com pagnie de sa protectrice, au sommet de la tour, pour y mur murer des formules magiques et lire l'avenir dans les astres. Le cabinet supérieur, auquel l'accès se fait par un escalier en colimaçon de 147 marches, était autrefois entièrement recou vert de verrières ; il ne reste plus qu'une simple carcasse métallique ouverte aux vents. La fonction exacte de l'édi fice reste inconnue, mais chaque angle du chapiteau de la tour marque un des points cardinaux.
Après la mort de Ruggieri en 1615, la colonne tomba en désuétude. L'hôtel, devenu un tripot où l'on jouait au pha raon et au lansquenet, fut démoli en 1748 pour payer les créanciers de son dernier propriétaire, Amédée de Savoie. La colonne échappa de justesse à la destruction, et fut ven due en 1750 à la Ville de Paris qui y installa une fontaine - aujourd'hui tarie - et un cadran solaire.
Si l'on songe aux bouleversements intervenus dans le quar tier au fil du temps, il faut croire que la tour bénéficie d'une protection - nécessairement magique. La légende rapporte que les soirs d'orage, une longue silhouette noire apparaí trait, à la faveur des éclairs, dans la...
Read moreColonne Médicis accolée à la bourse du commerce 2 rue de Viarmes Paris 1er. Colonne dorique creuse (1574 Jean Bullant) sur l'ordre de Catherine de Médicis dans la cour de l'hôtel de la Reine qu'elle venait de se faire construire. Cette colonne aurait servi de point d'observation du ciel à Côme Ruggieri astrologue de la Reine. Il faut croire que la tour bénéficie d'une protection magique ou autre, la légende rapporte que les soirs d'orage une longue silhouette noire apparaîtrait à la faveur des éclairs dans la cage de fer. L oeuvre Mont Analogue (2001 -2020)de Philippe Porreno, installée au sommet de la colonne est une transcription en signaux colorés du roman éponyme de René Daumal. En écho à cette installation, l'artiste propose une application qui réagit en temps réel à chaque variation de couleur en lui associant un son. Le texte original de Daumal d'abord transformé en code couleur, revient ainsi sous forme sonore, comme un possible...
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